Chaque printemps, les chenilles processionnaires réapparaissent dans les parcs, jardins et abords boisés d’Île-de-France. Leur présence, souvent discrète au départ, s’étend rapidement et pose de réels problèmes de sécurité pour les habitants, les animaux et les espaces publics. Ce phénomène saisonnier, accentué par les hivers doux et les zones arborées urbaines, exige une gestion rigoureuse avant que les nids ne se multiplient. Derrière leur aspect anodin, ces larves urticantes peuvent déclencher de fortes réactions allergiques et détériorer les arbres infestés.
Si vous constatez des cocons suspendus, des files de chenilles ou des zones contaminées, il est préférable d’agir sans attendre. Contactez une entreprise de désinsectisation agréée pour un traitement professionnel et sécurisé des nids de chenilles processionnaires, adapté aux particularités de votre environnement francilien.
Pourquoi les chenilles processionnaires apparaissent en Île-de-France
Leur présence massive en Île-de-France n’a rien d’un hasard. Les chenilles processionnaires du pin et du chêne trouvent dans la région un environnement parfaitement adapté à leur cycle. Les hivers plus doux permettent à une grande partie des œufs de survivre, tandis que les printemps précoces accélèrent la sortie des larves. Ces conditions raccourcissent les phases de repos et favorisent plusieurs générations sur une même saison, surtout dans les départements les plus boisés comme la Seine-et-Marne ou les Yvelines.
Les alignements d’arbres urbains, les parcs publics et les zones résidentielles plantées de pins et de chênes forment un maillage continu qui facilite leur expansion. Les adultes — de petits papillons nocturnes — pondent leurs œufs en hauteur sur les branches exposées au soleil, souvent en lisière des zones habitées. Les cocons se développent ensuite dans des zones calmes, à abri du vent et de l’humidité excessive, typiques des jardins et espaces verts franciliens.
À cela s’ajoute la forte densité d’espaces arborés artificiels (lotissements, voiries, aires de loisirs) et l’entretien souvent différé des plantations, qui laissent le temps aux nids de se former. Ces paramètres réunis expliquent pourquoi l’Île-de-France est aujourd’hui l’un des foyers les plus favorables au développement des chenilles processionnaires, bien avant même que les premières traces visibles n’apparaissent sur les arbres.
Comment reconnaître les chenilles processionnaires et leurs nids
Quand on croise une chenille processionnaire, on le remarque tout de suite. Leur aspect, leur manière de bouger et le nid qu’elles fabriquent ont quelque chose d’unique. Ce sont des insectes qu’on n’oublie pas une fois qu’on les a vus, surtout sur les pins et les chênes qu’elles colonisent chaque année dans la région.
Leur apparence est facile à décrire : un corps segmenté brun foncé, traversé de bandes orangées sur le dos, et recouvert de poils très serrés. Ces poils forment une sorte de manteau duveteux qui leur donne un reflet gris ou doré selon la lumière. À maturité, elles mesurent autour de quatre centimètres. Leur tête est noire, légèrement brillante, et leur déplacement est lent, précis, toujours groupé. Elles se suivent en file indienne, tête contre arrière, comme reliées entre elles. Ce comportement est typique — aucune autre chenille en France ne se déplace ainsi.
La variété qu’on rencontre sur les chênes est un peu différente : plus fine, d’un gris argenté tirant parfois vers le bleu. Ses poils sont plus courts, mais tout aussi irritants. Elle reste plus discrète dans le feuillage, souvent regroupée en amas compacts sur les rameaux exposés au soleil. Sur les pins, les colonies sont plus visibles : les larves se rassemblent sur les aiguilles et progressent lentement le long du tronc à la sortie de l’hiver.
