Excréments de termites : comment les reconnaître et quoi faire immédiatement

par Solution Nuisible | 30 Déc 2025

Un petit amas au sol, au pied d’une plinthe ou sous une menuiserie, passe facilement pour un détail. Il n’y a pas d’odeur, pas de bruit, pas de trace spectaculaire. Pourtant, ce type de dépôt a une réalité simple : il provient toujours d’une activité et mérite d’être identifié avec méthode.

Face à ces grains minuscules, l’erreur la plus fréquente est de conclure trop vite à de la poussière ou à de la sciure. La bonne approche consiste à comprendre ce que ces particules indiquent, d’où elles peuvent venir et ce qu’elles permettent de déduire, sans interprétation hasardeuse.

Que sont exactement les excréments de termites ?

Les excréments de termites sont les particules rejetées après l’ingestion de cellulose, le plus souvent du bois. Quand un dépôt correspond bien à ces rejets, il provient d’une activité interne au matériau, même si l’insecte reste invisible.

Le vocabulaire employé prête souvent à confusion, parce qu’on mélange “déjection”, “poussière de bois” et terme technique. Poser une définition nette permet de rester factuel et d’éviter les raccourcis.

Excréments de termites mélangés à poussière domestique

Déjections, “frass” : ce que le terme recouvre vraiment

“Frass” est un terme d’entomologie qui désigne les rejets liés à l’alimentation d’un insecte xylophage. Pour les termites, il s’agit de résidus issus de la consommation du bois, rejetés sous forme de particules, avec une composition dominée par des fibres de cellulose transformées.

En français, on retrouve selon les sources “déjections”, “excréments”, “granulés” ou “résidus”. Le point important est que le mot “frass” ne décrit pas une poussière quelconque : il désigne un rejet biologique associé à l’activité de l’insecte dans le matériau.

“Frass” n’est pas un mot réservé aux termites. Il est aussi utilisé pour d’autres insectes du bois. Dans le cas des termites, le terme sert surtout à nommer les rejets liés à leur alimentation, sans préjuger à lui seul de l’espèce en cause.

Pourquoi on en voit parfois… et pourquoi on n’en voit souvent pas

La visibilité des excréments dépend du mode de vie. Chez les termites dits “bois sec”, l’activité se fait dans un bois relativement sec et les rejets peuvent être expulsés vers l’extérieur : on obtient alors des dépôts au sol, parce que les particules finissent par sortir du bois.

Chez les termites souterrains, l’activité se déroule dans des zones plus confinées et souvent plus humides, avec des galeries et des matériaux “tenus” par l’environnement. Dans ce contexte, des excréments sous forme de tas au sol sont moins fréquents, parce que les particules restent intégrées aux zones de circulation ou piégées dans les vides.

Un même nuisible, deux réalités de traces. Avec des termites “bois sec”, le rejet a davantage de chances d’apparaître à l’extérieur du bois. Avec des termites souterrains, l’absence de dépôt au sol est courante, même en présence d’une activité.

Avec ces définitions, on reste sur un cadre clair : un terme, une origine, une logique d’apparition. Cela évite d’appeler “excréments” n’importe quelle poussière de bois.

Sur cette base, la suite consiste à décrire les caractéristiques observables des dépôts lorsqu’ils sont présents, avec des repères strictement visuels et vérifiables.

À quoi ressemblent des excréments de termites ?

Un dépôt attribué aux termites ne se décrit pas comme une “poussière” vague. Il existe des critères simples, observables, qui permettent de qualifier la forme, la taille et l’aspect du frass sans interprétation approximative.

Le but est de s’appuyer sur des repères concrets, parce qu’un même dépôt peut être confondu avec de la sciure, des résidus de plâtre, ou des poussières de chantier si on reste sur des mots génériques.

Forme, taille, texture : les repères visuels fiables

Quand les excréments sont visibles, ils se présentent souvent sous forme de micro-particules ou de petits granulés qui donnent une impression de “grains” au sol. La forme est généralement répétitive : on n’est pas sur un mélange aléatoire de fibres longues et de gros copeaux, mais sur un dépôt plus homogène, qui se tient en petit tas.

La taille se situe fréquemment dans le registre du très petit : environ 1 mm pour des granulés typiques, parfois moins lorsqu’il s’agit d’une poussière très fine. La texture est sèche, friable, et se disperse facilement sous le doigt si on la manipule, ce qui explique pourquoi un dépôt peut s’étaler rapidement si on le balaie.

  • Aspect “granuleux” : sensation de grains réguliers plutôt qu’une poudre uniforme.
  • Homogénéité : particules proches en taille, dépôt cohérent en petit amas.
  • Texture sèche : se casse et se disperse facilement, sans effet collant.

Ce type de description doit rester factuel : on caractérise ce qui est visible, sans conclure à l’espèce sur la seule base de l’aspect. La forme et la texture orientent, elles ne “prouvent” pas à elles seules.

Un dépôt “mélangé” n’est pas un bon signe pour la piste termite. Quand tu vois un mélange de fibres longues, de morceaux irréguliers et de poudre hétérogène, l’hypothèse d’un résidu mécanique (ponçage, perçage, frottement) reste souvent plus crédible qu’un frass homogène.

Couleur des granulés : ce que ça peut indiquer (sans sur-interpréter)

La couleur varie beaucoup : on rencontre des dépôts beige clair, ocre, brun, parfois plus foncés selon le bois attaqué ou les matériaux en présence. Cette variation est normale, parce que la couleur reflète en grande partie le support consommé.

La seule lecture fiable de la couleur consiste à l’utiliser comme un indice de cohérence : si le dépôt reprend une teinte proche du bois, ou des éléments bois environnants, la piste “résidu de bois” devient logique. En revanche, une couleur très blanche, très plâtreuse ou très grise peut orienter vers un autre type de poussière, notamment si l’environnement immédiat comporte des enduits ou des joints.

  • Beige à brun : compatible avec un support bois, sans conclure sur l’espèce.
  • Teinte proche du bois : cohérence possible entre dépôt et matériau attaqué.
  • Très blanc / très gris : cohérence moins évidente avec un frass de cellulose.

La couleur seule ne doit jamais être utilisée comme un “diagnostic”. Elle sert à vérifier si le dépôt est logique par rapport au support, pas à affirmer une origine sans autres indices.

Couleur = reflet du support, pas signature termite. Sur le terrain, deux dépôts très différents en teinte peuvent provenir d’une même logique d’attaque si les bois consommés ne sont pas les mêmes (bois clair vs bois ancien plus foncé).

Excréments “frais” ou anciens : indices d’activité récente

La notion de “frais” ne se lit pas comme pour des déjections animales. Ici, ce qui compte, c’est l’état du dépôt et son comportement dans le temps. Un dépôt récent est généralement sec mais net, avec des grains bien dessinés, non tassés, et un tas qui garde une forme identifiable.

