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Araignée rouge : comment la reconnaître, quels risques, que faire ?

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par Solution Nuisible | 25 Avr 2025

Vous avez remarqué des taches étranges sur les feuilles, un feuillage qui semble souffrir, et même de petites toiles discrètes ? Derrière ces signes en apparence anodins se cache peut-être un parasite redouté des jardiniers comme des amateurs de plantes d’intérieur : l’araignée rouge. Ce minuscule acarien s’installe silencieusement, souvent à la faveur de la chaleur et de l’air sec, que ce soit dans votre serre ou à la maison.

Mais qu’est-ce qu’une araignée rouge, au juste ? Comment repérer sa présence avant que les dégâts ne soient irréversibles ? À quoi ressemblent les premiers symptômes, et que risque-t-on vraiment si on ne fait rien ? Ce guide vous aide à comprendre ce nuisible invisible à l’œil nu… mais pas sans conséquence pour vos plantes.

1 Qu’est-ce que l’araignée rouge ?

L’araignée rouge, malgré son nom, n’est pas une araignée. C’est un acarien, au même titre que les tiques ou les acariens de poussière. Il appartient à la classe des Arachnides, mais avec une spécialisation bien à lui : les plantes.

Son nom scientifique le plus courant est Tetranychus urticae. Il fait partie de la famille des Tetranychidae, un groupe d’acariens capables de vivre directement sur les végétaux. Dans la classification, il est rattaché à l’ordre des Trombidiformes, comme d’autres acariens très différents, y compris ceux qui vivent dans nos maisons.

On l’appelle “araignée” uniquement parce qu’il a huit pattes et peut produire des fils. Mais ce n’est pas une araignée, ni par sa biologie, ni par son comportement. C’est un acarien spécialisé, invisible à l’œil nu, qui vit sur les plantes. Point.

Pourquoi ce nom prête à confusion : d’autres acariens rouges, comme les trombidions, peuvent apparaître au sol ou sur les murs et piquer la peau. Ce ne sont pas les mêmes. L’araignée rouge des plantes ne s’attaque qu’aux végétaux.

2 À quoi ressemble une araignée rouge ?

Les araignées rouges sont si petites qu’on ne les remarque pas tout de suite. On les voit rarement à l’œil nu, sauf quand elles sont en masse ou sur un fond clair. En réalité, ce sont de minuscules acariens qui mesurent environ 0,4 à 0,5 mm une fois adultes. Elles sont donc plus petites qu’une tête d’épingle.

Leur couleur varie selon l’espèce, la saison et leur alimentation. La teinte va du rouge vif au brun orangé, parfois même vert pâle</strong ou jaunâtre en début de cycle. Les formes les plus visibles sont souvent rouge foncé, surtout en fin d’été.

À l’âge adulte, elles possèdent 8 pattes fines, comme toutes les arachnides. Le corps est ovale, légèrement bombé, avec une texture lisse et brillante sous la loupe. Les femelles adultes sont un peu plus grosses que les mâles. Certaines espèces présentent deux petites taches sombres sur le dos, caractéristiques du genre Tetranychus.

On les repère souvent lorsqu’elles se déplacent sur les feuilles, ou lorsqu’un nombre important d’individus forme des amas mobiles rougeâtres. Sur les plantes attaquées, elles laissent parfois des fils très fins qui ressemblent à une petite toile, tendue sous les feuilles.

Si vous voyez un petit point rouge se déplacer lentement sur le revers d’une feuille, il s’agit très probablement d’une araignée rouge adulte.

  • 0,4 à 0,5 mm de longueur
  • Corps ovale et légèrement bombé
  • 8 pattes fines (comme toutes les arachnides)
  • Couleur variable : rouge, brun, orangé, vert pâle ou jaune
  • Souvent deux taches sombres visibles sur le dos
  • Texture lisse et aspect brillant
  • Parfois fils fins visibles sous les feuilles infestées
  • Se déplacent lentement sur le revers des feuilles
Le bon moment pour les repérer : en plein soleil, sur une feuille blanche ou sous un faisceau lumineux, les araignées rouges deviennent plus visibles. Secouez une feuille au-dessus d’une feuille blanche pour mieux les observer à l’œil nu.
a quoi ressemble une araignée(acarien)rouge

3 Où et sur quelles plantes les araignées rouges s’installent-elles en priorité ?

Les araignées rouges ne s’installent pas au hasard. Certaines conditions les attirent, et certaines plantes leur offrent exactement ce qu’elles cherchent. Voici d’abord ce qui favorise leur installation, puis les végétaux qu’elles ciblent le plus souvent chez les particuliers.