Leur nid attire le regard avant tout le reste. Sur un pin, on voit une boule blanche épaisse, semblable à une grosse masse de coton. Elle s’accroche solidement aux branches supérieures et brille à la lumière. Sur un chêne, le nid a une forme différente : une toile aplatie, plaquée contre l’écorce, d’un blanc cassé parfois grisé par la poussière. Le tissu est serré, épais, et renferme des centaines de chenilles regroupées pour se protéger du froid.
La texture du cocon, la couleur, la densité du tissage : tout est révélateur. Un nid soyeux sur un arbre et des larves poilues alignées à proximité ne laissent aucun doute. C’est la signature visuelle typique d’une infestation de chenilles processionnaires, qu’on retrouve chaque année dans les parcs, jardins privés et espaces verts d’Île-de-France.
Signes et traces d’une infestation de chenilles processionnaires : quand contacter une entreprise de désinsectisation en Île-de-France
Une colonie de chenilles processionnaires laisse des indices visibles bien avant qu’elle ne devienne envahissante. Ces signes se repèrent à l’œil nu, sur le tronc, les branches ou le sol, et traduisent une activité déjà installée. En les observant tôt, on évite que les nids se développent et que les arbres soient durablement affaiblis.
- Fils de soie sur les rameaux : au début, de fins filaments blancs s’enroulent autour des aiguilles ou des feuilles. Ils tracent le parcours des larves et marquent les premières zones colonisées.
- Nids épais et cotonneux sur les pins : des boules compactes de soie blanche, parfois denses comme du coton, accrochées à l’extrémité des branches exposées au soleil. Leur brillance signale une colonie active à l’intérieur.
- Nids plaqués contre les troncs de chênes : ces poches soyeuses s’aplatissent sur l’écorce et virent du blanc pur au gris clair avec le temps. Leur texture serrée protège les larves du froid et des intempéries.
- Feuillage abîmé : les zones infestées se reconnaissent à leurs aiguilles brunies ou manquantes, et à des feuilles trouées. L’arbre semble “déplumé” sur certaines parties, surtout en hauteur.
- Processions au sol : au moment de la migration, les chenilles quittent le nid pour s’enfouir dans la terre. On les voit alors avancer lentement en longues files serrées, tête contre queue.
- Débris au pied des arbres : fragments de soie, peaux de mue, fines granulations sombres. Ces traces au sol indiquent une activité soutenue au-dessus et confirment la présence d’un nid.
- Groupes de larves visibles : corps segmenté brun ou gris argenté, recouvert de poils denses et courts. Ces regroupements, souvent sur les branches basses ou les rambardes proches, annoncent une propagation imminente.
Ces signes doivent alerter. Une fois repérés, il est préférable d’agir rapidement : les chenilles se déplacent, bâtissent de nouveaux nids et affaiblissent les arbres à chaque cycle. En Île-de-France, les interventions de printemps et de fin d’hiver sont les plus efficaces pour interrompre ce cycle et limiter la dispersion. Observer, comprendre, puis contacter une entreprise de traitement des chenilles processionnaires reste la méthode la plus sûre pour protéger les arbres et sécuriser les abords.
Repérer les nids : où chercher et comment s’y prendre en Île-de-France
Localiser un nid de chenilles processionnaires avant qu’il ne libère ses occupants vous épargne contamination et complications. En Île-de-France, ces insectes colonisent massivement pins et chênes depuis une décennie. Leur repérage obéit à une logique terrain que tout propriétaire ou gestionnaire peut appliquer.
Commencez par identifier les arbres et secteurs les plus exposés sur votre terrain :
- Arbres isolés ou en bordure de propriété (pins parasols, pins noirs, cèdres plantés près des terrasses, allées, clôtures)
- Alignements d’arbres d’ornement le long des cours, parkings, cheminements piétons
- Lisières boisées et haies mitoyennes (contact avec forêts périurbaines : Fontainebleau, Rambouillet, Sénart)
- Arbres surplombant pelouses, aires de jeux, bancs, entrées de maisons
- Chênes matures dans parcs et squares (Bois de Vincennes, Boulogne, Val-de-Marne, Essonne)
Les chenilles du pin recherchent l’exposition sud pour construire leurs cocons. Commencez donc par scruter les branches orientées plein soleil, en hauteur. Un pin en limite de jardin, côté rue ou voisin boisé, attire les papillons en été et devient cible prioritaire. Les chênes abritent une seconde espèce, la processionnaire du chêne, active l’été. Ses nids sont plus discrets : amas brun-gris plaqués contre le tronc ou dans les fourches.