Un dépôt ancien, lui, est souvent plus dispersé, mélangé à d’autres poussières domestiques, parfois tassé par le passage, ou partiellement absorbé dans des joints, des rainures, des tapis. Plus le dépôt est ancien, plus la lecture devient difficile, car il se confond avec l’environnement.

Indice visuel Dépôt plutôt récent Dépôt plutôt ancien
Contour du tas Net, localisé Diffus, étalé
Aspect des grains Bien visibles, réguliers Mélangés, moins lisibles
Interaction avec l’environnement Peu contaminé par d’autres poussières Contaminé (ménage, passage, fibres)

Ces indices servent à qualifier le dépôt, pas à dater précisément une infestation. La seule lecture vraiment utile pour l’activité récente reste l’observation d’un dépôt qui se reforme au même endroit, après un nettoyage prudent et contrôlé.

Un dépôt qui “revient” au même point est un marqueur d’activité. Quand les particules se reforment à l’aplomb d’un élément bois, la logique terrain est simple : il existe un point de sortie et une source immédiatement au-dessus ou derrière.

Une fois l’aspect décrit, l’étape suivante consiste à relier ces dépôts aux zones où ils apparaissent le plus souvent dans un logement. L’emplacement est l’un des éléments les plus parlants pour orienter un diagnostic terrain.

Cette lecture “aspect + emplacement” permet ensuite de réduire fortement les confusions avec des poussières domestiques ou des résidus de travaux, sans tirer de conclusions excessives.

Excréments de termites au pied d’une plinthe avec pièce de 1€
Excréments de termites dépôt fin et poussiéreux
Gros plan excréments de termites grains réguliers

Un technicien est-il disponible près de chez vous ?

Entrez votre code postal pour le savoir immédiatement.

Appelez pour un devis téléphonique GRATUIT & IMMEDIAT.
(appel non surtaxé - 7J/7 de 8h à 21h)

09 70 79 79 79
OU

Demande de rappel enregistrée !

Merci ! Votre demande a bien été prise en compte. Un conseiller vous rappelle très prochainement.

Où trouve-t-on les excréments de termites dans un logement ?

La localisation d’un dépôt est souvent plus parlante que sa quantité. Un tas qui apparaît toujours au même endroit n’est pas “répandu au hasard” : il indique une zone de rejet et, juste au-dessus ou juste derrière, un élément bois à vérifier.

Les termites restent discrets, mais leurs rejets suivent une logique simple : ils sortent là où le matériau offre un passage. Lire correctement l’emplacement permet d’éviter les fausses pistes et de concentrer l’inspection au bon endroit.

Tas au sol, plinthes, menuiseries : les zones les plus typiques

Quand des excréments sont visibles, ils se retrouvent souvent au pied d’un élément bois : plinthe, chambranle, encadrement de porte, bas de meuble fixé, montant de fenêtre. La raison est mécanique : le dépôt tombe à l’aplomb d’un point de sortie situé dans l’élément attaqué, puis s’accumule sur une surface plane (carrelage, parquet, seuil, tablette).

Les plinthes sont un cas fréquent, parce qu’elles offrent à la fois un volume creux, des joints, et parfois des passages discrets vers l’arrière. Les menuiseries (portes, fenêtres, placards) jouent le même rôle : elles concentrent du bois, des assemblages, et des zones où un micro-orifice peut passer inaperçu.

  • Pied de plinthe : dépôt localisé, souvent aligné sur une jonction ou un angle.
  • Bas de chambranle : tas centré sous un montant, au niveau des angles.
  • Sous une menuiserie : près d’un seuil, d’un rail, d’un cadre de fenêtre.
  • Au pied d’un meuble fixé : surtout si le meuble est adossé à un mur et cache la zone.

Le repère le plus fiable reste la répétition : un dépôt qui se reforme à un endroit précis oriente vers une source stable dans le même élément bois. À l’inverse, un dépôt dispersé sur plusieurs zones sans logique d’aplomb correspond plus souvent à une poussière de surface.

Le tas “au pied d’un seul montant” est rarement neutre. Quand l’accumulation est centrée sous un chambranle ou un encadrement, l’axe prioritaire d’inspection est vertical : l’élément au-dessus est souvent plus informatif que le sol lui-même.

Trous d’éjection et bois attaqué : lire l’emplacement correctement

Un dépôt au sol a presque toujours un lien avec un point de sortie : micro-orifice, fente, joint ouvert, petit jour dans un assemblage. L’objectif n’est pas de “chercher partout”, mais de remonter du tas vers la zone d’éjection en restant à l’aplomb et en inspectant les lignes de faiblesse du bois.

Sur un bois attaqué, on observe souvent des signes discrets autour des zones d’éjection : joint qui poudre, fissure qui relâche des particules, arête d’assemblage qui laisse sortir un résidu. L’élément essentiel, c’est la cohérence entre le dépôt et le matériau : si le tas se forme sous une zone sans bois au-dessus, la piste termite devient moins logique.

Ce que tu vois Ce que ça suggère Zone à inspecter en priorité
Tas centré au pied d’un montant Point de sortie au-dessus / derrière Assemblages, joints, fissures sur l’axe vertical
Dépôt en ligne le long d’une plinthe Sortie diffuse par joint ou fente continue Jonction plinthe/mur, angles, points de rupture
Poussière dispersée sans point clair Lecture moins fiable à ce stade Chercher d’abord l’élément bois au-dessus

Le principe reste constant : le sol montre le résultat, le bois montre la source. Tant qu’un point de sortie n’est pas repéré, la lecture de l’emplacement doit rester prudente et limitée à ce qui est cohérent.

Un tas net au sol a souvent une “verticalité”. En inspection, on gagne du temps en raisonnant à l’aplomb exact du dépôt : la sortie est rarement à plus de quelques dizaines de centimètres, sauf si une moulure ou un assemblage dévie les particules.

Charpentes, combles, caves : observations fréquentes sur le terrain

Dans les combles et sur les charpentes, les dépôts peuvent apparaître sur des surfaces horizontales proches du bois : entrait, panne, solivage, plancher de combles, dessus d’isolant ou de plaques. Le point commun est simple : ces zones offrent un “réceptacle” où les particules restent visibles, surtout quand personne ne nettoie régulièrement.

En cave ou en sous-sol, la lecture est plus délicate, parce que l’humidité et les poussières ambiantes brouillent les indices. Cela dit, un dépôt cohérent au pied d’un élément bois (poteau, habillage, coffrage) ou sous une zone de plancher peut rester un signal exploitable, à condition de le relier à un support bois précis.

  • Combles : dépôts repérables sur surfaces peu touchées (isolant, plancher, entraits).
  • Charpente : particules sous une zone bois, souvent près d’un assemblage.
  • Cave / sous-sol : indices visuels moins nets, nécessité de relier dépôt et support.