Ce qui attire les araignées rouges dans votre environnement

Ces acariens recherchent avant tout la stabilité : chaleur, sécheresse, feuilles accessibles. C’est l’environnement qui crée le problème, pas la plante en elle-même.

  • Température élevée : dès que l’air dépasse 25 °C, leur cycle s’accélère. À 30 °C, une génération peut naître chaque semaine.
  • Air sec : en dessous de 60 % d’humidité, les œufs éclosent vite, les adultes survivent mieux, et les toiles ne se dégradent pas.
  • Feuillage affaibli : une plante déjà stressée (manque d’eau, carence, rempotage récent) est plus facile à percer et à épuiser.
  • Lumière directe : les feuilles exposées au soleil chauffent plus vite. Cela favorise l’installation, surtout sur les bords ou le revers.
  • Manque d’aération : les tétranyques détestent être dérangés. Un coin immobile, sans vent, leur garantit un abri stable.

Une plante exposée à deux ou trois de ces conditions devient une cible. C’est encore plus vrai sous serre, en véranda, ou dans une pièce chauffée.

Si vous pensez que votre environnement est chaud et sec, vous êtes dans la bonne configuration pour qu’elles s’installent et s’y multiplient.

Les plantes les plus touchées par les infestations

Les araignées rouges peuvent infester des centaines d’espèces, mais elles reviennent toujours sur les mêmes. Ce sont celles qui cumulent chaleur, feuillage fragile, et faible humidité.

  • Tomates, poivrons, fraisiers : très sensibles en pot ou sous serre. Les feuilles fines chauffent vite, surtout en été.
  • Hibiscus, ficus, schefflera : plantes d’intérieur avec feuillage tendre ou vernissé. L’air sec des maisons les rend vulnérables.
  • Roses, capucines, clématites : feuilles fines et nervurées. En plein soleil ou en pot, elles sont prises pour cible en premier.
  • Courgettes, haricots, melons : feuillage large, légèrement poilu. Très attaqués en période de sécheresse ou de carence.
  • Bégonias, pétunias, verveines : plantes de balcon souvent mal arrosées, trop exposées ou stressées par le vent et le chaud.

Les tétranyques ne choisissent pas une espèce au hasard. Ils vont là où la feuille est fine, tendre, exposée, et où l’humidité ne les gêne pas. Dans ces cas-là, trois jours suffisent pour démarrer une colonie active.

Une seule plante stressée peut devenir la porte d’entrée. Si elle est collée aux autres, l’infestation se propage sans que vous ne voyiez rien avant plusieurs cycles.

Pourquoi ce sont toujours les mêmes plantes qui prennent : chaleur directe, feuilles jeunes, eau irrégulière… les araignées rouges visent la facilité. Si une plante cumule ces faiblesses, elle devient une cible idéale sans même que vous vous en rendiez compte.

4 Comment détecter la présence d’araignées rouges ?

On ne repère pas une infestation au premier coup d’œil. Elles sont trop petites pour être vues facilement, surtout quand elles sont peu nombreuses.

La détection repose sur plusieurs signes combinés : comportement de la plante, apparence du feuillage, et observation attentive du dessous des feuilles.

Le premier indice, c’est souvent une plante qui commence à dépérir sans cause évidente. Les feuilles jaunissent par endroits, ou deviennent mates, comme si elles étaient poussiéreuses. Ce n’est pas toujours flagrant, surtout sur les grandes surfaces vertes.

En regardant de plus près, vous pouvez repérer :

  • Des taches jaunes ou blanchâtres dispersées sur les feuilles, surtout près des nervures ou en bordure.
  • Une décoloration progressive du feuillage, feuille par feuille, sans qu’il y ait de pourriture ni de taches brunes.
  • Des fils très fins, presque invisibles, tendus sous les feuilles ou entre les tiges.
  • Des petits points rouges mobiles sur le revers des feuilles. Utilisez un fond blanc pour les voir (secouez une feuille au-dessus d’un papier).
  • Une réaction lente à l’arrosage : la plante semble toujours fatiguée malgré l’humidité.

