Les cafards, ou blattes, sont des nuisibles tenaces qui posent de sérieux problèmes d’hygiène et de santé. Leur capacité à s’installer rapidement dans les moindres recoins rend leur éradication complexe.
Un aspect souvent méconnu de leur comportement est la formation de ce que l’on appelle communément des « nids ». Mais qu’est-ce qu’un nid de cafards exactement ? Où se cachent-ils, et surtout, que faire pour les éliminer efficacement ?
Qu’est-ce qu’un nid de cafards ?
Contrairement aux oiseaux ou aux guêpes, les cafards ne construisent pas de nids au sens traditionnel. Un « nid de cafards » désigne plutôt un regroupement stratégique d’individus dans des zones offrant des conditions favorables à leur survie.
Ces regroupements incluent toutes les étapes du cycle de vie des cafards : les œufs, aussi appelés ootèques, qui contiennent plusieurs embryons ; les larves, qui émergent des ootèques et grandissent rapidement ; et les adultes, capables de se reproduire à leur tour. Chaque ootèque peut contenir entre 10 et 50 œufs, ce qui explique la prolifération rapide des blattes lorsqu’un nid est laissé sans intervention.
Les cafards préfèrent rester proches les uns des autres, ce qui leur permet de maximiser leur survie et leur reproduction. Ce comportement grégaire est un élément clé de leur mode de vie.
À quoi ressemble un nid de cafards ?
Un nid de cafards est un regroupement compact et désordonné, souvent caché dans des espaces sombres et confinés. Contrairement à un nid construit comme celui des oiseaux, il se caractérise par une accumulation d’éléments visibles liés à l’activité des cafards.
Le nid peut contenir de petites capsules brunâtres appelées ootèques, qui mesurent environ 5 à 9 mm. Ces capsules, abandonnées après l’éclosion des œufs de cafard, contribuent à l’apparence chaotique du nid. Autour, on remarque une concentration de débris, donnant au nid une texture irrégulière et sale.
Les cafards eux-mêmes ajoutent au désordre du nid. On y observe souvent des adultes immobiles ou se déplaçant lentement, ainsi que des larves en pleine croissance. Ce regroupement donne au nid une apparence dense et vivante, surtout en cas d’infestation avancée.
Des taches sombres et collantes peuvent également être visibles sur les surfaces avoisinantes, résultant de la substance huileuse libérée par les cafards. Ces marques renforcent l’aspect négligé du lieu où se trouve le nid.
Bon à savoir : Un nid de cafards ne ressemble pas à une structure organisée. Son apparence désordonnée et sa densité en font un signe distinctif de leur présence.
Photos d’un nid de cafards : à quoi cela ressemble-t-il ?
Comment les cafards choisissent l’emplacement de leur nid ?
Un nid de cafards n’apparaît jamais au hasard. Les blattes sélectionnent avec précision les lieux les plus favorables à leur reproduction et à leur survie. Ce choix répond à plusieurs critères combinés qui garantissent à la fois discrétion, chaleur, humidité et accès à la nourriture. Dès qu’un recoin remplit ces conditions, il peut devenir une base idéale pour abriter œufs, nymphes et adultes.
La température joue un rôle central. Les cafards recherchent des zones à chaleur constante, entre 20 et 30 °C, comme l’arrière des réfrigérateurs, les moteurs de four ou les installations électriques. Ce sont des refuges parfaits pour accélérer leur cycle de développement. L’humidité est tout aussi essentielle : cuisines, salles de bains, buanderies sont systématiquement ciblées pour leur proximité avec des sources d’eau continues, comme les canalisations, siphons ou joints suintants.
À cela s’ajoute la nécessité d’un accès rapide à la nourriture. Miette sous les meubles, éclaboussure oubliée, sac-poubelle mal fermé : il suffit d’un détail pour nourrir toute une colonie. Les cafards installent donc leur nid à quelques pas de leur source d’alimentation, dans un environnement qu’ils n’ont plus besoin de quitter longtemps. L’obscurité et le calme complètent ce tableau. Les nids sont toujours dissimulés dans des zones peu éclairées et rarement dérangées : dessous d’évier, interstices derrière les plinthes, faux plafonds, arrières de meubles fixes…
Ce repérage instinctif est rendu possible par les antennes hypersensibles des cafards, capables de capter en continu les variations de température, d’humidité et de vibration. Résultat : dès qu’un lieu réunit ces paramètres, il est rapidement investi. Comprendre cette logique permet d’anticiper les cachettes probables et de mieux cibler les inspections ou les traitements.