Dans ces zones techniques, la meilleure lecture reste la même : un dépôt qui s’accumule “à l’aplomb” d’un bois précis a plus de valeur qu’une poussière diffuse. L’environnement peut masquer, mais il ne crée pas un tas régulier sans source cohérente.

Les combles sont un révélateur. Un dépôt visible sur un isolant ou un plancher de combles est souvent un indice plus lisible qu’en pièce de vie, parce que la zone est rarement nettoyée et les particules y restent en place.

Après la localisation, l’étape suivante consiste à trancher les confusions les plus fréquentes. C’est souvent là que se joue la qualité du diagnostic, parce que de nombreux dépôts “ressemblent” au frass au premier regard.

Une comparaison structurée permet d’éviter les erreurs classiques et de basculer rapidement vers une hypothèse solide, ou au contraire d’écarter la piste termite sans interprétation forcée.

Excréments de termites ou autre chose : éviter les confusions

Un dépôt au sol peut se ressembler d’un logement à l’autre, alors que son origine n’a rien à voir. L’erreur classique consiste à s’arrêter à l’idée “ça vient du bois” sans qualifier la forme, la cohérence et la logique d’emplacement.

Pour rester fiable, il faut comparer ce qui est visible à des profils de dépôts très concrets. Le bon tri ne repose pas sur une impression, mais sur des critères répétables : homogénéité, granulométrie, présence de fibres, forme du tas, et cohérence avec un support bois au-dessus.

Tableau comparatif : excréments de termites vs sciure vs poussière de bois

Les termites produisent un dépôt lié à une activité interne, alors que la sciure et la poussière de bois sont souvent des résidus mécaniques ou domestiques. La différence la plus utile n’est pas “bois ou pas bois”, mais la régularité et la structure du dépôt.

Critère terrain Excréments de termites (frass) Sciure (résidu mécanique)Poussière de bois (domestique)
Aspect global Granulés ou particules répétitivesMélange de copeaux + poudreFine, diffuse, peu structurée
Homogénéité Assez uniforme en tailleTrès variable, irrégulierVariable, mais souvent très fine
Présence de fibres longuesRare Fréquente (copeaux, filaments)Possible mais peu structurée
Forme du dépôt Tas localisé à l’aplombSous une zone de travailFilm diffus, s’étale partout
Cohérence avec le contexteSans travaux récents, dépôt qui peut réapparaître Travaux / bricolage souvent présentsNettoyage, frottements, vieillissement
Excréments de termites (frass)
Critère terrain Ce que tu observes
Aspect global Granulés ou particules répétitives
Homogénéité Assez uniforme en taille
Présence de fibres longues Rare
Forme du dépôt Tas localisé à l’aplomb
Cohérence avec le contexte Sans travaux récents, dépôt qui peut réapparaître
Sciure (résidu mécanique)
Critère terrain Ce que tu observes
Aspect global Mélange de copeaux + poudre
Homogénéité Très variable, irrégulier
Présence de fibres longues Fréquente (copeaux, filaments)
Forme du dépôt Sous une zone de travail
Cohérence avec le contexte Travaux / bricolage souvent présents
Poussière de bois (domestique)
Critère terrain Ce que tu observes
Aspect global Fine, diffuse, peu structurée
Homogénéité Variable, mais souvent très fine
Présence de fibres longues Possible mais peu structurée
Forme du dépôt Film diffus, s’étale partout
Cohérence avec le contexte Nettoyage, frottements, vieillissement
Comparatif visuel dépôts au sol souvent confondus avec excréments de termites, sciure, poussière et crottes de rongeurs

Ce tableau sert à trier par cohérence et par forme. La lecture la plus solide combine toujours aspect du dépôt et support au-dessus : un tas localisé sous un élément bois précis a plus de valeur qu’une poussière diffuse sans point d’aplomb.

Le critère le plus discriminant reste la “forme de dépôt”. Un tas concentré qui se forme à un point stable se lit différemment d’une poussière de bois qui se dépose en film sur plusieurs surfaces.

Différence avec les déjections de rongeurs et autres insectes xylophages

La confusion avec des déjections de rongeurs arrive quand le lecteur regarde uniquement “la présence de petits éléments au sol”. Or, les crottes de rongeurs ont une logique de forme et de matière très différente : elles sont compactes, souvent allongées, et n’ont pas l’aspect granuleux “en grains” d’un dépôt de frass. La dispersion n’est pas non plus la même : des déjections se retrouvent souvent sur des trajets, près d’un mur, dans un placard, autour d’un point alimentaire, pas uniquement à l’aplomb d’un élément bois.

La confusion avec d’autres insectes xylophages est plus délicate, parce que certains produisent aussi des rejets liés au bois. La bonne approche consiste à rester sur des critères simples : présence de fibres longues, forme du dépôt, et cohérence avec un point de sortie visible. Certains insectes laissent un dépôt plus “poudreux” et moins granuleux, d’autres génèrent une poussière très fine qui se glisse dans les fissures, ce qui n’a pas la même lecture terrain qu’un tas net.

  • Rongeurs : éléments compacts, souvent allongés, logique de trajet et de zones de passage.
  • Insectes du bois : dépôts liés à un point de sortie, cohérence avec un support bois.
  • Dépôts domestiques : diffusion large, peu de point d’aplomb, contexte de poussière générale.

Le point clé est de ne pas confondre “petit au sol” avec “même origine”. Un dépôt lié au bois se lit d’abord par l’aplomb et le support, alors qu’un dépôt biologique animal se lit par des zones de passage et de vie.

Un dépôt sous un bois précis oriente vers le matériau, pas vers une zone de passage. Si l’amas est centré au pied d’un chambranle ou d’une plinthe, la logique prioritaire reste l’élément bois au-dessus, pas une “piste” comme on le ferait avec des rongeurs.

Les erreurs d’identification les plus fréquentes en habitation

Les erreurs viennent rarement d’un manque d’attention, mais d’un mauvais critère de tri. Beaucoup de personnes concluent “termites” dès qu’elles voient une poussière près du bois, alors qu’un dépôt de travaux, un frottement de plinthe ou une usure de menuiserie peut produire des résidus similaires.

Une autre erreur consiste à se baser sur un seul indice isolé. Un dépôt, même très évocateur, ne remplace pas une lecture cohérente : forme du dépôt, répétition au même endroit et support bois cohérent. Sans cette cohérence, le risque est de partir sur une fausse piste et de perdre du temps.

  • Confondre toute poussière de bois avec du frass sans regarder l’homogénéité.
  • Oublier le contexte : travaux récents, ponçage, meuble déplacé, frottement.
  • Ignorer l’aplomb : dépôts diffus interprétés comme “source bois” sans élément au-dessus.
  • Nettoyer trop vite et perdre la possibilité de relier le dépôt à un point de sortie.

