Deux personnes, une même pièce, une même heure. À la fin de la soirée, l’un gratte ses bras comme un fou, l’autre n’a rien. Ce n’est pas de la malchance, ni une histoire de sang “sucré” : les moustiques ne piquent pas au hasard. Ils ciblent. Et ils le font avec une précision que la science commence à peine à décrypter. Leur choix n’est jamais neutre.
Pourquoi vous, et pas l’autre ? Qu’est-ce qu’ils détectent chez vous que vous ne sentez même pas ? Ce qu’on appelle l’“attirance” n’est pas une simple question de peau : c’est une interaction biologique, une lecture invisible que le moustique fait de vous, sans prévenir. Et il le fait bien.
Comment les moustiques nous détectent : les capteurs qu’ils utilisent contre vous
Quand un moustique s’approche de vous, ce n’est pas un hasard. Avant même de piquer, il vous a déjà localisé avec une précision étonnante. Il ne se contente pas de voler au hasard ou de suivre la lumière : il utilise des capteurs spécialisés pour repérer votre présence.
Chaque moustique est équipé de plusieurs systèmes sensoriels ultra efficaces. Ce sont eux qui lui permettent de vous détecter dans l’obscurité, à travers les vêtements, ou même à distance. Voici les trois principaux capteurs qu’il active dès qu’il est en chasse :
- Des capteurs olfactifs sur ses antennes, capables de détecter les molécules présentes dans notre haleine, notre sueur, ou sur notre peau (comme le CO₂ ou l’acide lactique)
- Des thermorécepteurs qui identifient les zones plus chaudes : votre front, votre cou, vos mains
- Des récepteurs visuels qui repèrent les mouvements et les contrastes de couleurs (vêtements sombres, silhouettes en mouvement…)
Ce système combiné transforme votre corps en véritable signal de guidage pour eux. Et plus ces signaux sont clairs, plus vous êtes exposé.
C’est sur la base de ces capteurs que certains éléments vont naturellement l’attirer plus que d’autres.
Dioxyde de carbone : le signal invisible qui trahit votre présence
Le dioxyde de carbone (CO₂) que vous expirez est l’un des premiers éléments que les moustiques perçoivent dans leur environnement. Même à plusieurs dizaines de mètres, ils peuvent détecter un panache de CO₂ et s’en servir pour se diriger vers vous. C’est un repère de base, stable, universel, que tous les humains émettent à chaque respiration.
Ce signal est capté par des neurones spécifiques appelés cpA, situés dans les antennes des moustiques femelles. Ces neurones sont capables de réagir au CO₂ présent dans l’air, mais aussi à certaines molécules odorantes de la peau. Ce double rôle rend le CO₂ encore plus efficace comme déclencheur d’approche. Même en l’absence de respiration directe, les moustiques restent attirés par les effluves de peau, grâce au même récepteur sensoriel.
- Activité physique : plus vous bougez, plus vous expirez de CO₂, ce qui renforce votre signal dans l’air
- Grossesse : une femme enceinte produit en moyenne 21 % de CO₂ en plus, ce qui augmente considérablement son attractivité
- Effet de groupe : dans une pièce fermée, la concentration en CO₂ s’élève vite, ce qui attire les moustiques dans la zone
Et si ce gaz les attire en premier, il ne fait que les mettre en alerte : d’autres éléments vont ensuite confirmer leur choix…
La chaleur corporelle : un signal thermique qu’ils suivent à la trace
Les moustiques ne voient pas la chaleur comme une caméra thermique, mais ils la sentent. Leur système sensoriel leur permet de repérer les variations de température dans l’air ambiant. Dès que votre peau dégage plus de chaleur que l’environnement, vous devenez détectable, même sans bouger ni parler.
Ce mécanisme passe par des thermorécepteurs ultra sensibles situés autour de leur tête. Ils captent les infrarouges, c’est-à-dire le rayonnement thermique naturel de votre corps. Un simple écart de 0,2 à 0,3 °C entre l’air et votre peau suffit à déclencher leur vol d’approche. Et ce signal est encore renforcé par d’autres phénomènes physiologiques liés à la chaleur.
