Vous êtes inquiet quant à la présence de souris dans votre habitation ? Comment savoir si on a des souris chez soi ? That is the question !
Vous avez trouvé (éparpillées) ce qui semble ressembler à des crottes ? La souris laisse pas mal d’indices derrière elle qui peuvent nous permettre de déceler sa présence au domicile, et tirer d’urgence la sonnette d’alarme.
Taille, couleur, texture, odeur : à quoi ressemble une crotte de souris, vraiment
Une crotte de souris, cela se repère. Pas besoin d’outils, juste d’observer de près. C’est petit, sombre, toujours en longueur, et souvent aligné le long d’un mur ou coincé dans un angle sale. Les gens confondent souvent avec un insecte ou un rat. Mais quand on connaît le gabarit, la texture et l’odeur, il n’y a plus de doute.
La taille ? On est entre 3 et 8 mm de long. Pas plus. En largeur, c’est très fin. On pourrait croire à un grain de riz noir, mais avec les extrémités bien pointues. Si c’est arrondi ou trapu, ce n’est pas une souris. Si c’est groupé par dizaines, là on parle d’activité sérieuse.
La couleur dépend du moment. Quand c’est frais, c’est noir brillant, légèrement humide. Cela luit un peu. On voit que cela vient de tomber. Si cela date, cela devient mat, marron foncé, puis gris poussière. Plus c’est sec, plus c’est ancien. Cela, c’est du vécu. En intervenant, on le sait au premier coup d’œil.
La texture est aussi un bon indice. Une crotte récente, cela s’écrase entre deux doigts gantés. C’est souple, molle, presque pâteuse à l’intérieur. Une crotte vieille, elle s’effrite. On peut la briser du bout des ongles (avec des gants hein). C’est cela qui vous dit si la souris est encore là ou pas.
Et l’odeur ? Tant qu’il y en a une ou deux, vous ne sentez rien. Mais quand cela s’accumule dans un coin fermé, là cela monte. Cela sent l’ammoniac, l’urine, l’acide. Si vous ouvrez un placard et que cela pique le nez, il y a une souris dans les parages. Cette odeur, on la reconnaît entre mille. Et elle dit que ce n’est pas fini.
Vous cherchez si c’est une souris ? Regardez la taille. La brillance. La forme. L’endroit. Et surtout, n’oubliez pas : les souris ne laissent jamais une crotte seule. Elles passent, elles marquent. S’il y en a une, il y en a d’autres. Et s’il y en a plein, vous pouvez parier qu’elles nichent pas loin.

Ne pas confondre : crotte de souris, crotte de rat, oothèque de cafard, larves…
Ce n’est pas parce qu’on trouve quelque chose de noir et allongé dans un placard que c’est forcément une crotte de souris. Dans la pratique, on voit souvent des gens confondre avec des crottes de rat, des fèces d’insectes, ou pire : des oothèques de cafards. Or chaque type de déjection ou capsule a ses propres caractéristiques. Pour agir correctement, il faut savoir faire la différence dès le premier coup d’œil.
La crotte de souris est fine, allongée, droite ou très légèrement courbée, avec des extrémités pointues. Elle mesure entre 3 et 8 mm, parfois moins, rarement plus. On la trouve souvent en petit nombre mais dans plusieurs pièces. C’est son aspect régulier, noir ou brun foncé, qui la rend reconnaissable, surtout quand elle est fraîche.
La crotte de rat est plus massive. Elle fait souvent entre 1 et 2 cm de long, avec un diamètre bien plus large. Elle est plus trapue, plus épaisse, parfois légèrement incurvée mais sans pointe marquée aux extrémités. On la retrouve en tas, dans des lieux de passage ou de nidification plus fixes, et l’odeur d’urine qui l’accompagne est beaucoup plus forte.
L’oothèque de cafard, elle, n’est pas une crotte. C’est une capsule d’œufs. Elle mesure entre 5 et 10 mm selon l’espèce (blatte germanique, orientale, américaine), mais elle est plus régulière, brun clair ou brun rouge, parfois avec une crête visible sur un côté. On la trouve collée verticalement sur une surface (fissure, joint, mur, dessous de meuble). Elle est plus rigide, plus solide, et ne s’écrase pas facilement. Elle ne dégage pas d’odeur.
Autre confusion fréquente : certaines larves de coléoptères ou exuvies d’insectes morts peuvent ressembler à des crottes au premier regard. Mais là encore, l’absence d’odeur, la texture plus fibreuse, la couleur plus terne et l’aspect segmenté permettent d’écarter la piste souris.
Si le doute persiste, mieux vaut isoler un échantillon (ganté), prendre une photo nette et comparer aux exemples visuels disponibles. Une erreur de diagnostic entraîne souvent un mauvais traitement — et une récidive.