Comment repérer les signes d’un nid de cafards chez vous ?
Un nid de cafards n’est jamais visible au premier coup d’œil. Ces insectes discrets se regroupent dans des recoins sombres, humides et difficiles d’accès. Pourtant, leur présence laisse toujours des traces – à condition de savoir les identifier. En repérant ces indices, on peut localiser un foyer actif et empêcher la prolifération de dizaines de cafards, œufs et nymphes (appelés aussi bébés cafards) avant qu’il ne soit trop tard.
- Présence de cafards en pleine journée : Voir une blatte courir en plein jour est un signal d’alerte fort. Ces nuisibles étant nocturnes, une apparition diurne signifie souvent que la population est trop dense pour rester dissimulée.
- Excréments de cafards : Leurs déjections ressemblent à du poivre noir ou à du marc de café. On les trouve le long des murs, dans les tiroirs, au fond des placards ou derrière les appareils électroménagers.
- Capsules d’œufs (oothèques) : Ce sont de petits étuis brunâtres, souvent collés aux parois ou cachés dans les interstices. Chaque oothèque peut contenir entre 20 et 50 œufs, prêts à libérer des bébés cafards en quelques semaines.
- Mues abandonnées : Avant de devenir adultes, les jeunes cafards muent plusieurs fois. Ces exosquelettes translucides sont souvent retrouvés près des zones de nidification.
- Odeur persistante et désagréable : Une infestation importante dégage une odeur grasse, rance ou légèrement chimique, liée aux phéromones de groupe que les cafards utilisent pour se retrouver.
- Traces de grignotage : Les cafards s’attaquent aux restes alimentaires, mais aussi aux emballages en carton ou en plastique. Des aliments entamés sans explication doivent alerter.
Un seul de ces signes isolé peut être accidentel. Mais en présence de deux ou trois symptômes cumulés, il est quasi certain qu’un nid est actif dans le logement. Il faut alors inspecter méthodiquement les recoins chauds, sombres et humides pour localiser la source du problème.
Où trouver les nids de cafards ? Zones de nidification préférentielles
Un nid de cafards ne s’installe pas au hasard. Ces insectes choisissent avec précision des endroits chauds, humides, sombres et peu dérangés. Le problème ? Ce sont justement les zones qu’on nettoie le moins. Pour savoir où chercher, il faut comprendre le mode de vie des blattes et repérer les endroits qui leur offrent refuge, nourriture et tranquillité. Voici toutes les cachettes les plus courantes, en intérieur comme en extérieur.
À l’intérieur : pièces chaudes, calmes et mal ventilées
Les cafards s’installent en priorité dans les pièces où ils trouvent de la chaleur, de l’humidité et un accès facile à la nourriture. En haut de la liste : la cuisine, la salle de bain, les celliers et tous les placards peu aérés. Voici les zones à inspecter en priorité :
- Sous et derrière les appareils électroménagers : Frigo, four, lave-vaisselle, machine à laver… Ces endroits sont chauds et souvent inaccessibles, parfaits pour cacher des nids d’œufs et de bébés cafards.
- Intérieur des meubles bas et tiroirs peu utilisés : Les coins où s’entassent les ustensiles ou produits oubliés sont propices à l’installation discrète d’une oothèque.
- Autour des éviers et canalisations : Une fuite, une goutte résiduelle sous un siphon, et les blattes s’invitent. C’est un point d’accès et de ponte très fréquent.
- Derrière les plinthes, sous les plans de travail, entre les carrelages : Dès qu’il y a un interstice, il y a un risque. Les cafards adorent se glisser dans les moindres fissures, parfois invisibles à l’œil nu.
- Dans les WC et salles d’eau : Sous le lavabo, derrière les toilettes, dans les coins de douche… L’humidité y est constante, et les nuisibles en profitent.
Ces zones ne doivent jamais être négligées lors du ménage ou d’un traitement. Le moindre espace inutilisé peut cacher plusieurs oothèques prêtes à éclore, avec leur lot de bébés cafards.