- Exercice physique : votre température cutanée monte, vous transpirez, vos vaisseaux se dilatent. Résultat : la peau est plus chaude, plus odorante, et donc plus attractive
- Fièvre ou infection : une personne malade émet plus de chaleur corporelle, ce qui accentue l’attraction.
- Alcool (notamment la bière) : il augmente la circulation sanguine en périphérie, ce qui réchauffe la peau. En parallèle, il stimule la sueur, riche en acide lactique, un véritable marqueur olfactif pour les moustiques
Ce que vous dégagez quand vous avez chaud est donc doublement dangereux : un signal thermique clair et des molécules odorantes associées. Pour eux, c’est un feu vert.
Mais ce n’est pas seulement la chaleur en soi qui attire : ce sont aussi les composés que votre peau libère quand elle chauffe.
Les odeurs de peau et la sueur : une signature chimique que les moustiques savent lire
Les moustiques ne réagissent pas à la transpiration elle-même, mais à ce qu’elle libère sur votre peau. Quand vous avez chaud ou que vous bougez, vous commencez à transpirer. Cette sueur, inodore au départ, se mélange à des bactéries naturellement présentes à la surface de la peau. Le résultat : une signature chimique unique que les moustiques détectent parfaitement.
Parmi les composés libérés, certains jouent un rôle clé. Le microbiote cutané transforme la sueur en molécules odorantes, dont l’acide lactique et les acides carboxyliques, identifiés par le NIH comme particulièrement attractifs. Ce n’est pas une question de propreté : même une peau propre émet ces signaux en continu.
- Après l’effort : la transpiration abondante, la chaleur, et les bactéries créent une odeur corporelle très attractive. Comme le rappelle Pfizer — le laboratoire mondialement connu depuis son vaccin Covid —, les moustiques sont « fans » des chaussettes portées après un jogging
- Variation individuelle : le type de bactéries présent sur votre peau influence la composition de l’odeur. Certaines personnes, biologiquement, dégagent des mélanges plus attirants
- Effet stable dans le temps : selon le NIH, les mêmes profils odorants attirent les moustiques de manière constante sur plusieurs années
Et cette odeur, aussi discrète soit-elle, suffit parfois à déclencher une attaque ciblée… bien avant que vous ayez senti quoi que ce soit.
Groupe sanguin et génétique : une attirance codée dans l’ADN
Les moustiques ne choisissent pas leur cible au hasard. Des études montrent que votre groupe sanguin et vos gènes peuvent rendre votre peau bien plus attractive que celle d’un autre. Ce n’est pas une opinion : c’est un constat biologique mesuré en laboratoire.
Une étude japonaise a montré que les personnes de groupe O avaient jusqu’à 85 % de chances en plus d’être piquées par certaines espèces comme le moustique tigre. Les groupes A et AB, eux, semblaient moins ciblés. Pourquoi ? Parce que votre sang influence ce que votre peau libère à la surface : molécules, sueur, acide lactique, microbiote cutané… tout un cocktail que les moustiques savent lire.
Une autre étude frappante, publiée en 2015 dans la revue PLOS One, a testé deux groupes de jumelles : des vraies jumelles (mêmes gènes) et des fausses (génétique différente). Chacune plongeait ses mains dans des tubes en Y reliés à une chambre contenant des moustiques. Verdict : les moustiques réagissaient de manière identique aux vraies jumelles, mais pas aux fausses. Les chercheurs ont conclu que 67 % de l’attirance était liée à la génétique.
Les gènes modifient la composition de votre sueur, le type de bactéries sur votre peau, et donc l’odeur exacte que vous émettez. Vous ne la sentez pas, mais elle agit comme une signature. Si elle correspond au profil préféré du moustique, vous devenez sa priorité.