Photos de crottes de souris : les identifier facilement et sans confusion
Image nette d’une crotte de souris isolée sur du bois clair, bien centrée, typique par sa couleur sombre et son extrémité pointue
Photo de deux crottes de souris sur un tissu beige, montrant leur forme allongée et leur couleur noire caractéristique
Image montrant une forte concentration de crottes de souris sur un sol en béton, mêlées à des fragments de bois et signes évidents de grignotage
Type | Taille | Forme | Couleur | Texture | Odeur |
---|---|---|---|---|---|
Crotte de souris | 3 à 8 mm | Fine, allongée, extrémités pointues, droite ou légèrement courbée | Noir brillant (fraîche), brun foncé à gris (sèche) | Souple et pâteuse (fraîche), friable (sèche) | Ammoniac léger, plus fort en accumulation |
Crotte de rat | 10 à 20 mm | Épaisse, trapue, bouts arrondis, parfois incurvée | Noir humide (fraîche), marron à gris (sèche) | Dure (fraîche), friable (sèche) | Forte odeur d’ammoniac |
Oothèque de cafard | 5 à 10 mm | Capsule allongée, régulière, parfois avec crête | Brun clair à brun rouge | Rigide, dure, non déformable | Aucune odeur |
Larves/exuvies d’insectes | Variable, souvent 2 à 5 mm | Segmentée, irrégulière, non allongée | Terne, brun clair à noir | Fibreuse, fragile, non pâteuse | Aucune odeur |
Crotte de souris | |
---|---|
Taille | 3 à 8 mm |
Forme | Fine, allongée, extrémités pointues, droite ou légèrement courbée |
Couleur | Noir brillant (fraîche), brun foncé à gris (sèche) |
Texture | Souple et pâteuse (fraîche), friable (sèche) |
Odeur | Ammoniac léger, plus fort en accumulation |
Crotte de rat | |
---|---|
Taille | 10 à 20 mm |
Forme | Épaisse, trapue, bouts arrondis, parfois incurvée |
Couleur | Noir humide (fraîche), marron à gris (sèche) |
Texture | Dure (fraîche), friable (sèche) |
Odeur | Forte odeur d’ammoniac |
Oothèque de cafard | |
---|---|
Taille | 5 à 10 mm |
Forme | Capsule allongée, régulière, parfois avec crête |
Couleur | Brun clair à brun rouge |
Texture | Rigide, dure, non déformable |
Odeur | Aucune odeur |
Larves ou exuvies d’insectes | |
---|---|
Taille | Variable, souvent 2 à 5 mm |
Forme | Segmentée, irrégulière, non allongée |
Couleur | Terne, brun clair à noir |
Texture | Fibreuse, fragile, non pâteuse |
Odeur | Aucune odeur |
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Où trouve-t-on les crottes de souris, vraiment ?
Les crottes de souris peuvent apparaître partout, dès qu’un espace leur offre ce qu’elles cherchent : un abri, de la chaleur, de quoi ronger ou manger, et surtout la tranquillité. Maison, appartement, garage, entrepôt ou local commercial : aucun endroit n’est épargné si les conditions leur conviennent.
Mais les souris ne déposent jamais leurs crottes au hasard. Chaque présence signifie quelque chose. Voici les zones où les techniciens les retrouvent le plus souvent — et pourquoi.
Les lieux intérieurs les plus courants : cuisine, placards, greniers, faux plafonds
Les intérieurs chauffés, pleins de recoins, sont le terrain favori des souris. Elles s’y déplacent de nuit, en longeant les murs, à la recherche de nourriture ou d’un nid. Et comme elles défèquent en marchant, elles laissent des traces très nettes dans certaines pièces ou sur certains objets.
Les zones les plus fréquentes en habitation (maison ou appartement) sont :
- Derrière le frigo ou le four : chaleur, miettes tombées, accès facile par le bas
- Sous l’évier : humidité, coins sombres, ouverture sur la tuyauterie
- Dans les placards de cuisine : restes alimentaires, emballages mâchés, sachets percés
- Dans les combles, greniers ou faux plafonds : laine de verre grattée, déplacement silencieux, zones jamais dérangées
- Le long des plinthes ou derrière les meubles : trajets discrets, crottes alignées contre le mur
Dans ces endroits, la répétition des crottes au même endroit signifie que la souris y passe chaque nuit. Et quand les crottes apparaissent sur le plan de travail ou dans un tiroir fermé, c’est que l’animal a trouvé un chemin d’accès — ou qu’il niche à l’intérieur même du mobilier.
Les lieux professionnels ou techniques : commerces, réserves, chaufferies, entrepôts
Dans les bâtiments non résidentiels, les crottes sont souvent la première trace visible. Avant les bruits, avant les dégâts. Elles apparaissent dans des coins peu fréquentés, souvent sombres, mal aérés, et riches en sources de chaleur ou de nourriture indirecte.