Le tri fiable repose sur une méthode simple : qualifier le dépôt, vérifier l’aplomb, puis observer si le phénomène se répète. Ce sont des critères concrets, qui évitent les diagnostics “à l’impression”.

Le faux positif le plus courant : la sciure “de vie quotidienne”. Une menuiserie qui frotte, une plinthe qui s’effrite, un vieux bois qui poudre peuvent produire des dépôts réguliers. Sans point de sortie identifiable et sans répétition stable, la prudence reste de mise.

Une fois les confusions écartées, l’enjeu n’est plus “à quoi ça ressemble”, mais ce que ces dépôts permettent de déduire sur la situation. C’est là que l’on passe d’une observation à une lecture terrain cohérente.

À ce stade, le raisonnement se fait avec des niveaux de suspicion et des limites claires, pour rester utile sans affirmer au-delà de ce que le dépôt permet réellement.

Que révèlent ces excréments sur la présence de termites ?

Un dépôt cohérent ne donne pas un “diagnostic” à lui seul, mais il permet d’évaluer un niveau de suspicion. La différence se joue sur des éléments simples : quantité, localisation, régularité des grains, et surtout réapparition au même point.

L’objectif n’est pas de sur-interpréter un tas isolé, mais d’identifier ce que ce signe permet d’affirmer, et ce qu’il ne permet pas. Cette limite est importante, parce qu’un même dépôt peut être très évocateur ou au contraire sans valeur selon le contexte.

Grille terrain : niveau de suspicion selon quantité et réapparition

La quantité seule n’est pas un indicateur fiable. Un petit dépôt peut correspondre à une activité réelle, alors qu’un dépôt plus important peut être un résidu mécanique resté en place. Le critère qui donne le plus de valeur au signe est la répétition au même endroit : un dépôt qui réapparaît, au même point d’aplomb, indique une source active ou un point de rejet récurrent.

Cette grille terrain aide à classer le niveau de suspicion sans faire de promesse. Elle sert à décider si l’on reste en observation, si l’on cherche un point de sortie, ou si une inspection devient immédiate.

Grille terrain — Niveau de suspicion à partir d’un dépôt compatible frass
Niveau Ce que tu observes Lecture terrain
Faible Très petit dépôt isolé, non reproductible, contexte de poussières/travaux possible Signe faible si aucune cohérence d’aplomb ni répétition
Élevé Tas localisé à l’aplomb d’un élément bois, grains homogènes, pas de contexte mécanique évident Signe cohérent, recherche d’un point de sortie pertinente
Très élevé Réapparition au même point après nettoyage contrôlé, dépôt net et répétitif Activité ou point de rejet actif probable, inspection rapide justifiée

Cette grille ne remplace pas une vérification sur place, mais elle permet de hiérarchiser. Dès que la réapparition est constatée, le dépôt devient un indice fort, car il traduit une source qui continue de produire des particules.

Le marqueur le plus solide n’est pas la quantité, mais la répétition. Un dépôt qui se reforme au même point d’aplomb donne une information exploitable : il existe un point de rejet actif dans l’élément bois correspondant.

Bois sec vs souterrains : ce que l’excrément peut (ou ne peut pas) suggérer

Certains dépôts de type “granulés” orientent plus facilement vers des termites qui travaillent dans du bois relativement sec, parce que les particules sont expulsées vers l’extérieur et tombent au sol. Dans cette configuration, un tas net au pied d’une menuiserie ou sous une zone bois peut être cohérent avec un mode d’attaque “interne” et un rejet régulier.

À l’inverse, avec des termites souterrains, l’absence de dépôt au sol est fréquente, parce que l’activité se déroule dans des circuits confinés, avec des matériaux humides, des galeries et des zones où les particules ne “sortent” pas en tas. Cela signifie qu’un dépôt visible peut arriver, mais il ne constitue pas une signature automatique de “souterrain” ou “bois sec”.

  • Dépôt en granulés bien formés : cohérence possible avec un rejet expulsé hors du bois.
  • Pas de dépôt visible : compatible avec une activité souterraine ou confinée.
  • Conclusion par l’excrément seul : non fiable sans autres indices.

Le dépôt peut donc orienter, mais il ne permet pas d’identifier à coup sûr le type de termites. La lecture la plus prudente consiste à utiliser l’excrément comme un signal d’activité potentielle, puis à rechercher des indices complémentaires cohérents, sans sortir du cadre de ce que le dépôt permet réellement.

Le dépôt dit “par où ça sort”, pas “quelle espèce c’est”. Sur le terrain, l’excrément sert surtout à repérer une zone de rejet et un support à inspecter, bien plus qu’à trancher un type de termite à lui seul.

Une fois le niveau de suspicion posé, l’étape suivante consiste à agir correctement dès les premières minutes, sans détruire les indices ni disperser le dépôt. C’est ce qui évite les erreurs qui compliquent un diagnostic.

Les bons gestes se jouent sur la méthode : préserver, localiser, documenter, puis faire vérifier quand les signaux deviennent solides.

Que faire immédiatement quand on trouve des excréments de termites ?

Les premières minutes comptent, parce que le dépôt se détruit vite et qu’un nettoyage réflexe efface l’information la plus utile : l’aplomb et la cohérence avec un élément bois. L’objectif immédiat est simple : documenter, prélever, repérer, puis protéger la zone sans disperser.

Les étapes ci-dessous sont volontairement très pratiques. Un courant d’air, un passage d’aspirateur ou un chiffon humide suffisent à transformer un dépôt localisé en poussière diffuse, donc en signal beaucoup moins exploitable.

Étapes immédiates à suivre, dans l’ordre, sans disperser

Ce protocole permet de garder un maximum d’informations sans matériel spécialisé. Il faut avancer calmement, sans aspirateur, sans balai sec, sans nettoyage humide.

  1. Stopper le réflexe “ménage” : ne touche pas au dépôt, ne souffle pas dessus, ne passe pas de chiffon. Évite les courants d’air directs sur la zone.
  2. Éclairer correctement : utilise une lampe en éclairage rasant. Ce type de lumière fait ressortir les grains et la forme du tas.
  3. Photographier en 3 plans : prends une photo large de la zone, une photo montrant le dépôt et l’élément bois au-dessus, puis une photo rapprochée nette du dépôt.
  4. Ajouter une échelle visible : place une pièce (1€ / 2€) ou une règle à côté du dépôt, sans le toucher. La taille réelle des grains change complètement la lecture.
  5. Noter les informations factuelles : date, heure, pièce, emplacement précis, et présence éventuelle de travaux récents (ponçage, perçage, pose de plinthe, déplacement de meuble).
  6. Repérer l’aplomb : observe ce qui se trouve juste au-dessus du tas. Un dépôt localisé indique souvent une zone de rejet dans la plinthe, un chambranle, un encadrement ou une menuiserie.
  7. Prélever un échantillon propre : récupère une très petite quantité avec une feuille pliée ou une carte rigide. Stocke dans un sachet propre ou une boîte propre et étiquette pièce + emplacement.
  8. Protéger la zone : si le dépôt est dans un passage, couvre-le avec une feuille de papier ou un carton posé délicatement, sans frotter, pour éviter l’écrasement et la dispersion.