Pour être sûr, passez un coton-tige humide ou votre doigt sous la feuille. Si ça laisse une trace rougeâtre, ce sont probablement des acariens écrasés. Une loupe de poche peut aussi aider à voir les individus, les œufs ou les toiles.

Attention : plus vous attendez, plus les signes sont nets… mais plus l’infestation est déjà avancée. Ce parasite agit en silence, et chaque jour compte une génération de plus.

Pourquoi on passe souvent à côté : tant qu’il n’y a pas de toile visible ou de feuille entièrement décolorée, on pense à un coup de soleil ou à un stress hydrique. Mais en réalité, les acariens sont déjà en train de tout coloniser par dessous.

5 À quelle période les araignées rouges apparaissent-elles ?

Les araignées rouges ne sont pas visibles toute l’année. Elles surgissent dès que la température monte et que l’humidité chute.

En France, leur activité commence au printemps, mais elle explose en été. C’est là qu’elles posent problème.

Dès avril, on peut repérer les premières colonies sous abri : véranda, serre, ou rebord de fenêtre ensoleillé. Elles profitent des premières chaleurs pour sortir de leur phase de repos.

Le pic d’activité se situe entre mai et septembre, avec un maximum en juillet-août. Dans une pièce chauffée ou un espace confiné, elles peuvent rester actives jusqu’en automne avancé.

En dessous de 12 °C, leur développement ralentit. En dessous de 8 °C, elles entrent en dormance ou disparaissent si elles n’ont pas trouvé de plante abri.

6 Les dégâts causés par les araignées rouges : discrets au début, graves s’ils s’installent

Vous ne verrez pas tout de suite que vos plantes sont attaquées. Les araignées rouges travaillent en silence, sans trace au sol, sans bruit, sans odeur. Pourtant, leurs dégâts sont bien réels, que ce soit sur un pied de tomate, un ficus dans le salon ou une culture sous serre. Elles affaiblissent tout, petit à petit, jusqu’à bloquer totalement la croissance.

À la maison, elles attaquent surtout les plantes décoratives comme le ficus, l’hibiscus, le caoutchouc ou les plantes grasses. Au départ, quelques taches claires, puis des feuilles ternes, des extrémités sèches, une chute de feuillage inexpliquée. Même bien arrosée, la plante s’épuise. Vous avez beau tourner le pot, rien ne repart : c’est la sève qui est vidée.

Au potager, c’est pire : elles s’en prennent directement aux légumes et fruits en formation. Leur présence provoque un ralentissement net de la croissance, des feuilles tachées, une récolte plus faible, voire des fruits avortés ou déformés. Dans une serre, leur explosion est encore plus rapide, surtout en été.

En agriculture, les colonies touchent des cultures entières : vergers, cultures maraîchères, petits fruits… Ce n’est plus une plante qui souffre, ce sont des dizaines, et les pertes se chiffrent en surface et en jours de production perdus.

Voici les dégâts les plus fréquents à repérer :

  • Jaunissement progressif des feuilles, souvent en pointillés ou en zones floues.
  • Feuilles ternes, mates, qui tombent sans sécher, surtout à l’intérieur ou en serre.
  • Bloquage de croissance : la plante ne pousse plus, ne fleurit plus, reste figée.
  • Réduction de la production : fruits petits, retardés, absents ou mal formés.
  • Propagation rapide : d’une plante à toute une rangée en quelques jours.

Le plus trompeur, c’est que la plante ne meurt pas tout de suite. Elle reste verte un moment, mais elle ne vit plus vraiment. C’est ça le vrai danger : pendant que vous hésitez à traiter, les œufs s’accumulent, les générations se multiplient, et vous perdez des semaines de reprise.

Dans une maison, une infestation peut ruiner une plante que vous entretenez depuis des années. Et si vous en avez plusieurs proches les unes des autres, elles finiront toutes par y passer sans bruit.