Les techniciens en retrouvent régulièrement dans :
- Les réserves alimentaires de commerces : cartons mâchés, crottes entre les produits
- Les chaufferies ou salles techniques : tuyaux, câbles, sources de chaleur, accès par conduits
- Les entrepôts de stockage : palettes, sacs ouverts, interstices entre cartons empilés
- Les locaux poubelle ou zones de tri : restes organiques, humidité, odeur d’ammoniac rapide
- Les doublages de cloisons ou faux planchers techniques : accès discret, isolation rongeable
Dans ces lieux, la présence de crottes est souvent sous-estimée. Or elle trahit une activité nocturne difficile à stopper, surtout quand le lieu reste vide la nuit ou le week-end. Un commerce où l’on trouve des crottes est un lieu à risque immédiat, notamment sur le plan sanitaire et réglementaire.
Les extérieurs et annexes : garage, dépendance, vide sanitaire, tableau électrique
La souris ne vit pas que dans les pièces de vie. Beaucoup de foyers et de bâtiments touchés découvrent les premières crottes dans les dépendances ou les volumes “oubliés” : ceux qu’on ne chauffe pas, qu’on ne nettoie pas, qu’on ferme à clé, mais qui restent accessibles par un trou ou une fente.
Les zones extérieures ou annexes les plus courantes sont :
- Les garages et abris : présence de cartons, outils, sacs, ou croquettes en vrac
- Les vide-sanitaires et planchers techniques : zones inaccessibles, humidité, chaleur résiduelle
- Les remises, ateliers ou dépendances : bâches, fibres, recoins non éclairés
- Autour des tableaux électriques ou coffrets de communication : source de chaleur et gaines d’accès direct vers l’intérieur
Ces zones sont critiques car elles servent de point d’entrée. Si les crottes s’y accumulent, cela signifie que l’accès est ouvert — et que les souris peuvent passer à l’intérieur à tout moment.
Combien de crottes produit une souris par jour, et de quoi sont-elles composées ?
Quand on tombe sur des dizaines de crottes dans une pièce, la première réaction, c’est souvent de penser qu’il y a plusieurs souris. Mais en réalité, une seule peut en produire autant. Le rythme est élevé, constant, silencieux. C’est ce qui rend leur présence aussi insidieuse.
Pour évaluer correctement le niveau d’infestation, il faut savoir combien de crottes une souris produit chaque jour, dans quelles conditions, et ce que ces déjections contiennent réellement. C’est aussi ce qui permet de comprendre les risques sanitaires, bien au-delà de la simple gêne visuelle.
Jusqu’à 80 crottes par jour : le rythme continu des souris adultes
Une souris adulte produit en moyenne 40 à 80 crottes par 24 heures, sans interruption. Il n’y a pas de phase de repos : tant qu’elle est active, elle dépose des crottes. Cela se fait en marchant, souvent sans qu’elle s’arrête. D’où les traînées dispersées qu’on retrouve sous les meubles, le long des murs, dans les tiroirs ou derrière les appareils de cuisine.
La fréquence peut varier selon l’alimentation, l’âge de la souris et le niveau de stress. Une femelle gestante ou allaitante, plus active, produit généralement plus que la moyenne. Dans un lieu confiné, mal ventilé, les crottes s’accumulent vite et provoquent une contamination diffuse. Si on en voit 60 ou 100 dans une même zone, il n’est pas rare que cela ne vienne que d’un seul individu.
C’est aussi ce rythme de déjection qui rend le repérage fiable : en quelques jours seulement, un recoin neutre peut se transformer en zone d’alerte visuelle et olfactive.
Composition des crottes de souris : ce qu’il y a vraiment dedans
Contrairement à une idée répandue, une crotte de souris n’est pas composée que de résidus alimentaires. On y retrouve un mélange de restes digérés, de bactéries intestinales, de microchampignons, et parfois de résidus chimiques selon ce que l’animal a ingéré. La texture extérieure est sèche, mais à l’intérieur, la concentration de germes est élevée, surtout dans les crottes fraîches.
Ces déjections peuvent contenir des agents pathogènes : salmonelles, leptospires, hantavirus. Le risque vient moins du contact direct que de la dispersion de poussières lors du nettoyage, si les crottes sont sèches ou brisées. C’est pourquoi il faut toujours porter un masque et éviter tout balayage à sec.
La couleur et l’odeur des crottes sont également liées à leur composition. Plus la digestion est rapide, plus la crotte est petite, noire, brillante. Si l’animal consomme des aliments riches (graisses, sucres, protéines), les crottes sont plus foncées, plus nombreuses et plus odorantes. Cela se vérifie notamment dans les cuisines, les restaurants ou les locaux alimentaires mal protégés.
Que révèle la présence de crottes de souris : passage, infestation ou nid actif ?
Trois crottes dans un placard ou deux cents sous les combles, ça ne raconte pas la même histoire. L’aspect, la quantité, la répartition et l’évolution permettent souvent de comprendre si une souris est simplement passée, si elle revient régulièrement, ou si elle s’est installée.