Une fois les zones repérées, suivez cette méthode d’inspection progressive :
- Équipez-vous de jumelles (inutile de grimper) et faites le tour de vos pins entre novembre et mars. Les cocons apparaissent progressivement : d’abord petits (balle de tennis), puis volumineux (ballon de football). Leur aspect soyeux blanc-gris réfléchit la lumière rasante du matin ou soir.
- Notez leur position : branche basse accessible, haute branche supérieure à 10 mètres, nombre par arbre. Un pin peut en porter trois comme quinze selon l’ampleur de l’invasion.
- Surveillez le sol de février à avril : c’est la période des processions. Les chenilles descendent en file indienne (parfois plusieurs mètres) pour s’enfouir. Observez tôt le matin ou fin de journée. Vous verrez des traces au pied du tronc : files de chenilles mortes, cocons tombés, chemins brunâtres sur l’écorce basse.
- Pour les chênes, inspectez en été (juin-août). Cherchez des amas bruns contre le tronc principal ou grosses branches. Indice révélateur : chêne défolié en plein été, branches squelettiques, sol jonché de crottes (petites billes noires).
- Documentez vos trouvailles : photos à distance (zoom téléphone), position GPS des arbres touchés, estimation nombre de nids. Ces données accélèrent l’intervention professionnelle.
Ne vous approchez jamais d’un nid, même s’il semble vide ou tombé. Les poils urticants restent toxiques pendant des mois, voire années. Si vous repérez une procession active, balisez mentalement la zone (rayon 20 mètres minimum) et interdisez l’accès aux enfants et animaux. Contactez-nous immédiatement pour une intervention professionnelle et sécurisée.
Pourquoi traiter les chenilles processionnaires et leurs nids : risques, dégâts et dangers en Île-de-France
Les chenilles processionnaires ne provoquent pas qu’une gêne passagère. Leurs conséquences sanitaires frappent humains et animaux domestiques, leurs dégâts affaiblissent durablement vos arbres, et leur présence engage votre responsabilité si vous gérez un lieu privé. Comprendre ces dangers vous aide à mesurer l’urgence d’agir.
Les poils urticants constituent la première menace. Chaque chenille porte plusieurs centaines de milliers de micro-soies chargées en thaumétopoéine, toxine histaminolibératrice. Ces poils se détachent au vent, flottent dans l’air, se déposent sur mobilier, vêtements, toiture, et restent actifs pendant années. Vous n’avez pas besoin de toucher une chenille pour être brûlé : la simple proximité d’un nid ou zone contaminée suffit. Les réactions surviennent rapidement :
- Réactions cutanées immédiates : plaques rouges violacées, démangeaisons intenses (pires que piqûres d’orties), urticaire géant couvrant bras, cou, visage. Les zones de peau fine (poignets, cou, paupières) réagissent violemment. Chez enfants et personnes sensibles, éruption durant plusieurs jours malgré antihistaminiques.
- Atteintes oculaires : conjonctivite sévère avec œdème des paupières, larmoiement intense, sensibilité à la lumière. Les poils microscopiques irritent la cornée et peuvent provoquer lésions durables sans rinçage immédiat à l’eau claire.
- Troubles respiratoires : inhalation de poils en suspension (vent, tonte pelouse contaminée) déclenche toux sèche, irritation gorge, bronchospasme. Les asthmatiques et personnes allergiques risquent crises graves nécessitant hospitalisation.