Ces étapes ne servent pas à poser un diagnostic “sur photo”, mais à conserver des éléments fiables : un dépôt localisé, des images exploitables et un échantillon propre. C’est ce qui permet ensuite une lecture sérieuse sans partir sur une impression.

La photo avec une échelle visible (pièce ou règle) est celle qui aide le plus. Sans échelle, un dépôt “fin” peut être sur-interprété, alors que la taille réelle des grains est un critère concret.

Vérifications visuelles utiles sur place, sans modifier la zone

Après documentation et prélèvement, certaines vérifications restent possibles, à condition de ne pas transformer l’état du bois ni l’état du dépôt. Le but est de vérifier la cohérence entre le tas et un support bois, pas de provoquer une réaction.

  • Regarder l’élément bois au-dessus : plinthe, chambranle, encadrement, menuiserie, meuble fixé, avec un éclairage rasant.
  • Observer les joints et assemblages : angles, jonctions, fissures, coupes, zones où un micro-orifice peut exister.
  • Noter le contexte mécanique possible : frottement de porte, plinthe qui s’effrite, bricolage récent, meuble déplacé.
  • Limiter les manipulations : pas de grattage, pas de démontage agressif, pas de test au chiffon.

Si aucun point de sortie n’est visible, cela ne permet pas de conclure. Beaucoup d’orifices sont minuscules et cachés dans un joint ou derrière une moulure. Dans ce cas, la valeur du dépôt tient surtout à sa localisation et à sa répétition.

L’éclairage rasant fait ressortir les micro-détails. Une fissure qui poudre ou un petit jour d’assemblage se voit souvent en quelques secondes avec une lampe, alors qu’un éclairage plafond laisse tout “plat”.

Ce qu’il ne faut surtout pas faire

Ces erreurs sont fréquentes, parce qu’elles donnent une impression d’action immédiate. En réalité, elles détruisent l’indice, dispersent les particules ou masquent la zone source.

  1. Aspirer : le dépôt disparaît, la zone d’aplomb devient illisible, et des particules fines se dispersent.
  2. Balayer à sec : le tas se transforme en poussière diffuse, souvent étalée dans les joints et sur la plinthe.
  3. Nettoyer à l’eau : le dépôt se colle, se mélange à d’autres salissures et devient difficile à lire.
  4. Pulvériser un insecticide “au hasard” : action superficielle, sans effet fiable sur une activité interne dans le bois.
  5. Souffler, secouer, frotter : un geste rapide suffit à perdre le point de dépôt et sa forme.
  6. Démonter brutalement : tu peux fabriquer une poussière mécanique qui brouille l’origine et fragiliser un bois déjà atteint.

La règle est nette : préserver l’information tant que la source n’est pas identifiée. Un dépôt localisé vaut plus qu’un nettoyage rapide, parce qu’il guide la suite de l’inspection et évite les actions inutiles.

Un spray de surface ne traite pas une activité interne. Quand un dépôt est lié au bois, l’enjeu est la source dans le matériau, pas l’élimination visuelle du tas au sol.

Une fois la zone documentée et sécurisée, la suite logique consiste à passer du constat à la réponse adaptée, en visant l’arrêt de l’activité plutôt que le dépôt lui-même.

C’est ce raisonnement qui permet de choisir une action cohérente sans perdre de temps sur des gestes qui rassurent mais n’apportent rien.

Comment éliminer le problème à la source (traitements adaptés) ?

Un dépôt au sol peut disparaître en deux minutes, mais l’activité dans le bois continue tant que la colonie n’est pas neutralisée ou isolée. Le traitement utile vise la source : les individus qui se nourrissent et leurs circuits d’accès, pas le tas visible.

Dans un logement, une réponse efficace repose sur une méthode adaptée au contexte et au diagnostic professionnel. Les termites restent cachés, travaillent à l’intérieur et évitent la lumière. Un traitement cohérent doit donc viser l’activité réelle, pas une surface.

Pourquoi les solutions “maison” ne règlent pas une activité termite

Les solutions maison échouent le plus souvent parce qu’elles agissent en surface, alors que l’activité se déroule dans le bois, derrière une plinthe, dans un doublage, sous un plancher ou dans une menuiserie. Un mélange ménager, un répulsif improvisé ou un spray grand public ne suit pas les galeries et n’atteint pas la zone où les termites travaillent.

Autre point concret : même si un produit touche quelques individus, cela ne suffit pas à arrêter l’activité globale. La majorité des termites reste protégée dans la structure, et la colonie continue à se nourrir ailleurs. Dans ce contexte, l’effet le plus fréquent est un retard : le dépôt est nettoyé, l’inquiétude baisse, mais l’attaque progresse.

Une action immédiate utile à ce stade concerne surtout la gestion des indices : photos nettes, échantillon propre, repérage précis. Pour l’élimination, il faut une méthode qui traite l’accès et l’activité interne, avec des produits et des mises en œuvre conçus pour ce nuisible.

Un nettoyage enlève le symptôme, pas la cause. Si le dépôt est lié à une attaque, le tas au sol n’est que la partie visible. L’activité reste dans le bois tant qu’elle n’est pas traitée à la source.

Traitements professionnels : appâts, injection, barrières

Les traitements professionnels reposent sur des logiques différentes, choisies selon l’accès, la configuration du logement, la zone concernée et la possibilité ou non de traiter le bois directement. Le point commun est constant : couper l’activité et bloquer la progression, avec une méthode adaptée au terrain.

Appâts anti-termites : logique et usage terrain

Les appâts reposent sur un principe d’élimination progressive. Le produit est consommé puis transféré, ce qui permet d’agir au-delà des individus visibles et de viser la dynamique de colonie. Cette approche est pertinente quand l’activité est diffuse ou quand un traitement direct du bois n’est pas réaliste dans l’immédiat.

Sur le terrain, le résultat dépend surtout du positionnement et du suivi technique. Si un appât est mal placé, il ne “capte” pas le passage. À l’inverse, un point correctement implanté sur une zone de circulation donne une action plus cohérente, parce qu’il s’aligne sur la logique du nuisible.

Un appât efficace se place sur un passage, pas sur un doute. La valeur de cette méthode vient du repérage des zones de circulation et de la cohérence d’implantation, pas d’un “essai” posé au hasard.