Avant de parler de nid ou d’infestation, il faut lire les signes laissés au sol, sur les meubles ou dans les recoins. Chaque situation a ses propres indicateurs, qu’il faut savoir interpréter froidement, sans supposition.
Une ou deux crottes isolées : simple passage ou début d’activité ?
Une crotte trouvée seule, dans un coin, derrière une boîte ou au fond d’un tiroir, ça arrive. Surtout en hiver, quand une souris des champs entre par erreur ou s’infiltre la nuit à la recherche de nourriture. On parle alors d’un passage opportuniste, sans implantation.
Ce type de situation est fréquent dans les garages, les entrées mal fermées, ou les buanderies avec des trous d’aération. Une souris peut passer, explorer, repartir. Elle laisse une ou deux crottes sur son trajet, puis plus rien. Pas d’odeur, pas de bruit, pas de répétition.
Dans ce cas, il faut rester pragmatique. On surveille la zone, on nettoie soigneusement, on pose une plaque de glue ou une tapette dans les 24 à 48 h. Si rien ne se produit, c’est probablement clos. Mais si une nouvelle crotte réapparaît, là on entre dans une autre configuration.
Petits tas répétés ou crottes fraîches chaque jour : infestation active
Quand on retrouve des crottes fraîches tous les matins dans la cuisine, les placards ou le cellier, il ne s’agit plus d’un passage. La souris est bien installée, même si elle reste discrète. Elle circule la nuit, suit toujours le même trajet, et laisse derrière elle des excréments souples, brillants, encore humides au toucher ganté.
On parle d’infestation active dès lors que 10 à 50 crottes sont visibles dans plusieurs zones du logement : fond de tiroir, dessus de frigo, rebords de plinthe, armoire fermée… La répétition est le vrai signal d’alarme, surtout si on ajoute les grattements nocturnes dans les cloisons ou le plafond, ou une odeur persistante d’urine ou d’ammoniac.
Certains signes passent inaperçus. Avec une lampe UV, on peut repérer les traînées d’urine séchée sur les sols, les murs ou le haut des meubles. C’est le marqueur typique d’une activité installée. Le soir venu, la souris sort de son abri, suit le même chemin, et retourne se cacher avant l’aube. Si on ne fait rien, elle s’habitue, et d’autres suivent.
Crottes en masse + zone concentrée = nid probable à proximité
Quand plus de 50 crottes sont regroupées dans un espace réduit — derrière un meuble, dans un fond de tiroir jamais ouvert ou dans l’isolation d’un faux plafond — le diagnostic est clair. Il y a un nid de souris sur place, ou à moins de deux mètres. Ce n’est plus une infestation diffuse, c’est une implantation locale.
La preuve est visuelle : on retrouve les crottes mêlées à des débris de grignotage, des morceaux de carton, de plastique, ou de laine de verre. La souris y a creusé son refuge, souvent en hauteur ou dans une zone inaccessible. En inspectant à la lampe, on peut même apercevoir des crottes plus petites, signe qu’il y a eu des naissances récentes.
Ces amas ne sont jamais le fruit du hasard. La souris choisit un lieu stable, chaud, discret, et y revient sans cesse. Si elle a stocké de la nourriture à proximité ou creusé un tunnel, le nid est déjà bien établi. À ce stade, une intervention professionnelle devient urgente, car le cycle de reproduction est enclenché et l’expansion est rapide.
Pourquoi les crottes de souris ne sont jamais anodines : risques sanitaires et dégâts à la clé
Repérer des crottes de souris dans un logement, un commerce ou un local vide n’est jamais sans conséquence. Au-delà du dégoût, il faut comprendre ce que ces déjections impliquent en termes de santé, d’hygiène, et de dommages matériels invisibles.
Les risques liés aux crottes sont multiples : maladies graves, allergies, pollution de l’air, mais aussi détériorations d’isolants, salissures irréversibles et dévaluation du lieu. Chaque situation doit être évaluée rapidement, car plus les crottes s’accumulent, plus les conséquences s’aggravent.
Contamination de l’air, maladies, allergies : un vrai danger sanitaire
Les crottes de souris ne sont pas simplement sales. Elles peuvent contenir et propager plusieurs agents pathogènes dangereux pour l’humain, en particulier lorsqu’elles se dessèchent et deviennent poussières. Ces particules microscopiques se dispersent dans l’air, notamment quand on balaie ou quand la pièce est mal ventilée.
Parmi les risques les plus documentés : la leptospirose (transmise par les urines et excréments), l’hantavirus (potentiellement mortel, présent dans les poussières infectées) et la salmonellose (contact indirect avec des surfaces contaminées). En présence d’enfants, de personnes immunodéprimées ou d’animaux domestiques, les risques se multiplient.
Les allergies sont un autre effet sous-estimé. Une infestation ancienne entraîne souvent des symptômes respiratoires chroniques : toux sèche, irritation nasale, asthme, surtout dans les chambres ou les lieux fermés. Et aucune javel ne suffit à rendre sain un environnement où les poussières infectées ont circulé pendant des semaines.