- Réactions systémiques : œdème de Quincke, choc anaphylactique dans cas extrêmes (rares mais documentés). Ingestion accidentelle par enfant (main portée à bouche après contact sol) provoque œdème langue, hypersalivation, vomissements.
Vos animaux domestiques courent un danger mortel. Chiens et chats reniflent ou lèchent les chenilles par curiosité, provoquant nécrose de la langue, hypersalivation et détresse respiratoire. Sans traitement vétérinaire d’urgence, l’animal meurt en quelques heures. Les cliniques franciliennes traitent des dizaines de cas chaque printemps entre février et avril.
Vos arbres subissent également des dégâts importants :
- Un nid de 200 chenilles dévore l’intégralité des aiguilles d’une branche en quelques semaines
- L’arbre affaibli devient vulnérable aux maladies (scolytes, chancre) et sa croissance ralentit
- Les sujets jeunes ou stressés peuvent mourir, et replanter un arbre adulte coûte plusieurs milliers d’euros
- En forêt domaniale francilienne (Fontainebleau, Rambouillet), les dégâts se chiffrent en millions annuels
La contamination persiste des années après disparition des nids. Les poils se déposent sur pelouse, mobilier, terrasse, véhicules. Le vent les remet en suspension. Nettoyer soi-même (balai, souffleur) aggrave la dispersion. Les poils restent actifs dans le sol pendant trois à cinq ans.
Face aux risques sanitaires et aux dégâts sur vos arbres, le traitement n’est pas une option : c’est une mesure de sécurité. Une infestation de chenilles processionnaires se propage vite, relâche des poils urticants et fragilise durablement le végétal. Plus on attend, plus le nid grossit et plus l’intervention devient complexe. Traiter tôt, c’est limiter les risques d’irritation, protéger vos animaux, et préserver la santé de vos arbres sans devoir les abattre. En Île-de-France, les conditions climatiques favorisent leur cycle : un traitement professionnel des nids par une entreprise agréée au bon moment reste la seule solution durable pour stopper la contamination.
Pourquoi éviter de traiter soi-même les chenilles processionnaires : les vrais risques et les bénéfices d’un traitement professionnel en Île-de-France
Traiter un nid de chenilles processionnaires soi-même paraît simple : décrocher un cocon, brûler une branche, ou vaporiser un insecticide acheté en magasin. Pourtant, c’est un geste dangereux, inefficace et souvent coûteux. Ces insectes sont parmi les plus urticants d’Europe, et sans matériel adapté, la moindre tentative libère des millions de poils microscopiques, invisibles, mais toxiques.
- Risques pour la santé – Les poils urticants provoquent démangeaisons, brûlures, œdèmes et réactions allergiques. Une simple exposition au vent suffit pour contaminer l’air, les vêtements ou la peau. Les enfants et animaux sont les plus exposés, parfois avec des complications graves.
- Risque d’intoxication – Les produits ménagers ou “anti-insectes” grand public ne sont pas conçus pour ces nids : leur concentration est trop faible et leur pulvérisation en hauteur expose directement aux particules toxiques. Une inhalation suffit à irriter les bronches et provoquer toux, vertiges ou asthme aigu.
- Risque matériel et incendie – Brûler ou frapper un nid en hauteur est extrêmement dangereux. Les cocons s’enflamment vite, la résine des pins agit comme combustible, et un départ de feu est vite incontrôlable. De plus, les poils dispersés contaminent terrasses, balcons et mobilier pour plusieurs saisons.
- Risque de récidive – Sans atteindre le cœur du nid, les larves restantes poursuivent leur cycle. En quelques semaines, les papillons pondent ailleurs et la contamination reprend. Vous aurez dépensé temps et argent pour empirer la situation.
- Pertes financières – Un arbre brûlé ou abîmé par des produits mal utilisés coûte souvent plusieurs centaines d’euros à remplacer. À cela s’ajoute la désinsectisation complète qu’il faudra quand même confier ensuite à un professionnel.