Espaces de stockage et pièces peu fréquentées
Les endroits rarement nettoyés ou visités deviennent vite des repaires à cafards. Plus un lieu est sombre et calme, plus il est à risque. Ces lieux doivent faire l’objet d’une vigilance accrue :
- Caves, sous-sols, vide-sanitaires : Zones fraîches mais humides, souvent pleines d’objets entassés.
- Greniers, combles, débarras : Les cartons, vêtements, vieux papiers forment un environnement idéal pour un nid actif.
- Placards encombrés : Un simple coin mal rangé peut héberger une colonie complète, surtout s’il est proche d’une source d’eau ou de nourriture.
- Faux plafonds, gaines techniques, cloisons creuses : Invisibles sans démontage, ces zones sont souvent négligées lors des inspections mais abritent des nids massifs.
La clé ici est la régularité : inspectez ces zones même si elles semblent inutilisées. Un bébé cafard peut s’y cacher sans bruit pendant plusieurs jours, jusqu’à l’éclosion d’autres œufs.
À l’extérieur : les nids invisibles du jardin
Une infestation peut aussi venir de dehors. Si les cafards trouvent de quoi se nourrir et s’abriter dans votre jardin ou autour de votre maison, ils coloniseront l’intérieur tôt ou tard. Voici les zones à surveiller :
- Compost et tas de feuilles mortes : Chauds et humides, ils constituent un nid parfait à l’abri du vent et du froid.
- Dalles, pierres décoratives, terrasses : Les interstices en dessous sont souvent oubliés… mais pas par les blattes.
- Structures de jardin : Abris, cabanes, serres, remises… tout endroit fermé, peu ventilé et mal entretenu est un foyer potentiel.
- Zones d’humidité persistante : Tuyauterie extérieure, arrosage automatique, fuite d’arrosage ou fontaine décorative mal entretenue.
Ces nids extérieurs peuvent servir de point de départ à une colonie entière. Si les conditions à l’intérieur deviennent favorables (nourriture accessible, pièce mal fermée), les cafards passeront à l’attaque.
Pourquoi il faut inspecter tout ça sans tarder
Un nid actif peut être composé d’adultes, de bébés cafards (nymphes) et de plusieurs oothèques. Tant qu’il n’est pas détruit, l’infestation ne s’arrête jamais : chaque jour compte. Vérifiez chaque cachette listée ci-dessus, même celles qui semblent propres ou inutilisées. Et si vous hésitez, faites appel à un professionnel pour une inspection complète.
Pourquoi les nids de cafards représentent un danger ?
Un nid de cafards actif n’est jamais un simple détail d’hygiène. C’est une source permanente de prolifération, de contamination et de salissures. Ignorer sa présence, même s’il est caché, expose à une série de conséquences concrètes, souvent sous-estimées au départ.
- Contamination alimentaire : Les cafards se déplacent entre les égouts, les poubelles et les zones de stockage alimentaire. Ils souillent les denrées avec leurs excréments, leur salive ou les microbes portés sur leurs pattes.
- Transmission de maladies : Salmonellose, gastro-entérites, infections intestinales, E. coli, staphylocoque doré… Les agents pathogènes qu’ils transportent sont nombreux, et leur présence dans la cuisine augmente nettement le risque d’intoxication.
- Déclenchement de crises allergiques ou d’asthme : Les fragments de mue, les cadavres desséchés et les excréments finissent en particules fines dans l’air. Inhalés, ils aggravent les symptômes respiratoires, notamment chez les enfants ou les personnes asthmatiques.
- Détérioration du logement : Les cafards rongent papiers, textiles, cartons, voire les isolants. Ils laissent aussi des marques sombres sur les murs, les angles de meubles et les plans de travail, ainsi qu’une odeur persistante d’huile rance et de moisissure.
- Propagation rapide et difficile à freiner : Tant que le nid reste actif, la colonie se développe. Une femelle peut pondre plusieurs centaines d’œufs en quelques mois. En quelques semaines, une pièce saine peut être complètement envahie.
- Coûts multipliés par l’inaction : Plus on attend, plus les traitements deviennent longs, techniques et coûteux. Et dans certains cas (notamment en location), un logement infesté peut être considéré comme impropre à l’habitation.
Un seul nid peut suffire à déclencher une infestation à l’échelle de tout un logement. Il ne faut jamais attendre l’apparition de dizaines de cafards visibles pour réagir. Chaque jour de retard facilite leur reproduction et aggrave le niveau de salissure dans les zones de vie.
