OSAN — 20 octobre 2025 — Les premiers éléments des autorités locales font état d’un départ de feu vers 5h35 (KST) dans un immeuble mixte. Le foyer initial est localisé au 2e étage, où une résidente aurait créé un jet enflammé en approchant la flamme d’un briquet d’un aérosol. La victime, femme d’une trentaine d’années de nationalité chinoise, vivait au 5e étage avec son conjoint et leur nourrisson de deux mois.
Jet de flamme dans une cuisine : l’embrasement en quelques secondes
Selon des récits concordants, la combinaison briquet–aérosol a produit un jet de flamme dans la cuisine du 2e étage. L’ignition a touché des textiles et mobiliers combustibles, créant un foyer local qui a rapidement gagné la cage d’escalier. Les fumées se sont propagées vers les niveaux supérieurs, rendant certaines circulations impraticables dès les premières minutes.
Les secours indiquent huit résidents incommodés par la fumée. La victime, réfugiée au 5e étage, a été déclarée décédée à l’hôpital après une chute survenue lors de la fuite. Le bâtiment est décrit comme un immeuble commercial-résidentiel de cinq niveaux.
Sprays inflammables : quand le propulseur devient carburant
De nombreux générateurs d’aérosols (insecticides, produits ménagers, coiffants) peuvent être classés « aérosols inflammables » selon les essais normalisés. Leur propulseur — fréquemment butane, propane ou diméthyléther (DME) — est lui-même inflammable, ce qui explique la formation d’un jet combustible au contact d’une flamme vive. L’étiquetage par le pictogramme « flamme » signale cette propriété.
En milieu clos, le panache propulsé se mélange à l’air et peut s’enflammer instantanément au voisinage d’une ignition (briquet, flamme pilote). La présence de textiles (rideaux, canapés) et d’éléments en bois favorise l’extension rapide du foyer. En collectif, la géométrie des circulations verticales (escaliers, gaines) accélère la migration des fumées, facteur critique en phase initiale d’incendie.
Les médias décrivent un intervalle « inférieur à un mètre » entre la fenêtre du 5e et l’immeuble voisin. Le nourrisson a été transmis à un voisin ; le père a franchi l’intervalle ; la mère a chuté et est décédée à l’hôpital. Ce détail de configuration du bâti explique une évacuation par l’extérieur alors que la cage d’escalier était déjà envahie de fumées.
Façades rapprochées et évacuations par les fenêtres : l’architecture en première ligne
Le scénario décrit une proximité exceptionnelle des façades (< 1 m) entre deux bâtiments. Cette situation architecturale a pesé sur la tactique de sortie, la cage d’escalier étant enfumée. Elle met en lumière le rôle du bâti dans les trajectoires de fuite lorsque la propagation des fumées rend les issues internes inaccessibles.
Les services d’urgence de la province de Gyeonggi signalent une maîtrise du sinistre en ≈ 40 minutes. Des précisions sont attendues sur le type exact d’aérosol, la durée d’intervention et d’éventuels paramètres de propagation liés aux matériaux ou à la ventilation des circulations.
Procédure à Osan : mandat d’arrêt et suites judiciaires envisagées
La police d’Osan a sollicité un mandat d’arrêt contre la résidente mise en cause, une femme d’une vingtaine d’années, le juge retenant un « risque de fuite ». Les qualifications examinées incluent l’incendie par imprudence et la mort par négligence. La suspecte a déclaré avoir déjà utilisé cette combinaison briquet–spray, en s’inspirant de contenus en ligne.
Les points consolidés portent sur la chronologie (départ de feu à ~5h35), la localisation (Osan, Gyeonggi), le foyer initial (2e étage), la technique (briquet + aérosol) et le bilan (1 décès, 8 personnes incommodées). Restent à confirmer la référence du produit utilisé et certains paramètres de propagation.
« Il existe un risque de fuite », a motivé le juge lors de l’émission du mandat d’arrêt, selon la presse locale.





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