Mais ce n’est pas fini : ce que vous portez et la façon dont vous bougez jouent aussi contre vous.
Couleurs et vêtements : ce que votre tenue dit aux moustiques
Les moustiques ne voient pas comme nous, mais ils repèrent très bien les contrastes sombres et les mouvements. C’est pourquoi certaines couleurs vous rendent plus visibles à leurs yeux, surtout en plein jour. Plus vous ressortez par rapport à l’arrière-plan, plus vous avez de chances d’attirer leur attention.
Les vêtements foncés comme le noir, le bleu marine ou le marron créent une silhouette nette qui tranche avec l’environnement. À l’inverse, porter des couleurs claires comme le blanc, le beige ou le gris pâle peut réduire votre visibilité pour eux. Certaines études ont aussi montré une attirance particulière pour le rouge et l’orange, car ces teintes correspondent à ce que leur vision perçoit comme la couleur de la peau dans leur spectre.
- Noir, bleu foncé, marron : très visibles, surtout sur fond clair ou en journée
- Rouge et orange : assimilés à une cible vivante, comme la peau chauffée
- Blanc, beige, gris clair : moins repérables, surtout quand il fait jour
Mais même bien habillé, votre odeur et votre chaleur restent les signaux les plus puissants pour eux…
Mouvements et formes : comment vous devenez une cible mobile
Un corps en mouvement attire plus qu’un corps immobile. C’est vrai pour les moustiques aussi. Même s’ils ne voient pas comme nous, ils repèrent facilement les déplacements rapides, les changements de forme ou les masses qui se déplacent dans leur champ de vision. C’est un réflexe sensoriel de base chez eux.
Le moindre geste amplifie vos signaux : en bougeant, vous déplacez de l’air chaud, vous émettez davantage de CO₂, vous relâchez plus d’odeurs… et vous devenez plus visible. C’est un effet cumulatif : plus vous êtes actif, plus vous alertez tous leurs capteurs à la fois — visuel, olfactif, thermique.
- Un corps immobile : reste plus discret sur tous les plans sensoriels
- Un corps qui marche ou bouge les bras : crée une forme repérable et un flux d’air guidant les moustiques
- Plus de mouvement = plus de chaleur et d’odeur : vous devenez un phare multisensoriel

Environnement extérieur : des zones invisibles qui attirent les moustiques
Autour d’une maison ou d’un bâtiment, certains éléments attirent fortement les moustiques. Non pas parce qu’ils aiment votre façade, mais parce qu’ils y trouvent ce qu’ils cherchent : de l’humidité, de l’ombre, des refuges, et parfois de quoi pondre. Si ces conditions sont réunies, ils reviendront chaque jour.
Voici les facteurs environnementaux les plus fréquents, souvent négligés, mais décisifs pour leur présence.
Eaux stagnantes et humidité : chaque goutte compte
Qui dit eau stagnante, dit moustiques à proximité. C’est dans ces zones qu’ils pondent, se rassemblent, ou qu’ils restent posés pour attendre la bonne heure. Et il ne faut pas une mare pour les attirer : une simple coupelle sous un pot de fleur suffit.
Gouttières bouchées, pneus abandonnés, arrosoirs laissés dehors, regards d’évacuation, bâches repliées… partout où l’eau reste plus de 48 heures, des larves peuvent éclore. Même en l’absence de ponte, l’humidité attire les moustiques adultes, qui y trouvent des zones plus fraîches et plus denses en odeurs corporelles ou animales.
La suppression des eaux stagnantes est essentielle, mais l’humidité ambiante reste un facteur d’attraction à part entière.
Végétation dense et zones ombragées : leurs cachettes de jour
Les moustiques ne restent pas en vol toute la journée. Ils ont besoin de se reposer, à l’abri de la chaleur et du vent. Pour cela, ils choisissent les zones végétales les plus denses, les feuillages serrés, ou les coins humides entre deux murets.