Que faire et comment se débarrasser d’un nid de cafards (sans rien laisser survivre)
Évacuer immédiatement le nid sans disperser la colonie
Un nid de cafards ne se traite pas à la légère. Dès que vous avez repéré une zone fortement suspecte ou confirmée, il faut agir sans provoquer la panique parmi la colonie. Munissez-vous de gants épais, d’un masque FFP2 et d’un aspirateur à sac. Aspirez tout ce qui est visible (insectes, oothèques, exuvies), sans secouer ni déplacer brutalement les objets autour pour éviter que les cafards ne se dispersent ailleurs dans le logement.
Concentrez-vous sur les interstices, dessous d’évier, derrière les électroménagers, et les zones sombres où les traces sont nombreuses. Une fois l’aspiration faite, jeter immédiatement le sac dans un contenant hermétique à l’extérieur. Terminez par un nettoyage complet à l’aide d’un produit ménager alcalin (pH > 10) afin de supprimer les phéromones et désinfecter le périmètre.
Couper les conditions de survie autour du foyer
Neutraliser un nid n’aura aucun effet durable si les conditions de vie restent favorables. Pour éviter qu’une colonie ne se reforme à proximité, vous devez priver les cafards de tout ce qui leur permet de survivre.
Commencez par éliminer toutes les sources de nourriture. Rien ne doit traîner : ni miettes, ni graisse, ni résidus dans les interstices ou sous les meubles. Nettoyez avec soin les sols, les plans de travail et les recoins oubliés.
Ensuite, supprimez toute humidité résiduelle. Réparez la moindre fuite, séchez les zones à risque, et aérez les pièces pour créer un environnement sec. Sans eau, les cafards meurent rapidement.
Enfin, débarrassez-vous des cachettes et refuges potentiels. Évacuez les cartons, les zones encombrées et tous les objets inutilisés qui peuvent servir d’abri. Même un nid vide aujourd’hui peut redevenir actif si les conditions restent propices.
Appliquer les bons produits au bon endroit (sans provoquer la dispersion)
Les produits anti-cafards peuvent donner de bons résultats… à condition de bien les utiliser et d’en connaître les limites. Beaucoup de traitements de commerce (sprays, bombes, mélanges maison) provoquent la fuite des cafards sans toucher le cœur du problème : le nid, les œufs, et les bébés cafards en cours d’éclosion.
Évitez les pulvérisations classiques si vous n’êtes pas certain de toucher tous les recoins. Préférez une méthode progressive, fondée sur la contamination et l’effet différé. Déposez par exemple des gels appâts anti cafards dans les points stratégiques (base des plinthes, derrière les meubles fixes, entrées de canalisations). Le cafard empoisonné retournera au nid et y contaminera le reste du groupe.
En complément, les pièges anti cafards peuvent servir à détecter la présence résiduelle ou à capturer les individus en errance. Disposez-les dans les coins discrets mais fréquentés (sous l’évier, derrière le réfrigérateur, dans les placards). Ces pièges n’éliminent pas le nid, mais ils permettent de vérifier l’efficacité de votre action, et de détecter un éventuel redémarrage d’activité après traitement.
Vous pouvez aussi saupoudrer discrètement de la terre de diatomée ou des poudres sèches insecticides autour des zones non accessibles à l’aspirateur, comme les fentes murales ou les conduits. Cela permet d’assécher les individus en mouvement, mais n’aura aucun impact sur les œufs déjà pondus.
En réalité, aucune solution maison ou de commerce ne permet d’éliminer un nid à 100 % si celui-ci est installé en profondeur. Les oothèques résistent aux gels et aux poudres. Pire encore, certaines espèces de cafards développent une résistance aux principes actifs utilisés dans les produits grand public. La seule solution vraiment efficace et durable reste l’intervention d’un professionnel qui saura localiser les foyers invisibles et traiter à la source avec des produits réservés aux techniciens certifiés.
Faire intervenir une entreprise spécialisée pour éradiquer le foyer en profondeur
Une fois les gestes d’urgence réalisés, reste une vérité : tant que le cœur du nid n’est pas traité, le problème n’est pas réglé. Et dans 90 % des cas, ce cœur se cache dans des zones inaccessibles : doublage de cloison, fond de gaine technique, plafond creux, plinthes ouvertes…
C’est pourquoi faire appel à une entreprise spécialisée en traitement anti-cafards est la seule solution réellement fiable. Les techniciens ne se contentent pas de poser des pièges ou de pulvériser un produit classique. Ils utilisent des formulations professionnelles (gels, nébulisations, poudres sèches microencapsulées) qui pénètrent les nids en profondeur et agissent même sur les œufs en incubation.