Injection dans le bois : quand le support est accessible

L’injection vise un bois ou une zone structurelle précise, avec un traitement destiné à pénétrer le matériau et à atteindre l’activité interne. Cette méthode est utilisée quand un élément est identifié comme attaqué et accessible, et quand une action directe sur le support est possible sans démontage disproportionné.

Le point clé est la lecture de la zone à traiter. Une injection efficace se raisonne sur le volume de bois, ses assemblages, ses accès et la probabilité de galeries internes. Un traitement mal positionné peut toucher une partie saine et laisser la zone active intacte, d’où l’importance d’une approche terrain rigoureuse.

Injection ne veut pas dire “un trou et c’est réglé”. L’efficacité dépend de la zone ciblée et de la logique d’implantation dans le bois, en lien avec l’attaque réelle.

Barrières chimiques : bloquer l’accès et protéger la structure

Les barrières chimiques visent à créer une zone de protection qui limite l’accès des termites à la structure, notamment via le sol ou les points d’entrée. Cette approche est utilisée pour protéger un périmètre, traiter des interfaces sensibles ou sécuriser des zones de contact où les termites passent.

La logique est défensive et structurante : on cherche à empêcher la progression et à réduire les points d’entrée. L’efficacité tient à la continuité et à la cohérence de la barrière. Une protection “par morceaux” laisse des passages, et un passage suffit à maintenir l’activité.

Une barrière n’a de valeur que si elle est continue. Une seule zone non protégée peut suffire à maintenir un accès. La cohérence du périmètre est l’élément déterminant.

Le choix entre appâts, injection et barrière dépend du contexte réel : accessibilité des bois, structure du logement, indices disponibles et logique de circulation. Une méthode efficace est celle qui colle au terrain, pas celle qui “semble” la plus simple.

Après cette étape, la suite logique est de savoir quand une intervention professionnelle par une entreprise agréée devient immédiate, et sur quels signaux concrets s’appuyer pour ne pas laisser l’activité s’installer.

Prévenir le retour et limiter les conditions favorables

La prévention ne consiste pas à “traiter pour être tranquille”, mais à réduire les conditions qui rendent une attaque possible ou durable. Dans un logement, la majorité des situations à risque s’explique par des points très concrets : humidité persistante, bois en contact avec des zones humides, stockage de bois mal géré, accès facilités par des jonctions non surveillées.

L’objectif est de rendre l’environnement moins favorable et de repérer tôt les signaux faibles. Une prévention efficace se joue sur des corrections simples, appliquées avec régularité, sans promesse irréaliste.

Humidité, bois en contact, stockage : corrections simples mais efficaces

L’humidité est un facteur qui pèse lourd, parce qu’elle entretient des zones de bois fragilisé et des interfaces où les nuisibles peuvent rester actifs sans être visibles. Une fuite lente sous évier, une ventilation insuffisante dans une salle d’eau, une condensation régulière sur un mur froid ou un sous-sol humide créent un contexte favorable, même dans un logement propre.

Le deuxième point est le contact. Un bois qui touche une zone humide, un sol, un mur qui prend l’eau, ou un point où l’humidité remonte, devient une zone à surveiller. Ce n’est pas une théorie : sur le terrain, les attaques se lisent souvent à proximité d’un défaut simple et durable, pas d’un événement exceptionnel.

Enfin, le stockage de bois et d’objets cellulose compte plus qu’on ne l’imagine. Entreposer des bûches, des chutes de bois, des cartons épais ou des meubles non utilisés dans une cave humide ou collés contre un mur crée une réserve de matière et des zones difficiles à inspecter.

  1. Corriger toute humidité durable : fuite, infiltration, condensation, ventilation défaillante, odeur persistante d’humide.
  2. Éviter le bois en contact direct avec un sol humide, un mur qui prend l’eau, ou une zone de remontées.
  3. Gérer le stockage : bois de chauffage, cartons, meubles stockés, chutes de bois, surtout en cave ou garage.
  4. Limiter les zones “invisibles” : meubles collés au mur, plinthes masquées, recoins non inspectés pendant des années.

Ces corrections restent simples, mais leur efficacité vient de la constance. Un défaut d’humidité “petit” mais permanent crée plus de risque qu’un épisode ponctuel. Et un stockage mal placé, même temporaire, suffit à créer une zone hors contrôle.

Le risque augmente quand la zone devient impossible à regarder. Un mur caché par du stockage, un sous-sol encombré ou une plinthe inaccessible créent des mois sans visibilité. La prévention la plus utile garde des zones inspectables.

Check-list d’inspection périodique dans un logement français

Une inspection périodique n’a pas besoin d’être longue. Le but est de vérifier quelques points fixes, toujours les mêmes, pour repérer une anomalie tôt. Cette check-list est pensée pour un logement français standard : appartement avec plinthes et menuiseries, ou maison avec cave, garage, combles.

  1. Plinthes et bas de murs : angles, jonctions, zones derrière meubles fixes, bas de chambranles.
  2. Menuiseries : encadrements de portes et fenêtres, seuils, montants, placards intégrés.
  3. Pièces humides : dessous d’évier, arrière de lave-linge, salle d’eau, WC, zones de condensation.
  4. Zones techniques : cave, garage, cellier, coffrages, trappes, doublages accessibles.
  5. Combles et charpente : surfaces horizontales peu nettoyées, bois visibles, zones d’assemblage.
  6. Stockage : cartons, bois, meubles stockés, en particulier si collés à un mur ou posés au sol.
  7. Signaux à noter : dépôt localisé compatible frass, réapparition au même point, bois qui poudre, humidité anormale.

Le point essentiel est la régularité. Une inspection courte, faite à intervalles fixes, permet de voir ce qui change. Un logement stable ne “produit” pas soudainement un dépôt localisé au même endroit sans raison.

La check-list est plus utile quand elle reste identique. Revenir sur les mêmes zones permet de repérer une nouveauté immédiatement, là où une inspection aléatoire donne moins de comparaison.

Ces mesures ne remplacent pas un traitement quand une activité est suspectée, mais elles réduisent fortement les situations favorables et les “angles morts” dans lesquels une attaque peut évoluer sans être vue.

La logique de prévention est simple : limiter l’humidité, limiter les contacts à risque, garder les zones visibles, et réagir vite dès qu’un signal se répète.

Excréments de termites : faire intervenir Solution Nuisible pour traiter à la source

Quand des excréments de termites apparaissent dans un logement, le sujet n’est plus le dépôt au sol, mais l’activité derrière. Solution Nuisible intervient avec une logique terrain : confirmer l’origine, localiser les zones actives, puis appliquer un traitement professionnel adapté à la configuration (boiseries, planchers, combles, sous-sols). Nos techniciens sont formés, expérimentés et équipés pour traiter les xylophages avec des méthodes qui visent la source, pas l’apparence.