Détériorations matérielles et dégâts invisibles : l’autre danger des déjections
Au-delà des maladies, les crottes de souris posent de vrais problèmes matériels. Lorsqu’elles s’accumulent dans l’isolation, les gaines électriques, les doublages de mur ou les conduits de hotte, elles provoquent une dégradation lente, sournoise et coûteuse. L’humidité contenue dans les excréments altère la laine de verre, fait moisir les doublures, et attire d’autres nuisibles comme les blattes.
La salissure s’incruste. Une crotte écrasée dans un tiroir en bois, sur un canapé ou dans une cloison poreuse laisse une marque durable, parfois indélébile. En logement loué ou dans un commerce alimentaire, cela entraîne des obligations de déclaration ou de remise en état, voire une fermeture administrative en cas d’inspection.
Enfin, la présence prolongée de crottes, combinée à l’urine, ronge les matériaux sensibles. Le plastique, le contreplaqué, certains isolants sont dégradés au fil des semaines. Sans action rapide, la zone infestée devient inhabitable ou inutilisable, même après le départ des souris.

Nettoyer des crottes de souris sans se contaminer : comment faire vraiment
Toucher ou balayer des crottes de souris sans précaution, c’est s’exposer inutilement à des agents pathogènes. L’air ambiant, les objets environnants ou même les vêtements peuvent devenir des supports de contamination si les gestes ne sont pas maîtrisés dès le départ.
Un nettoyage improvisé, même rapide, peut propager des poussières infectieuses, invisibles mais actives, notamment en présence d’urines séchées ou de matières fécales récentes. Il faut donc suivre un protocole rigoureux, même pour quelques crottes isolées.
Ce qu’il ne faut surtout pas faire, même si cela semble pratique
En intervention, on retrouve souvent les mêmes erreurs commises par réflexe ou par habitude. Le problème, c’est que ces gestes, au lieu de résoudre le problème, aggravent souvent la situation :
- Utiliser un balai ou une pelle : cela disperse des particules dans l’air, en particulier si les crottes sont sèches. Ces micro-poussières peuvent contenir des agents pathogènes (leptospires, hantavirus, salmonelles…).
- Aspirer directement avec un aspirateur ménager : même équipé d’un filtre, un aspirateur classique n’est pas conçu pour contenir ce type de résidus. Il peut relâcher des agents infectieux dans l’air par la sortie d’air ou contaminer durablement l’appareil.
- Passer une serpillière humide sans désinfection préalable : cela étale les contaminants sur la surface au lieu de les éliminer, surtout si l’eau est tiède ou mal dosée.
- Utiliser de l’eau de javel pure : une erreur fréquente. Non seulement la javel non diluée dégrade certaines surfaces, mais elle réagit mal avec les matières organiques et peut dégager des vapeurs nocives si elle est mal appliquée.
- Masquer les odeurs avec des sprays parfumés : cela n’a aucune efficacité contre les germes. L’odeur disparaît, mais les bactéries et virus restent en place.
Autre réflexe dangereux : retirer les crottes à mains nues, même avec un essuie-tout. Les gants ne sont pas facultatifs. Les muqueuses (yeux, bouche, nez) peuvent être contaminées en cas de contact indirect. Le simple fait de secouer un torchon souillé ou de taper une couverture peut suffire à relancer des germes dans l’air ambiant.
Ce qu’il faut absolument préparer avant de toucher quoi que ce soit
On ne s’approche pas d’un amas de crottes de souris les mains vides. Même s’il n’y en a qu’une poignée, ou qu’elles sont isolées, il faut s’équiper correctement avant de commencer. L’objectif, c’est d’éviter que des agents infectieux ne passent dans l’air, sur la peau ou sur les objets autour.
Tout ce qui suit est valable dans une maison, un garage, une cuisine professionnelle ou un local en sous-sol. Le protocole est le même, peu importe le lieu ou le volume.
- Des gants jetables épais (type nitrile ou vinyle) : jamais de gants de vaisselle, ni de tissu. On doit pouvoir les retirer sans toucher l’extérieur. S’ils craquent, on arrête tout.
- Un masque filtrant FFP2 : obligatoire dès qu’on touche à des crottes sèches ou anciennes. Il limite l’inhalation de poussières infectieuses, en particulier dans les zones peu aérées (placards, caves, combles).
- Des lunettes de protection si le nettoyage se fait tête baissée ou dans un endroit étroit : un frottement ou un nuage de poussière suffit à contaminer l’œil.
- Un sac-poubelle résistant, avec lien de fermeture : pour évacuer immédiatement les papiers, gants, sopalin souillé ou tout ce qui a été en contact avec les crottes.
- Du sopalin ou des lingettes absorbantes à usage unique : pas de chiffon réutilisable, même lavé. Ce qui touche les crottes ne doit pas revenir dans le circuit domestique.