Ils établissent aussi un diagnostic précis de votre logement : origine probable du foyer, points d’entrée utilisés, éléments structurels à corriger… et mettent en place un traitement en plusieurs phases, avec un suivi adapté à votre configuration (studio, maison, immeuble).
Si vous agissez seul, il y a toujours un risque d’échec partiel. Si vous laissez un professionnel certifié intervenir, vous coupez la chaîne de prolifération là où elle commence.
Comment prévenir efficacement la formation de nids de cafards chez soi
Empêcher un nid de cafards d’apparaître, c’est couper net la chaîne de reproduction avant même qu’elle ne commence. Il ne suffit pas de tuer les insectes visibles : il faut neutraliser tous les facteurs qui favorisent leur regroupement et leur installation. Voici les actions concrètes à mener, pièce par pièce, pour rendre votre logement inapte à la ponte et à la formation d’un nouveau nid.
Éliminer les sources d’attractivité : hygiène, nourriture, eau
Les cafards ne choisissent pas un lieu au hasard : ils s’installent là où ils trouvent à manger, à boire et un abri. Supprimez ces trois éléments, et vous cassez leur cycle dès le départ :
- Nettoyez minutieusement chaque jour : pas seulement les surfaces visibles, mais aussi les dessous d’électroménagers, les coins de plan de travail, les plinthes et les sols de placards.
- Rangez et protégez les aliments : tous les produits alimentaires, même secs, doivent être stockés dans des contenants hermétiques. Un simple paquet de riz ouvert suffit à nourrir toute une colonie.
- Évitez les résidus d’eau : séchez les éviers le soir, surveillez les fuites, vérifiez les joints de siphon et les bacs d’égouttement de réfrigérateurs.
- Videz les poubelles tous les soirs et utilisez toujours un couvercle hermétique.
Ces gestes, répétés quotidiennement, transforment votre maison en milieu hostile pour toute tentative de nidification. Un bébé cafard fraîchement éclos n’y trouvera ni abri, ni nourriture, ni issue de secours.
Boucher toutes les entrées et cachettes potentielles
Un nid ne se forme que si les cafards trouvent un recoin pour se cacher. Ils exploitent la moindre faille dans vos murs ou vos meubles. Voici comment fermer les accès :
- Colmatez les fissures dans les murs, le sol et les plinthes avec du mastic acrylique ou de la mousse expansive.
- Bouchez les trous autour des tuyaux, des prises électriques, et sous les éviers. Ce sont des autoroutes à blattes, notamment dans les immeubles.
- Protégez les aérations avec des grilles métalliques à mailles très fines.
- Scellez les encadrements de fenêtres et de portes, surtout si vous vivez en rez-de-chaussée ou à proximité d’un local technique.
Une maison sans trous ni recoins visibles est une maison où les cafards ne peuvent pas s’installer discrètement. Le nid ne peut pas se former, car les conditions minimales de tranquillité ne sont pas réunies.
Assainir les zones à risque pour empêcher toute ponte
Même si vous ne voyez aucun cafard, certaines zones restent à haut risque. Il faut les inspecter, les assainir, et les surveiller en permanence :
- Réparez toute fuite d’eau immédiatement, même si elle vous semble minime.
- Utilisez un déshumidificateur dans les pièces humides (cuisine, salle de bain, cave, buanderie) pour assécher l’air ambiant.
- Désencombrez : les cartons, journaux, sacs plastiques et objets stockés attirent les femelles prêtes à pondre. Rangez, triez, jetez ce qui ne sert à rien.
- Posez des pièges de détection dans les zones à risque (sous-évier, arrière de frigo, plinthes, WC). Cela permet de repérer un retour d’activité avant même que le nid ne se reforme.
Les cafards adultes fuient le dérangement constant. Les bébés cafards, plus fragiles, ne survivront pas dans un environnement sec, surveillé et sans recoin. Le nid, sans sécurité ni humidité, ne peut pas se développer.