Pourquoi ces dégâts passent souvent inaperçus : les araignées rouges ne dévorent rien, ne percent pas en surface. Elles aspirent. Et ce qu’elles laissent derrière, c’est une plante vivante en apparence… mais sans force, sans vigueur, sans avenir.
risque et dégâts araignée rouge

7 Cycle de vie et reproduction de l’araignée rouge : tout va trop vite

Une araignée rouge peut passer de l’œuf à l’adulte en moins d’une semaine. Ce rythme constant explique pourquoi l’infestation vous dépasse dès qu’elle commence.

Chaque étape est courte, mais efficace. Si vous les laissez faire un seul cycle complet, vous aurez déjà perdu le contrôle.

Cycle de vie : étape par étape, sans pause

Le cycle commence dès que la femelle pond ses œufs sous les feuilles. Chaque stade s’enchaîne rapidement, surtout quand il fait chaud et sec. Voici le déroulement complet :

  1. Œuf — Les œufs font moins de 0,1 mm, sont transparents au départ, puis deviennent opaques. Ils sont collés au revers des feuilles, en petits groupes. Ils éclosent en 3 à 5 jours quand la température dépasse 25 °C.
  2. Larve — À la sortie de l’œuf, la larve n’a que 6 pattes. Elle reste souvent immobile pendant quelques heures, puis commence à piquer les tissus végétaux. Elle ne dure que un à deux jours.
  3. Protonymphe — La larve mue et obtient ses 8 pattes. Ce stade est actif : l’acarien mange, bouge, et reste caché sur les faces inférieures des feuilles. Il dure 1 à 2 jours.
  4. Deutonymphe — Deuxième stade nymphal. L’individu grossit, se renforce, et prépare sa dernière mue. Il reste sur la plante et continue à s’alimenter activement. Encore 1 à 2 jours.
  5. Adulte — L’araignée rouge est féconde quelques heures seulement après sa mue finale. Les femelles commencent à pondre directement, souvent moins de 24 h après l’accouplement.

Tout le cycle est terminé en 6 à 8 jours si la température dépasse 28 °C. À 30 °C, c’est encore plus rapide. Vous pouvez avoir 3 générations en 3 semaines sans même vous en rendre compte.

Et chaque nouvelle femelle redémarre le cycle sans délai. Tant que les conditions restent favorables, ça ne s’arrête pas.

Sexualité et reproduction : pas de pause, pas de hasard

Une femelle adulte peut pondre jusqu’à 100 œufs en 2 à 3 semaines. Elle commence à pondre quelques heures après sa mue finale. Il n’y a pas de temps mort entre les générations.

La fécondation est simple : un accouplement suffit pour produire toute une série d’œufs. Si la femelle n’est pas fécondée, elle pond quand même, mais ce seront uniquement des mâles. Dès qu’un mâle est disponible, les femelles deviennent capables de produire des œufs femelles.

Les accouplements sont rapides, fréquents, et possibles dès que les mâles atteignent le stade adulte. C’est une machine à se reproduire. Même si vous en éliminez 90 %, une poignée suffit à relancer l’invasion.

Les femelles pondent tous les jours, souvent sur les feuilles les plus abîmées. Les œufs collent à la surface, résistants aux nettoyages classiques.

Une reproduction sans frein dès 28 °C : à cette température, une araignée rouge atteint l’âge adulte en moins de 7 jours, s’accouple immédiatement, et pond chaque jour. En 15 jours, vous pouvez avoir 4 générations si vous n’agissez pas.

8 Présence d’araignées rouges : que faire quand on les repère ?

Quand on découvre une attaque d’araignées rouges, il ne faut ni paniquer, ni attendre. Ces acariens se développent vite, surtout en plein été, sous serre ou dans une maison chauffée et sèche. Plus l’intervention est rapide, plus on limite les dégâts.

Inutile de traiter à l’aveugle. Ce qui compte, c’est de commencer par les gestes simples mais stratégiques : observer, couper, humidifier, isoler. Ensuite, selon le type de plante, le niveau d’infestation et l’environnement (potager, serre, balcon, maison), on adapte la méthode. Et si l’invasion est trop avancée ou revient sans cesse, il faut envisager un traitement professionnel.