Un buisson mal taillé, une haie trop compacte, un massif laissé en friche : ce sont autant de lieux où les moustiques se cachent. Ils y attendent les heures propices pour ressortir. C’est aussi dans ces recoins qu’ils échappent aux traitements classiques.
Tailler, espacer, faire circuler l’air : c’est la base pour ne pas transformer son jardin en base arrière à moustiques.
Structures fixes : des abris oubliés mais redoutables
Certains éléments construits sont parfaits pour les moustiques : ils sont stables, ombragés, discrets. Il suffit qu’un peu d’humidité s’y accumule pour que ça devienne un abri stratégique, parfois même un lieu de ponte.
- Boîtes de dérivation mal fermées ou fissurées
- Terrasses bois sur plots ou lambourdes humides
- Rebords de fenêtres couverts de feuilles mortes
- Vide sanitaire accessible ou jamais ventilé
Ces zones méritent autant d’attention que les points d’eau. Elles garantissent leur retour nuit après nuit.
Heures critiques : quand ils passent à l’attaque
Ce n’est pas un facteur d’attraction direct, mais ça change tout sur le terrain. Les moustiques ne piquent pas tous à la même heure. Les espèces communes (Culex, Anopheles) sont surtout actives au crépuscule et la nuit. À l’inverse, le moustique tigre (Aedes albopictus) pique principalement en pleine journée.
Résultat : un jardin humide à midi ne sera pas exploité par les mêmes moustiques qu’au coucher du soleil. Le moment de la journée peut renforcer ou réduire le risque de piqûres, en fonction de ce qui vit chez vous.
Connaître ces rythmes aide à comprendre pourquoi certains lieux, à certaines heures, deviennent invivables.
Idées reçues sur ce qui attire (ou pas) les moustiques
Entre ce qu’on croit et ce que les moustiques perçoivent vraiment, il y a souvent un fossé. Et plus on répète ces idées reçues, plus on s’éloigne des vraies causes d’attractivité. Voilà les erreurs les plus répandues… et ce qu’il faut retenir.
- Les moustiques aiment le sang sucré : non. Ils ne détectent pas la glycémie, mais ce que votre peau relâche : CO₂, chaleur, acide lactique, odeur corporelle.
- La lumière les attire : faux. Ils ne sont pas photophiles : ils visent la chaleur, l’humidité et le souffle que vous dégagez, pas la lampe.
- Ils ne piquent que le soir : pas toujours. Le moustique tigre pique surtout en pleine journée, et il n’attend pas la tombée de la nuit pour agir.
- Ils ne piquent que les femmes : non. Ils visent les corps les plus « lisibles » : plus de CO₂, plus de chaleur, plus d’odeur — peu importe le sexe.
- Le parfum les attire : parfois. Certaines odeurs florales ou sucrées peuvent les attirer, mais d’autres les repoussent. Tout dépend des molécules et de la peau.
- Ils reviennent toujours vers les mêmes : oui, parce que certaines personnes ont un profil microbien et génétique qui les rend plus attractives, même inconsciemment.
Les moustiques ne s’appuient pas sur des mythes : ils suivent des indices biologiques concrets, qu’ils captent mieux que nous.
Solutions pour ne plus attirer les moustiques… et les faire fuir efficacement
Maintenant que vous savez ce qui attire les moustiques — chaleur, odeurs, CO₂, mouvements — vous pouvez agir sur les signaux qu’ils captent. Il ne s’agit pas de disparaître, mais de devenir moins repérable, moins intéressant, et plus difficile à approcher. Voilà comment faire concrètement.
- Porter des vêtements longs et clairs : ils réduisent l’émission de chaleur et les contrastes sombres qui attirent l’œil des moustiques. Moins de peau visible = moins de piqûres.
- Limiter les efforts physiques à l’extérieur : bouger, transpirer, respirer fort = chaleur + CO₂ + odeur. C’est un triple feu vert pour eux, surtout à la tombée du jour.