Nids de cafards : faites confiance à Solution Nuisible pour une solution rapide
Un nid de cafards ne doit jamais être pris à la légère. Ces insectes se reproduisent à toute vitesse, et chaque jour perdu joue en leur faveur. Plus vous attendez, plus le nid s’étend et plus il devient difficile de l’éliminer sans aide extérieure. Tenter de gérer la situation seul, avec des produits du commerce ou des recettes maison, donne souvent l’illusion d’agir. En réalité, ces méthodes ne font que repousser le problème. Vous tuerez quelques individus visibles, mais les œufs resteront intacts. Or les oothèques — capsules d’œufs — sont conçues pour résister à l’humidité, à la chaleur, au froid… et même à beaucoup d’insecticides classiques.
Pour éliminer un nid en profondeur, il faut du matériel professionnel, une vraie méthode, et l’intervention de techniciens formés. Chez Solution Nuisible, nous savons où chercher, comment traiter, et surtout comment empêcher la réinfestation. Nos équipes utilisent des produits puissants, strictement réservés aux professionnels agréés, capables de traiter les œufs, les nymphes et les adultes dans les zones les plus inaccessibles.
Grâce à un réseau de techniciens qualifiés dans toute la France, nous intervenons rapidement et discrètement, partout où vous avez besoin de nous. Vous recevez un devis gratuit, clair, sans engagement. Appelez-nous dès maintenant au 06 22 35 16 29 ou laissez-nous vos coordonnées via notre formulaire de contact : on vous rappelle quand ça vous arrange. Vous avez trouvé un nid de cafards ? On s’en charge. Et vous, vous retrouvez enfin un logement sain et tranquille.
? Questions – Réponses (FAQ)
Quelle est l’odeur typique d’un nid de cafards ?
Un nid de cafards dégage une odeur caractéristique, souvent décrite comme huileuse ou moisie. Cette odeur est due aux phéromones et aux excréments laissés par les cafards, signalant leur présence et attirant d’autres individus.
Comment faire sortir les cafards de leur cachette ?
Pour faire sortir les cafards de leur cachette, utilisez des appâts à base de gel ou de nourriture empoisonnée, placés près de leurs zones d’activité. Les pièges collants ou lumineux peuvent également être efficaces pour les attirer hors des coins sombres.
Combien de cafards peuvent vivre dans un seul nid ?
Un seul nid de cafards peut abriter de quelques dizaines à plusieurs centaines d’individus, selon l’espèce de cafards et la disponibilité des ressources comme la nourriture et l’humidité.
Peut-on détruire un nid de cafards sans produits chimiques ?
Il est possible d’éliminer un nid de cafards sans produits chimiques en utilisant des pièges, des appâts naturels comme le bicarbonate de soude mélangé à du sucre, ou en combinant vapeur chaude et nettoyage rigoureux des zones infestées.
Les cafards peuvent-ils pondre leurs œufs en dehors de leurs nids ?
Oui, les cafards peuvent pondre leurs œufs dans des endroits éloignés du nid principal, comme dans des fissures, des interstices ou derrière des appareils, augmentant ainsi la difficulté à contrôler l’infestation.
Est-il possible d’avoir plusieurs nids de cafards dans une seule maison ?
Oui, une maison peut abriter plusieurs nids de cafards, surtout dans des zones humides ou proches de sources de nourriture, comme les cuisines, les salles de bain et les sous-sols.
Est-ce que les nids de cafards attirent d’autres insectes ?
Les nids de cafards peuvent attirer d’autres insectes, comme les fourmis, attirés par les restes de nourriture ou les excréments présents dans ces zones infestées.
Les pièges à cafards suffisent-ils pour détruire un nid ?
Les pièges à cafards peuvent réduire leur nombre, mais ils ne suffisent pas à éliminer un nid entier. Une approche combinée incluant nettoyage, appâts et traitements ciblés est souvent nécessaire.
Les traitements maison comme le vinaigre ou le bicarbonate de soude fonctionnent-ils sur les nids de cafards ?
Les traitements maison comme le vinaigre ou le bicarbonate de soude peuvent réduire l’activité des cafards, mais ils sont rarement efficaces pour éliminer un nid entier, qui nécessite des interventions plus ciblées.
Tous les types de cafards forment-ils des nids ?
Non, tous les types de cafards ne forment pas de nids fixes. Certaines espèces se déplacent continuellement en petits groupes, tandis que d’autres, comme les blattes germaniques, établissent des colonies organisées.
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