- Un désinfectant virucide, bactéricide et fongicide (norme EN 14476 ou EN 13697), prêt à l’emploi ou dilué dans un pulvérisateur. Aucun produit ménager classique ne suffit.
- Un vaporisateur d’eau légèrement savonneuse pour humidifier les surfaces avant nettoyage, si le désinfectant n’est pas disponible immédiatement.
Une fois équipé, il faut aussi délimiter la zone. On écarte les enfants, les animaux, on coupe la ventilation ou la climatisation, et on ouvre la fenêtre si c’est possible. Chaque geste doit être anticipé. Plus on est calme, plus c’est efficace. Et moins on remue la poussière, mieux c’est.
Étapes concrètes pour nettoyer les crottes de souris sans danger
Une fois le matériel prêt et la zone sécurisée, on peut passer à l’action. Pas de précipitation : chaque étape vise à limiter la dispersion des agents pathogènes. Le mot d’ordre, c’est “humidifier, ramasser, désinfecter, évacuer”. Voici comment faire, étape par étape.
- Aérer la pièce pendant 10 à 15 minutes, sans courant d’air direct. Cela permet de renouveler l’air sans soulever les particules. Si possible, couper la ventilation ou la VMC pendant ce temps.
- Humidifier doucement les crottes avec un pulvérisateur d’eau savonneuse ou de désinfectant, sans les toucher. Cette étape évite que des poussières contaminées ne se diffusent dans l’air.
- Ramasser les crottes délicatement avec du sopalin ou des lingettes absorbantes. On ne frotte pas, on tamponne, on cueille. Une crotte sèche s’effrite facilement : il faut être précis et patient.
- Mettre immédiatement les déchets dans un sac-poubelle fermé : lingettes, gants, sopalin, débris. Ce sac doit être isolé du reste des ordures ménagères jusqu’au moment de le sortir.
- Pulvériser un désinfectant virucide et bactéricide sur toute la surface touchée et aux abords (plinthes, mur, sol, objets proches). Laisser agir le temps indiqué (souvent 5 à 15 min).
- Essuyer les zones désinfectées avec du sopalin propre ou des lingettes. Ne jamais utiliser d’éponge ni de chiffon réutilisable.
- Retirer les gants en dernier, sans toucher l’extérieur, puis jeter le tout dans le même sac-poubelle. Le masque peut être retiré seulement après sortie du lieu contaminé.
À la fin du nettoyage, il est impératif de se laver les mains au savon pendant au moins 30 secondes. Si des vêtements ont été portés pendant l’intervention, ils doivent être lavés à part, à haute température.
Erreurs à ne surtout pas commettre après le nettoyage
Nettoyer, c’est bien. Mais mal nettoyer ou croire que le danger est écarté, c’est souvent pire. Après l’évacuation des crottes, certaines erreurs fréquentes laissent la voie libre aux rongeurs ou prolongent les risques sanitaires. Voici les pièges les plus courants à éviter absolument.
- Jeter le sac poubelle avec les déchets dans la cuisine ou la poubelle du salon : les agents pathogènes peuvent y survivre plusieurs jours. Il faut sortir ce sac immédiatement, fermé, et l’isoler du reste des ordures.
- Laisser les lieux humides ou mal ventilés après désinfection : un endroit confiné attire à nouveau les rongeurs, surtout s’il reste des odeurs de nourriture.
- Remettre en place les objets ou les aliments sans les avoir nettoyés un par un : la zone contaminée dépasse souvent la zone visible. Il faut tout essuyer ou désinfecter autour.
- Ignorer d’autres signes d’activité (grattements, urines, odeurs) : les crottes visibles ne sont que la partie émergée. Si les souris sont encore là, elles reviendront.
- Penser que c’est réglé après un seul nettoyage : si les crottes reviennent, c’est que la source n’a pas été traitée. Et dans ce cas, seul un dératiseur peut localiser le foyer.
Chaque erreur d’après-nettoyage peut relancer la contamination ou retarder l’intervention nécessaire. Le nettoyage n’est qu’une étape. Il doit s’inscrire dans une logique de contrôle, de prévention, et si besoin d’expertise professionnelle.
Vous avez trouvé une crotte de souris : que faire concrètement, sans rien minimiser ?
Nettoyer ne suffit pas. Une crotte isolée, dix crottes dispersées ou des petits tas répétés n’ont pas du tout la même signification. Mais dans tous les cas, il y a un risque. Voici ce qu’il faut faire immédiatement, sans retard ni approximation.
Une seule crotte, mais aucun autre signe visible : vigilance, vérification, puis action
Une crotte unique, tombée sous un meuble ou dans un angle sombre, n’est jamais anodine. Même si elle est seule, elle signifie qu’une souris est déjà passée. Et quand une souris passe, elle peut revenir. Ce n’est pas un objet tombé du plafond. C’est un marqueur biologique laissé volontairement.