- Éviter l’alcool (notamment la bière) en plein air : ça augmente la température cutanée et l’odeur corporelle. Vous devenez une cible mobile, odorante et chaude — donc prioritaire.
- Ne pas se parfumer avant de sortir : certaines fragrances florales ou sucrées ressemblent aux odeurs naturelles qu’ils recherchent. Même les produits dits “frais” peuvent faire l’effet inverse.
- Éliminer l’eau stagnante et les coins humides autour de la maison : chaque soucoupe, gouttière bouchée ou bâche mal tendue devient une maternité à moustiques.
- Aérer et dégager les zones végétales trop denses : ils s’y reposent, s’y cachent et vous attendent. Un jardin trop fermé devient une base arrière pour eux.
Une fois ces signaux réduits, vous pouvez compléter votre protection avec des moyens concrets pour faire fuir les moustiques. Pour éviter qu’ils vous atteignent malgré tout, il faut bloquer, brouiller ou détourner leur trajectoire.
- Appliquer un répulsif cutané homologué : seuls le DEET, l’icaridine ou le PMD (citronnelle concentrée) offrent une vraie protection. Rien d’autre n’a prouvé son efficacité durable sur la peau.
- Porter un bracelet anti-moustique en complément : utile en plus d’un répulsif, surtout sur les poignets ou les chevilles. Il ne protège pas tout le corps, mais ajoute une barrière locale.
- Utiliser une crème naturelle certifiée : à base de géraniol ou d’eucalyptus citronné, c’est pratique pour les enfants ou les zones peu infestées. Attention : efficacité plus courte, à renouveler souvent.
- Brancher une prise anti-moustique dans une pièce fermée : elle diffuse un insecticide ou répulsif par chaleur. Efficace la nuit si la pièce est bien isolée, inutile à l’air libre.
- Installer une borne anti-moustique dans un recoin stratégique : certaines émettent du CO₂, de la chaleur ou un leurre olfactif pour attirer les moustiques loin de vous. Bien placée (ombre, coin humide), elle réduit clairement la pression autour d’une terrasse ou d’un point de passage.
- Utiliser un piège anti-moustique à leurre : il attire les moustiques vers une zone de capture. Utile pour détourner leur approche, mais doit être bien placé, vidé régulièrement et combiné à d’autres protections.
- Installer des moustiquaires sur les lits, fenêtres et portes : protection simple, directe et radicale. Pas de produit chimique, mais une vraie barrière physique contre les piqûres nocturnes.
- Orienter un ventilateur vers la zone à protéger : le flux d’air empêche leur vol stationnaire, dilue vos odeurs corporelles et rend leur approche beaucoup plus difficile.
En combinant ces gestes, vous coupez leur repérage, bloquez leur accès, et réduisez leur présence autour de chez vous. Et si malgré tout ils sont encore là, c’est qu’ils ont trouvé un terrain idéal pour s’installer.
Désinsectisation moustique : une solution professionnelle quand les gestes ne suffisent plus
Quand les moustiques persistent malgré les gestes de prévention, les répulsifs ou les pièges, c’est qu’ils se sont durablement installés. À ce stade, ce ne sont plus quelques piqûres gênantes : c’est un foyer actif qui nécessite une réponse adaptée. Une intervention professionnelle permet d’agir directement à la source et de reprendre le contrôle, efficacement et sans improvisation.
Nos techniciens interviennent avec méthode, sur des bases concrètes : inspection des lieux, identification des zones de ponte, choix des points sensibles à traiter. Ils sont tous certifiés, formés aux normes sanitaires, et expérimentés — ce sont des spécialistes de terrain, pas des prestataires volants.
Le matériel utilisé est exclusivement professionnel, avec des produits homologués et des protocoles adaptés à chaque situation. Grâce à notre réseau, on peut intervenir rapidement partout en France, avec un technicien local qui connaît parfaitement les habitudes du moustique tigre ou commun dans votre région.