Les premières choses à faire dès les premiers signes :

  • Isoler la plante touchée, surtout en maison, pour éviter la contamination des autres pots.
  • Examiner toutes les feuilles, dessus, dessous, à l’œil nu ou à la loupe.
  • Augmenter l’humidité ambiante (brumisation, coupelles d’eau) pour casser leur cycle.
  • Supprimer les parties trop infestées : feuilles mortes, zones avec toiles visibles.
  • Nettoyer le support et l’environnement proche : rebord, étagère, outils, vaporisateurs…

Une fois ce nettoyage fait, plusieurs solutions existent pour traiter efficacement :

  • Vaporisations à base de savon noir ou de décoctions naturelles (ortie, prêle, ail).
  • Prédateurs biologiques comme Phytoseiulus persimilis (en serre ou en culture protégée).
  • Huiles végétales ou insecticides doux, en respectant les dosages et compatibilités.
  • Lavage doux sous la douche pour les plantes d’intérieur solides.
  • Acaricides spécialisés en dernier recours, pour les potagers gravement touchés.
  • Faire appel à une entreprise de désinsectisation d’acarien si l’infestation touche plusieurs zones ou revient systématiquement malgré vos efforts.

Et surtout, pensez à la suite. Tant que les conditions restent favorables (chaleur, sécheresse, lumière directe), elles reviendront. Il faut repenser l’humidité ambiante, espacer les plantes, déplacer les zones sensibles… Sinon, le problème revient tous les étés.

Pourquoi agir vite change tout : une araignée rouge passe de l’œuf à l’adulte en 6 jours. Une seule plante mal placée dans une maison peut contaminer tout un coin vert avant que vous ne voyiez quoi que ce soit. Les bons gestes dès le départ, ou un traitement pro ciblé, font toute la différence.

9 Prévenir l’apparition ou le retour des araignées rouges

Que vous ayez déjà combattu des araignées rouges ou que vous n’en ayez jamais vu, la prévention reste la meilleure arme. Une fois qu’elles sont là, elles se reproduisent en 5 jours. Quand elles ne sont pas encore installées, il suffit souvent de corriger deux ou trois erreurs pour qu’elles n’apparaissent jamais. Le but, c’est d’éviter de leur offrir ce qu’elles adorent : chaleur, sécheresse, calme, et plantes immobiles.

À la maison, sur un balcon, dans une serre ou en bord de potager, quelques gestes simples permettent d’éviter une attaque. Ces précautions sont valables toute l’année, mais surtout entre mai et septembre. Si vous avez déjà eu des infestations passées, appliquez-les strictement : les œufs peuvent survivre dans l’environnement sans que vous ne les voyiez.

  • Maintenez un bon taux d’humidité autour des plantes : brumisez régulièrement, posez une soucoupe d’eau sous les pots, évitez l’air trop sec typique d’une maison chauffée ou climatisée.
  • Évitez les recoins surchauffés : ne laissez pas vos plantes collées aux vitres, sur un rebord de fenêtre plein sud ou dans une serre fermée sans ventilation.
  • Espacer les plantes pour empêcher le contact direct des feuillages, qui favorise la propagation d’un pot à l’autre.
  • Surveillez le dessous des feuilles une fois par semaine, même brièvement : les premiers signes sont souvent invisibles d’en haut.
  • Lavez ou essuyez les feuilles à l’eau claire tous les 10 à 15 jours, surtout en maison, où la poussière et l’air sec accélèrent leur installation.
  • Évitez les engrais trop riches en azote : ils produisent des feuilles très tendres, particulièrement appréciées des araignées rouges.

Ces gestes sont faciles à appliquer, ne demandent pas de produits spécifiques, et réduisent drastiquement le risque d’infestation. En prévention, une minute par semaine suffit souvent à garder vos plantes saines tout l’été.

Prévenir coûte toujours moins que guérir : dès qu’elles s’installent, les araignées rouges imposent une surveillance quotidienne, plusieurs traitements, et une perte partielle de vos plantes. Un simple coup de brumisateur, un espace bien ventilé ou un nettoyage régulier évitent tout ça — surtout dans une maison où elles s’installent sans bruit.

10 Solution Nuisible : désinsectisation professionnelle des araignées rouges

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Notre force repose sur un savoir-faire de terrain, des produits strictement réservés aux professionnels, et une vraie connaissance du comportement des acariens comme les araignées rouges.