Dans cette situation, il faut immédiatement :
- Nettoyer la zone comme décrit dans le protocole
- Inspecter tous les recoins proches :
- Placards fermés, tiroirs peu utilisés
- Espaces chauds : derrière frigo, four, ballon d’eau
- Fissures murales, plaintes décollées, caissons creux
Une fois le nettoyage fait, il ne faut pas simplement attendre. Il faut surveiller pendant 24 à 48 heures : – Est-ce qu’une nouvelle crotte apparaît ? – Est-ce qu’on entend des grattements ? – Est-ce qu’il y a une odeur d’urine en ouvrant un placard ?
Si la zone reste parfaitement propre et silencieuse, on peut supposer qu’il s’agissait d’un passage isolé (porte laissée ouverte, souris d’extérieur curieuse). Mais si une seule crotte réapparaît, même au bout de 2 jours, il faut faire intervenir un dératiseur.
Des crottes récurrentes ou par petits groupes : début d’infestation, nid probable
Lorsque les crottes réapparaissent après nettoyage, ou qu’elles sont groupées par 5, 10 ou 15 dans des coins différents, l’analyse est sans équivoque : il y a au moins une souris active dans le logement. Ce n’est pas une exploration ponctuelle, mais une phase d’installation.
Dans ce cas, il faut :
- Recenser tous les points contaminés (tiroirs, plan de travail, dessous d’évier, cave, combles)
- Repérer l’aspect des crottes :
- Souples et brillantes = elles datent de moins de 12h
- Mates, marron foncé = présence dans les derniers jours
- Identifier les signes associés :
- Bruits localisés en fin de soirée ou dans le mur
- Petits objets grignotés (sac plastique, carton, textile)
- Traces grasses noires le long des murs ou tuyaux
Cette situation correspond à une infestation légère mais active. Il est encore possible de poser des pièges, mais cela demande de localiser précisément la zone d’entrée ou de nidification. Et sans expérience, c’est rarement efficace.
Il faut appeler un professionnel dès cette étape. Attendre, c’est leur laisser le temps de se reproduire, de contaminer plus de pièces, et de compliquer l’assainissement futur.
Plus de 20 crottes dans un endroit précis : le nid est sur place ou à moins de deux mètres
Lorsqu’on trouve une concentration massive de crottes dans un tiroir, une cloison, un faux plafond ou sous un plancher, avec parfois des crottes minuscules (jeunes), on ne parle plus d’activité passagère. Le nid est là.
Autres signes terrain qui confirment cette présence fixe :
- Odeur persistante d’urine, même après aération
- Accumulation de débris : papier mâché, plastique grignoté, isolant
- Traces noires épaisses sur les murs ou sur les plinthes
- Présence de crottes microscopiques dans le même périmètre
À ce stade, il faut cesser immédiatement toute tentative artisanale. Il n’y a pas de solution maison pour gérer un nid actif. L’intervention d’une entreprise de dératisation est impérative : localisation précise, traitement ciblé, suppression des accès, sécurisation des zones sensibles.
Faire appel à Solution Nuisible : la réponse terrain quand les crottes de souris se multiplient
Une seule crotte, c’est déjà un signe. Mais quand les crottes s’accumulent dans la cuisine, la chambre, les placards ou derrière les murs, ce n’est plus un simple passage. Ce sont des rongeurs installés, actifs, invisibles, qui contaminent les lieux nuit après nuit. À ce stade, aucun piège acheté en grande surface, aucun spray ménager, aucun bricolage n’éliminera le problème en profondeur.
Solution Nuisible est une entreprise française spécialisée dans la dératisation professionnelle. Nos techniciens sont formés, certifiés, et équipés de produits puissants réservés aux professionnels de la lutte anti-rongeurs. On ne se contente pas de poser un piège : on identifie les accès, on localise les nids, on sécurise durablement le logement. Grâce à notre réseau de partenaires agréés, nous intervenons partout en France, dans les meilleurs délais, avec un diagnostic précis et un devis personnalisé, gratuit et sans engagement.
Contactez-nous au 06 22 35 16 29 (lundi au samedi (8h à 21h) & le dimanche (10h à 21h)) ou remplissez le formulaire de contact pour être rappelé suivant vos disponibilités.
? Questions – Réponses (FAQ)
Les crottes de souris peuvent-elles fournir des indices sur le niveau d’infestation ?
Les crottes de souris peuvent effectivement fournir des indices précieux sur le niveau d’infestation dans une zone. Leur nombre, fréquence, et localisation sont des indicateurs clés d’une présence active de souris. Par exemple, La présence de cinq souris peut entraîner la production de plus de 250 crottes quotidiennement, cumulant ainsi à plus de 2300 crottes en une semaine, illustrant l’ampleur potentielle de l’infestation.
Quelles sont les caractéristiques uniques des crottes de souris par rapport à d’autres rongeurs ?