Nos interventions s’appuient sur des protocoles utilisés par les professionnels : repérage précis, choix de stratégie (appâts, injection, barrières selon le contexte), mise en œuvre propre et contrôlée, puis recommandations concrètes pour éviter les conditions favorables (humidité, stockage, zones aveugles). Nous utilisons du matériel et des produits réservés aux professionnels, sélectionnés pour leur efficacité sur le terrain et leur pertinence selon le bâti. L’intervention est possible partout en France grâce à notre réseau de techniciens partenaires, ce qui permet une prise en charge rapide, même hors grandes villes.

Avant toute décision, nous proposons deux avis téléphoniques gratuits, immédiats, personnalisés et sans engagement. L’objectif est simple : analyser votre situation à partir de vos éléments (photos, localisation, contexte), vous dire ce qui est cohérent ou non, et vous orienter vers la bonne réponse sans détour.

Pour contacter Solution Nuisible, appelez le 09 70 79 79 79 ou utilisez notre formulaire de rappel. Avant 8h et après 21h, le formulaire est la voie la plus directe pour être recontacté rapidement.

? Questions – Réponses (FAQ)

Les excréments de termites sont-ils dangereux pour la santé ?

En pratique, les excréments de termites ne sont pas un poison. Le risque principal est mécanique : poussières fines et particules qui peuvent irriter des personnes sensibles si le dépôt est remué, aspiré ou dispersé. Le vrai problème reste indirect : un dépôt cohérent peut signaler une activité dans le bois, donc un risque structurel plus qu’un risque sanitaire.

Pourquoi les excréments apparaissent parfois seulement après avoir déplacé un meuble ?

Parce que le meuble masque souvent la zone de chute et empêche de voir l’aplomb. Une fois déplacé, le dépôt devient visible sur le sol ou dans l’angle. Autre cas fréquent : le déplacement crée un léger courant d’air ou une vibration qui libère des particules déjà présentes dans une jonction, ce qui donne l’impression d’une “apparition” alors que le dépôt était simplement caché ou retenu.

Est-ce que les excréments de termites peuvent contaminer des aliments dans un placard ?

Le scénario le plus réaliste est une contamination par retombée : si un dépôt tombe dans un placard, il peut salir des emballages ou des surfaces. En revanche, ce n’est pas une “contamination” au sens biologique comme avec des nuisibles alimentaires. La règle simple reste de protéger les denrées : boîtes hermétiques et nettoyage doux des surfaces sans disperser la poussière.

Est-ce que l’odeur peut aider à reconnaître un dépôt lié aux termites ?

Très rarement. Une odeur n’est pas un critère fiable pour attribuer un dépôt aux termites. Si une odeur existe, elle vient souvent du contexte : humidité, bois qui prend l’eau, zone confinée, placard peu ventilé. Pour trier correctement, l’odeur apporte peu ; la lecture passe plutôt par la cohérence du dépôt et son emplacement.

Les excréments de termites ont-ils une odeur particulière, ou aucune ?

Le plus souvent, aucune odeur nette. Quand une odeur est perçue, elle correspond plutôt à un environnement humide ou à un bois dégradé, pas à une signature “termites”. Une odeur seule ne permet pas de conclure, et elle ne doit pas être utilisée comme argument principal.

Est-ce que le dépôt peut apparaître uniquement la nuit ou sur certaines périodes ?

Le dépôt n’apparaît pas “la nuit” comme un phénomène visible en temps réel. Il peut en revanche devenir perceptible par périodes : après des vibrations (portes, pas), après un changement de ventilation, ou quand des particules finissent par tomber d’un point de sortie. L’impression de période vient souvent du rythme de chute et du fait que le dépôt n’est remarqué qu’au moment où il devient visible.

Est-ce que la présence d’excréments signifie que la structure est déjà fragilisée ?

Pas automatiquement. Un dépôt peut correspondre à une activité localisée, sans qu’une pièce soit déjà dangereuse. En revanche, le dépôt indique qu’il se passe quelque chose dans un support, donc la question devient l’ampleur et la zone touchée. La fragilisation dépend surtout de l’élément concerné : une plinthe n’a pas le même enjeu qu’une poutre ou un solivage.

Est-ce que voir des excréments augmente la probabilité d’avoir une reine active à proximité ?

Un dépôt cohérent signale plutôt une activité de consommation et de circulation, pas la présence d’une reine “près du dépôt”. La reine reste protégée et difficile à localiser dans une structure. Le dépôt augmente la probabilité d’une activité en cours dans le secteur, mais il ne permet pas d’inférer une localisation ou une proximité de la reine de manière fiable.

Combien de temps un dépôt reste visible avant de se dégrader naturellement ?

Tout dépend de l’environnement. Dans une zone sèche et peu fréquentée, un dépôt peut rester visible longtemps. Dans une zone de passage, avec vibrations, nettoyage, humidité ou courants d’air, il se disperse vite. Ce qui compte surtout est la réapparition au même point après nettoyage contrôlé : c’est là que le dépôt devient un indice fort.

Dans un appartement, est-ce que le dépôt peut venir d’un logement voisin ?

Oui, c’est possible si l’activité touche une zone partagée ou une continuité de structure : mur mitoyen, plancher, gaines, coffrages, menuiseries communes. Le dépôt, lui, tombe là où il existe un point de sortie dans ton volume, mais la source peut être liée à une continuité derrière. Dans ce contexte, l’approche la plus propre consiste à documenter et à faire vérifier en tenant compte de la structure commune (syndic, voisinage, parties techniques).

⚠️ Signaler un bug ou suggérer une amélioration
×

Votre avis nous intéresse

Merci de nous indiquer ce qui vous a déplu, nous nous efforcerons d'améliorer notre contenu. Merci !

0 / 200
Logo Solution Nuisible

Devis & traitement 7j/7
partout en France
Du lundi au samedi : 8h à 21h
Dimanche : 10h à 21h
2 numéros non surtaxés :
09 70 79 79 79
06 22 35 16 29
Être rappelé

Entreprise & professionnel anti nuisible dératisation dépigeonnage désinfection désinsectisation

Catégories Blog

Derniers articles

Qu’est-ce qui attire les moustiques : tout ce qu’ils cherchent

Qu’est-ce qui attire les moustiques : tout ce qu’ils cherchent

Deux personnes, une même pièce, une même heure. À la fin de la soirée, l’un gratte ses bras comme un fou, l’autre n’a rien. Ce n’est pas de la malchance, ni une histoire de sang “sucré” : les moustiques ne piquent pas au hasard. Ils ciblent. Et ils le font avec une...

lire plus
Traitements professionnels pour se débarrasser des pigeons

Traitements professionnels pour se débarrasser des pigeons

Les pigeons, bien qu'apparaissant comme inoffensifs, peuvent rapidement transformer les bâtiments et les espaces publics en un véritable désagrément. Le dépigeonnage professionnel est la solution la plus efficace pour contrôler ces oiseaux envahissants. Cet article...

lire plus

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

4,7 425 reviews

  • il est venu voir les traces dans le grenier et a tout traité

    Raphaël Vincent Avatar Raphaël Vincent
    13 septembre 2025

    Après une prise de rendez-vous par téléphone, l'intervention a été rapide et efficace.