À l’inverse, une entreprise de traitement agréée en Île-de-France intervient avec méthode et sécurité. Les techniciens certifiés Certiphyto et Certibiocide évaluent l’état des arbres, choisissent le traitement adapté (échenillage, Bacillus thuringiensis, pièges à phéromones, aspiration ou nacelle), puis neutralisent les nids sans libérer de poils dans l’air. Chaque étape est contrôlée : matériel homologué, combinaison intégrale, masques filtrants P3, et élimination sécurisée des déchets.
Les produits professionnels, bien plus puissants que ceux du commerce, agissent sur les stades larvaires internes et stoppent l’évolution du nid sans abîmer l’arbre ni polluer le sol. Les entreprises locales, comme Solution Nuisible, adaptent chaque traitement au type d’arbre, à la hauteur et au niveau d’infestation, garantissant un résultat durable.
Nos traitements professionnels contre les chenilles processionnaires en Île-de-France
Les techniciens de Solution Nuisible disposent de plusieurs méthodes éprouvées pour éliminer les chenilles processionnaires et neutraliser leurs nids. Chaque intervention repose sur un diagnostic précis : type d’arbre, hauteur, stade de développement de la colonie et proximité d’habitations. Le traitement est toujours adapté à la situation du site, pour agir efficacement sans risque pour les occupants ni pour l’environnement.
Nos équipes combinent plusieurs techniques complémentaires selon la saison et la localisation :
- Échenillage manuel sécurisé — le retrait mécanique des nids, réalisé à l’aide de nacelles et d’équipements de protection complets. Cette méthode est privilégiée sur les pins et les chênes isolés lorsque les cocons sont bien formés. Les nids sont ensuite placés dans des sacs hermétiques et détruits par filière agréée.
- Aspiration spécialisée — utilisée pour les sites sensibles (écoles, jardins, campings). Les nids sont aspirés directement dans un système étanche, sans dispersion de poils urticants. Ce procédé permet d’intervenir en toute sécurité à proximité du public.
- Traitement biologique au Bacillus thuringiensis (BTK) — pulvérisé sur les branches ou par drone selon la hauteur des arbres. Ce bactéricide naturel agit uniquement sur les chenilles, sans nuire aux autres insectes. Il bloque leur alimentation et provoque la disparition progressive de la colonie.
- Pose de pièges à phéromones — installés dès le printemps pour capturer les papillons mâles avant la ponte. Ce piégeage préventif limite fortement la reproduction et la création de nouveaux nids la saison suivante.
- Colliers de piégeage mécanique — dispositifs placés autour du tronc pour intercepter les chenilles en descente lors des processions. Efficaces sur pins de taille moyenne, ils réduisent les contaminations au sol dans les jardins privés et les espaces collectifs.
- Barrières physiques et colmatage — application de produits répulsifs et fermeture des fissures dans les zones infestées, afin d’empêcher le retour des chenilles ou la fixation de nouveaux cocons.
Chaque traitement fait l’objet d’un suivi visuel après intervention pour s’assurer de la disparition totale des nids. Selon la configuration du site, nos techniciens peuvent combiner plusieurs méthodes : aspiration puis traitement biologique, ou échenillage suivi d’un piégeage préventif. En Île-de-France, ces protocoles professionnels garantissent un contrôle durable tout en respectant la végétation et la sécurité du public.
Protocole d’intervention en Île-de-France : notre méthode professionnelle contre les chenilles processionnaires
Chez Solution Nuisible, chaque opération est menée selon un protocole rigoureux, défini pour garantir sécurité, efficacité et transparence. Nos techniciens travaillent toujours en collaboration avec le client, afin d’expliquer les options possibles, le déroulé de l’intervention et les précautions nécessaires sur site. Ce mode de travail assure une compréhension claire du traitement appliqué et un résultat durable, adapté à chaque environnement francilien.