Les crottes de souris se distinguent par plusieurs caractéristiques uniques. Elles sont généralement cylindriques, avec des pointes aux extrémités, ressemblant à un grain de riz, et mesurent de 3 à 7 mm de longueur. Cette taille et forme les différencient des déjections d’autres rongeurs comme les rats, qui produisent des crottes plus grandes (12 à 20 mm) et des mulots, dont les crottes sont plus allongées et moins épaisses.
Les crottes de souris sont-elles dangereuses pour les animaux domestiques ?
Oui, Les crottes de souris peuvent présenter des risques pour les animaux domestiques si elles sont ingérées ou si les animaux entrent en contact avec elles. Ces déjections peuvent contenir des bactéries, des virus, et des parasites susceptibles de provoquer des maladies chez les animaux domestiques, telles que la salmonellose.
Les crottes de souris sont-elles toujours visibles à l’œil nu ?
Oui, les crottes de souris sont généralement visibles à l’œil nu. Elles mesurent environ 3 à 5 mm et sont de couleur sombre, ce qui les rend détectables sur la plupart des surfaces. Cependant, dans les endroits sombres ou encombrés, elles peuvent passer inaperçues.
Comment distinguer les crottes de souris des miettes ou autres résidus ?
Les crottes de souris ont une forme caractéristique de grain de riz, contrairement aux miettes ou résidus qui sont souvent irréguliers. Elles sont fermes et sèches, alors que les miettes alimentaires sont friables. Leur emplacement près des murs ou des zones de passage des rongeurs est également un bon indice.
Est-il dangereux de toucher des crottes de souris avec les mains ?
Oui, il est dangereux de toucher des crottes de souris à mains nues. Ces excréments peuvent contenir des bactéries, virus ou parasites (comme le hantavirus ou la salmonellose), qui peuvent se transmettre par contact cutané, surtout en cas de coupure, ou par inadvertance si vous vous touchez le visage ensuite. Pour toute manipulation, il est impératif de porter des gants jetables, puis de bien se laver les mains à l’eau et au savon. Il est aussi recommandé d’éviter de balayer ou aspirer les crottes à sec, car cela peut libérer des particules infectieuses dans l’air.
Pourquoi les crottes de souris sont-elles souvent près des murs ?
Les souris se déplacent le long des murs pour se sentir en sécurité, suivant un trajet qu’elles reconnaissent facilement. Par conséquent, elles laissent souvent leurs crottes dans ces zones. Ces indices peuvent indiquer leurs points d’entrée ou de passage principaux.
Comment savoir si les crottes de souris sont récentes ou anciennes ?
Les crottes récentes sont généralement brillantes et molles, tandis que les crottes anciennes sont sèches, friables et ternes. Si elles s’émiettent facilement sous une légère pression, elles datent probablement de plusieurs jours. Leur aspect peut vous aider à évaluer la fréquence de passage des rongeurs.
Les crottes de souris peuvent-elles indiquer la taille d’une infestation ?
Oui, la quantité de crottes trouvées peut donner une idée de l’ampleur de l’infestation. Une infestation importante sera caractérisée par de nombreux amas de crottes, souvent répartis dans plusieurs zones. Les crottes fraîches dans différents endroits indiquent une activité constante.
Faut-il remplacer les aliments proches des crottes de souris, même emballés ?
Oui, il est préférable de remplacer les aliments proches des crottes de souris, même s’ils sont emballés. Les rongeurs peuvent contaminer les emballages avec leurs déjections ou leur urine. Cette contamination peut entraîner des risques sanitaires, comme la salmonellose ou l’hantavirus.
Comment différencier les crottes de mulot ou de souris ?
Les crottes de mulot sont légèrement plus grandes (4 à 6 mm) et ovales, tandis que celles de souris mesurent 3 à 5 mm et ont une forme de grain de riz. Les crottes de mulot sont souvent dispersées en extérieur, près des terriers ou des jardins, alors que celles des souris sont regroupées à l’intérieur, près des sources de nourriture. Ces différences aident à savoir si vous avez affaire à un mulot ou souris.
Peut-on utiliser de la javel pour nettoyer les crottes de souris ?
Oui, la javel peut être utilisée pour nettoyer et désinfecter après avoir ramassé des crottes de souris. Ramassez-les avec des gants, sans balayer ni aspirer, pour éviter de disperser des particules. Appliquez ensuite une solution diluée de javel sur les zones touchées pour éliminer les bactéries et virus.
J’ai trouvé des crottes de souris dans mon restaurant, que faire ?
Si vous trouvez des crottes de souris dans votre restaurant, il est crucial de contacter une entreprise spécialisée en dératisation restaurant. Ces professionnels effectueront une inspection complète pour localiser les souris, éliminer l’infestation et garantir que votre établissement respecte les normes sanitaires strictes. Une intervention rapide est indispensable pour éviter tout risque pour vos clients et votre activité.
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