Le devis est gratuit, sans engagement, et réalisé par téléphone avec un technicien — pas de plateforme automatique, vous parlez directement à quelqu’un qui connaît le métier.
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? Questions – Réponses (FAQ)
Les enfants attirent-ils davantage les moustiques que les adultes ?
Oui, les enfants sont souvent plus ciblés. Leur peau est plus fine, leur température corporelle légèrement plus élevée, et ils bougent souvent plus que les adultes — autant de signaux que les moustiques captent très bien.
Est-ce que les animaux domestiques attirent les moustiques dans une maison ?
Oui, un chien ou un chat peut attirer des moustiques, car ils dégagent chaleur, CO₂ et odeur corporelle. Même s’ils ne sont pas leur cible principale, leur présence augmente l’activité des moustiques dans un logement.
Les personnes qui prennent certains médicaments sont-elles plus attractives ?
Certains traitements peuvent modifier l’odeur corporelle ou la température cutanée, ce qui peut potentiellement rendre la personne plus détectable pour les moustiques. Il n’y a pas d’étude exhaustive, mais c’est un facteur plausible.
L’odeur des cheveux influence-t-elle l’attraction des moustiques ?
Oui, les cheveux peuvent émettre des composés odorants, surtout s’ils sont parfumés ou gras. Les moustiques peuvent y détecter des molécules proches de celles de la peau ou du cuir chevelu.
Les personnes en surpoids attirent-elles plus les moustiques ?
Possiblement oui : le surpoids peut entraîner une respiration plus marquée, une température corporelle plus élevée et une sudation accrue, autant de facteurs qui rendent une personne plus “visible” aux moustiques.
Est-ce que les personnes qui fument attirent plus les moustiques ?
Oui, les fumeurs sont souvent plus piqués. La fumée modifie l’odeur de la peau, augmente la température périphérique et altère les signaux chimiques, ce qui rend la personne plus détectable.
Les gens qui vivent en appartement sont-ils moins exposés à l’attraction des moustiques ?
Pas forcément. Même en appartement, les moustiques peuvent remonter par les étages, entrer par les fenêtres ou les gaines techniques. C’est surtout l’étanchéité du logement et la hauteur qui réduisent le risque.
Peut-on attirer les moustiques en dormant sans couverture ?
Oui, dormir à découvert augmente votre exposition. La peau nue libère plus de chaleur, d’odeur et de CO₂, ce qui facilite la détection par les moustiques, surtout dans une pièce peu ventilée.
Est-ce que la position du lit dans la pièce a un impact ?
Oui, un lit placé près d’une fenêtre, d’une plante ou d’un coin humide peut augmenter le risque. Les moustiques cherchent les zones calmes et sombres où la chaleur et les odeurs stagnent — comme les angles mal aérés.
Quel groupe sanguin attire les moustiques ?
Le groupe O est le plus attractif selon plusieurs études. Des recherches ont montré que les moustiques, notamment le moustique tigre, piquent plus souvent les personnes de groupe O. Le groupe A est généralement moins ciblé.
Est-ce que les personnes âgées attirent plus les moustiques que les jeunes ?
Pas nécessairement. Les personnes âgées ont souvent une température cutanée plus basse et une odeur corporelle différente. En revanche, s’il y a des maladies chroniques ou une sudation modifiée, cela peut augmenter l’attractivité.
Les hommes sont-ils plus souvent piqués que les femmes ?
Oui, dans de nombreux cas. Les hommes ont souvent une masse corporelle plus importante, respirent plus fort, transpirent davantage, et émettent donc plus de CO₂ et d’odeurs. Ces facteurs les rendent plus visibles pour les moustiques.
Par où les moustiques rentrent-ils le plus souvent dans une maison ?
Ils entrent surtout par les fenêtres ouvertes, les portes mal fermées, ou les petites fentes près des toits ou aérations. Même une ouverture de quelques centimètres peut leur suffire pour pénétrer discrètement dans une pièce.
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