- Diagnostic et concertation — le technicien inspecte les arbres, repère les nids actifs et identifie l’espèce concernée (pin ou chêne). Il échange ensuite avec le client sur les différentes solutions envisageables : échenillage, aspiration, traitement biologique, ou piégeage préventif. Ensemble, ils valident le choix du protocole le plus adapté au site, à la saison et à la hauteur des arbres.
- Sécurisation du périmètre — avant toute action, la zone d’intervention est balisée (rubalise, cônes, panneaux). Les opérateurs portent des équipements complets : combinaison intégrale, gants, masque P3 et lunettes étanches. Cette étape empêche toute exposition du public aux poils urticants en suspension.
- Mise en œuvre du traitement — selon la configuration, le technicien procède à l’échenillage, à l’aspiration des nids, à la pulvérisation de Bacillus thuringiensis ou à la pose de pièges à phéromones. Chaque geste est calibré pour limiter la dispersion et préserver la structure de l’arbre. Les nids collectés sont confinés dans des sacs hermétiques et éliminés par filière agréée.
- Neutralisation des zones contaminées — les surfaces proches sont soigneusement nettoyées pour supprimer les résidus de soie et de poils. Cette phase de finition permet de rouvrir rapidement les espaces publics, cours ou jardins sans risque de réaction cutanée ou respiratoire.
- Contrôle final et conseils de prévention — un second passage de vérification est effectué pour s’assurer de la disparition totale des nids. Le technicien conseille ensuite le client sur la prévention future : installation de pièges à phéromones, surveillance annuelle des pins et chênes, entretien des abords pour limiter la ponte des papillons.
Durée d’intervention et nombre de passages : La majorité des traitements se réalisent en une seule intervention de 1 à 2 heures, selon le nombre d’arbres et l’accessibilité des nids. Un second passage peut être prévu pour les sites très infestés ou les chantiers collectifs (copropriétés, écoles, parcs publics). Cette approche progressive permet de garantir un résultat durable sans perturber l’environnement.
Cette méthode, certifiée et encadrée par des techniciens Certibiocide, répond aux normes environnementales en vigueur en Île-de-France. Le suivi et la transparence du protocole assurent à chaque client un traitement professionnel, sûr et durable contre les chenilles processionnaires.
Tarif d’un traitement et destruction de nids de chenilles processionnaires en Île-de-France
Le prix d’une intervention contre les chenilles processionnaires attire toujours l’attention, surtout lorsqu’on découvre un nid au fond du jardin ou dans les pins d’un parc. En Île-de-France, le coût d’un traitement dépend avant tout des conditions d’intervention et du dispositif à mettre en place. Il ne s’agit jamais d’un tarif standard, mais d’une estimation ajustée à chaque site après diagnostic rapide.
- Nature et accès du nid — un cocon situé à 3 mètres d’un pin de jardin ne demande pas la même logistique qu’un nid perché à 15 mètres nécessitant une nacelle sécurisée. L’altitude, la densité du feuillage et la stabilité du sol influencent directement le coût.
- Nombre d’arbres ou de nids à traiter — une intervention sur un seul pin est rapide, tandis qu’un alignement de chênes ou un parc arboré exige un passage plus long et un volume de matériel supérieur.
- Méthode choisie — aspiration, échenillage mécanique, pulvérisation biologique au Bacillus thuringiensis ou pose de pièges à phéromones : chaque technique a son temps de mise en œuvre et ses coûts associés.
- Zone géographique et accessibilité — une cour étroite en centre-ville, un parc d’école ou un terrain boisé de grande couronne n’impliquent pas la même logistique. Le déplacement du matériel et des nacelles joue sur le prix final.
- Type de site — les contraintes ne sont pas les mêmes entre un jardin privé, une école, une copropriété ou une collectivité. Les procédures de sécurité et les horaires d’intervention peuvent faire varier le tarif.