    Flavien JACQUESON Avatar Flavien JACQUESON
    10 septembre 2025

    Merci au technicien Mickael. Très professionnel et disponible.

    Anne-Karine Le Maou Avatar Anne-Karine Le Maou
    8 septembre 2025

    Bonne intervention, rapide, efficace, propre.

    Gentiana Musaj Avatar Gentiana Musaj
    6 septembre 2025

    Je recommande fortement, ils m’ont débarrassé des rats en 2 passages.

    neyvl Avatar neyvl
    6 septembre 2025

    Entreprise sérieuse, intervention rapide et efficace. Plus aucune trace depuis.

    Yass Avatar Yass
    2 septembre 2025

    Entreprise sérieuse, intervention rapide et efficace. Plus aucune trace depuis.

    Khalil Avatar Khalil
    2 septembre 2025

    Entreprise sérieuse, intervention rapide et efficace. Plus aucune trace depuis.

    Anis Aissaoui Avatar Anis Aissaoui
    2 septembre 2025
  • Nous avons fait appel à cette société pour un nid de frelons. Le technicien Kévin ponctuel au rendez-vous. Efficace. Professionneil nous a expliqué dans le détail son intervention. Nous le... Lire plus

    Claudie Bergougnoux Avatar Claudie Bergougnoux
    28 août 2025

    Personne très sympa ma bien expliquer je recommande

    Annick Crepin Avatar Annick Crepin
    27 août 2025

    L’intervention très sérieux, il sont venu desuite, je suis contente de son intervention je recommande Kevin qui a était super gentil et très professionnel dans son travail merci beaucoup

    Gena Pazdziurkiewicz Avatar Gena Pazdziurkiewicz
    25 août 2025

    Rapide a l heure Bon travail Efficace Contact sympa A conseiller sans probleme

    Marc Pallet Avatar Marc Pallet
    20 août 2025

    Rdv très rapide conseiller très professionnel Efficace et rapide 😉 je recommande

    Marine Soulpin Avatar Marine Soulpin
    16 août 2025

    Au top. Je recommande !

    Marc Almeida Avatar Marc Almeida
    15 août 2025

    Intervention rapide, prix plus que correct comparé à d’autres sociétés que j’ai appelé. Merci pour l’efficacité et la réactivité !

    Orlane Avatar Orlane
    14 août 2025

    Gentillesse, professionnalisme ! Intervention très rapide et efficace . Bonnes explications . À recommander

    Patricia Roulier Avatar Patricia Roulier
    5 août 2025
  • Merci beaucoup pour le professionnalisme de cette société. L'intervention rapide et, surtout, efficace!!!

    Lolita Sakalauskaite Avatar Lolita Sakalauskaite
    2 mai 2025

    J'ai fais appel à eux en décembre car j'avais des rats dans mon grenier. J'ai eu un rappel dans l'heure et une intervention le lendemain. On m'avait annoncé un délai... Lire plus

    julien emard Avatar julien emard
    23 janvier 2025

    J'ai fais appel à eux en décembre car j'avais des rats dans mon grenier. J'ai eu un rappel dans l'heure et une intervention le lendemain. On m'avait annoncé un délai de 10... Lire plus

    julien emard Avatar julien emard
    23 janvier 2025

    Très efficace, société à l’écoute, je recommande .

    neghli yasmine Avatar neghli yasmine
    22 janvier 2025

    Entreprise sérieuse qui est intervenue suite a une invasion de punaises et de cafards. Problème résolu rapidement et de manière efficace et pérenne . A l'écoute et sympathique . Je... Lire plus

    deep “deepblue78” blue78 Avatar deep “deepblue78” blue78
    8 novembre 2024

    Rdv très rapide Travail de professionnel Personne très sérieuse Je recommande

    Thérèse Fortemps Avatar Thérèse Fortemps
    23 octobre 2024

    Équipe très réactive et professionnelle. J'ai appelé le mercredi soir, ils ont venus le jeudi matin pour diagnostic et traité ce jour pour une invasion souris ou rat dans le... Lire plus

    Franck Briere Avatar Franck Briere
    13 octobre 2024

    Cette note est donnée en référence à votre site internet. Malheureusement, vous êtes trop loin pour vos services en personne. Merci pour votre site internet, ça m'a bcoup aidé à... Lire plus

    Jess R. Avatar Jess R.
    13 octobre 2024
  • 67470 seltz

    France BASQUE Avatar France BASQUE
    13 octobre 2024

    Rdv très rapide Travail de professionnel Personne très sérieuse Je recommande

    Thérèse Fortemps Avatar Thérèse Fortemps
    13 octobre 2024

    Super entreprise ( Virginie )

    Gilbert Avatar Gilbert
    11 septembre 2024

    Intervention très rapide sur nid de frelons asiatiques le samedi 31aout 2024. Travail très professionnel, personne très consienceuse et fort agréable. Je Lee conseille fortement

    Marco anne Avatar Marco anne
    4 septembre 2024

    Je me suis tournée vers Solution-Nuisible.fr alors que j'étais en détresse suite à la prestation d'une autre société très peu recommandable qui a tenté de me soutirer + de 1000€... Lire plus

    Sonia Ouaksel Avatar Sonia Ouaksel
    28 août 2024

    Je me suis tournée vers Solution-Nuisible.fr alors que j'étais en détresse suite à la prestation d'une autre société très peu recommandable qui a tenté de me soutirer + de 1000€... Lire plus

    Sonia Ouaksel Avatar Sonia Ouaksel
    23 août 2024

    J’ai dû faire appel à solution nuisible suite à une location saisonnière. Une suspicion de piqûres de punaises de lit dans mon logement. Un expert est intervenu en moins de 24h,... Lire plus

    Céline PICOT Avatar Céline PICOT
    23 août 2024

    L intervenant très agréable , très professionnel, je vous le recommande. Grand merci

    Bouli Avatar Bouli
    23 août 2024

Besoin de connaître le prix d'un traitement ?

Chaque situation nécessite un diagnostic personnalisé.
La meilleure façon d'obtenir un devis téléphonique immédiat, gratuit et sans engagement est d'en parler à votre expert :

Dès maintenant 7J/7
Du lundi au dimanche de 8h à 21h

Contactez le technicien (non surtaxé)

Contactez le standard (non surtaxé)

Rappel à votre convenance ou dès l'ouverture
En dehors de ces horaires via ce formulaire

    (nuisible, insecte, piqûres, lieu à traiter...)


    * Vérifiez votre téléphone et validez