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? Questions – Réponses (FAQ)

Est-ce que les araignées rouges peuvent piquer la peau humaine ?

Oui et non. Les araignées rouges que l’on trouve sur les plantes (comme Tetranychus urticae) ne piquent pas du tout les humains. Elles s’attaquent uniquement aux tissus végétaux. En revanche, certaines personnes confondent avec d’autres acariens rouges, comme les trombidions, qui peuvent provoquer de légères démangeaisons cutanées lorsqu’ils rampent sur la peau. Ils sont rouges aussi, mais n’ont rien à voir avec les tétranyques des plantes.

Faut-il traiter une plante même si les araignées rouges ont disparu ?

Oui. Même si vous ne voyez plus de déplacement ou de toile, il peut rester des œufs invisibles à l’œil nu sous les feuilles ou dans les plis. Un traitement doux ou préventif est recommandé pendant encore 7 à 10 jours après disparition apparente, surtout si l’attaque a été importante.

Les araignées rouges peuvent-elles survivre dans un appartement sans plante ?

Non. Elles ont besoin de se nourrir de sève végétale. Sans plante, elles ne peuvent ni se développer ni se reproduire. En revanche, elles peuvent survivre quelques jours sur du mobilier ou autour des pots en attendant de retrouver un feuillage.

Est-ce que les araignées rouges s’attaquent aux cactus ou aux succulentes ?

Rarement, mais c’est possible. Les plantes grasses à feuillage épais ou cireux (type crassula, echeveria, aloe…) sont peu appétentes. En revanche, les jeunes pousses ou les cactus à surface douce peuvent être attaqués si l’environnement est sec et chaud.

Une plante peut-elle se remettre seule après une attaque d’araignées rouges ?

Oui, mais cela dépend du niveau de dégâts. Une plante peu atteinte, bien soignée et replacée dans un environnement sain (humidifié, ventilé) peut refaire ses feuilles. En revanche, une plante trop affaiblie, surtout avec les jeunes feuilles détruites, repart difficilement sans intervention.

Est-ce que les araignées rouges craignent le froid extérieur ?

Oui. Elles ralentissent fortement en dessous de 12 °C et ne survivent pas à de longues périodes sous 8 °C. C’est pourquoi elles se retirent en hiver, ou entrent en phase de dormance dans les structures protégées comme les serres ou vérandas.

Quelle est la durée de vie moyenne d’une araignée rouge adulte ?

En conditions favorables (chaleur, plante hôte disponible), une femelle adulte vit entre 2 à 4 semaines. Mais dans ce laps de temps, elle peut pondre jusqu’à 100 œufs. D’où leur rapidité d’invasion.

Les œufs d’araignées rouges peuvent-ils résister à l’hiver ?

Oui. Certains œufs peuvent entrer en dormance hivernale et survivre plusieurs semaines à basse température. Ils sont souvent collés sous les feuilles, dans les creux des tiges ou le long des rebords de pots.

Faut-il jeter les feuilles mortes tombées autour du pot ?

Oui, impérativement. Ces feuilles peuvent contenir des œufs ou des individus vivants qui continueront leur cycle au sol ou remonteront vers la plante. Toujours ramasser et jeter en sac fermé, surtout en intérieur.

Est-ce qu’une infestation peut passer d’un appartement à un autre ?

Oui, mais rarement. Les araignées rouges ne volent pas, mais elles peuvent être transportées via les courants d’air, les outils de jardinage partagés, ou une plante contaminée déplacée (cadeau, déménagement…). En immeuble, cela peut suffire pour qu’un voisin soit touché.

Faut-il changer la terre après une attaque ?

Pas forcément. Les araignées rouges vivent sur les feuilles, pas dans la terre. Mais si la plante a été fortement infestée et affaiblie, ou si la terre est trop sèche et poussiéreuse, il peut être utile de rempoter dans un substrat sain pour repartir sur de bonnes bases.

Un changement de pot stoppe-t-il l’infestation ?

Non, pas à lui seul. Le changement de pot ne suffit que s’il s’accompagne d’un nettoyage des racines et du feuillage, d’une suppression des feuilles atteintes, et d’une vérification des zones de ponte. Sinon, l’infestation peut reprendre dans le nouveau pot très vite.

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