Chaque intervention est donc unique. Il n’existe pas de prix fixe, mais une évaluation personnalisée selon le contexte réel observé sur site. En moyenne, un traitement complet de nid de chenilles processionnaires en Île-de-France se situe autour de 100 € TTC pour un nid accessible et peut atteindre 250 € à 400 € pour les nids en hauteur ou multiples.
Pour obtenir un tarif précis adapté à votre situation, contactez nos techniciens. Un devis téléphonique immédiat, personnalisé et gratuit est proposé sans engagement afin d’intervenir rapidement et en toute sécurité.
Prise en charge et réglementation : qui paie et qui intervient pour le traitement des chenilles processionnaires en Île-de-France
En Île-de-France, la gestion des chenilles processionnaires est encadrée par la loi depuis le décret n° 2022-686 du 25 avril 2022. Ces insectes sont désormais considérés comme nuisibles à la santé humaine, ce qui permet aux autorités locales d’imposer des actions de lutte lorsque leur présence représente un risque pour la population ou les espaces publics.
Sur un terrain privé, c’est le propriétaire qui est responsable du traitement. Il doit faire enlever les nids ou organiser un traitement dès qu’une infestation est constatée. Dans le cadre d’une location, l’entretien courant, comme l’élagage ou la surveillance des arbres infestés, peut être à la charge du locataire, selon le contrat. Si la mairie ou la préfecture impose la destruction par arrêté, la collectivité peut faire exécuter le traitement et en facturer le coût au propriétaire défaillant.
Sur les espaces publics — écoles, parcs, voiries ou zones boisées —, la commune ou l’établissement concerné assume la prise en charge du traitement. Certaines mairies d’Île-de-France mettent en place des campagnes préventives, notamment la pose de pièges à phéromones ou des traitements biologiques en fin d’hiver. Ces actions publiques ne couvrent toutefois pas les propriétés privées.
Le financement dépend donc du lieu :
- Terrain privé → à la charge du propriétaire ou du syndic de copropriété.
- Logement loué → responsabilité partagée selon le bail (entretien courant pour le locataire, destruction des nids pour le propriétaire).
- Domaine public → intervention et financement par la mairie ou la collectivité.
Faire appel à une entreprise de traitement agréée reste la solution la plus sûre : les techniciens délivrent un certificat d’intervention conforme à la réglementation et garantissent l’élimination des nids sans risque pour la santé ni l’environnement. Ce document peut être exigé en cas de contrôle ou de plainte de voisinage, surtout dans les communes ayant rendu la lutte obligatoire.
Pourquoi faire confiance à Solution Nuisible pour le traitement des chenilles processionnaires en Île-de-France
Faire appel à Solution Nuisible, c’est confier votre terrain à une équipe formée, certifiée et assurée. Nos techniciens sont titulaires du Certibiocide délivré par le Ministère de l’Agriculture, une certification obligatoire pour manipuler les produits biocides en toute sécurité.
Notre entreprise intervient depuis plus de dix ans sur l’ensemble de l’Île-de-France. Nous connaissons parfaitement les espèces locales, leurs cycles et les zones à risque : pins dans les jardins résidentiels, chênes des espaces publics ou arbres d’alignement. Nos techniciens expérimentés utilisent un matériel professionnel (nacelles, systèmes d’aspiration, pulvérisateurs motorisés) et des produits à usage exclusif réservés aux applicateurs agréés. Chaque traitement est adapté à la configuration du site et validé avec le client avant application. Rapidité, précision et sécurité guident chacune de nos interventions.
Notre équipe est disponible 7 jours sur 7, y compris le week-end, avec des délais d’intervention souvent inférieurs à 24 heures. Les résultats sont garantis : une fois le nid neutralisé, le risque de récidive est quasi nul. Faites confiance à des experts locaux, réactifs et certifiés. Demandez dès maintenant un devis gratuit, personnalisé et sans engagement au 06 22 35 16 29 ou via notre formulaire de contact.



