Vous êtes tranquillement chez vous quand soudain, vous l’apercevez : une fourmi qui vole ! Ce spectacle surprenant vous laisse perplexe. Des fourmis volantes, ça existe vraiment ? Eh bien oui, et vous n’êtes pas le seul à vous poser la question. Ce phénomène intriguant suscite la curiosité de nombreux observateurs.
Dans ce guide pratique, nous allons percer le mystère des fourmis ailées. Vous découvrirez ce qu’est exactement une fourmi volante, le fascinant vol nuptial qui les caractérise, et comment les reconnaître à coup sûr. Nous répondrons aussi à vos inquiétudes : sont-elles dangereuses ? Piquent-elles ? Et pour ceux qui préfèrent s’en débarrasser, pas de panique ! Nous vous donnerons toutes les astuces pour éliminer efficacement ces insectes ailés. Prêt à plonger dans le monde surprenant des fourmis volantes ?
Qu’est-ce qu’une fourmi volante ?
Une fourmi volante, aussi appelée fourmi ailée, n’est pas une espèce à part. Ce terme désigne une fourmi adulte reproductrice, mâle ou femelle, qui développe des ailes de façon temporaire pour accomplir un seul rôle : se reproduire et fonder une nouvelle colonie.
Ce phénomène existe chez de nombreuses espèces de fourmis présentes en France, comme les fourmis charpentières (Camponotus), les fourmis de jardin (Lasius niger) ou encore les fourmis de feu (Solenopsis). Leur apparition en grand nombre peut surprendre, mais c’est un comportement reproductif parfaitement naturel.
Fourmi volante ou espèce à part ? Ce qu’elles sont vraiment
Contrairement à une idée reçue, une fourmi volante n’est pas une nouvelle espèce. C’est une forme transitoire du cycle de vie d’une colonie. Quand une colonie est assez développée, elle produit des individus ailés : les alates. Leur unique mission est la reproduction.
Les mâles et femelles ailés quittent la colonie d’origine, s’accouplent en vol ou au sol, puis se dispersent. Le mâle meurt rapidement après l’accouplement. La femelle, elle, perd ses ailes et fonde un nouveau nid si les conditions le permettent. Une fois cette phase terminée, ces fourmis redeviennent rampantes comme les autres.
Pourquoi certaines fourmis développent des ailes ?
Les ailes ne sont présentes que chez une partie bien précise de la colonie : les reproducteurs. On ne les voit apparaître que lors de certaines périodes chaudes et humides, quand les conditions sont favorables à l’essaimage. Ce mécanisme s’appelle le vol nuptial.
Développées uniquement pour la reproduction, ces ailes sont fragiles et tombent rapidement après l’accouplement. C’est pourquoi on retrouve souvent des tas d’ailes au sol à proximité des fenêtres ou des sorties de nid. Leur présence indique qu’un essaimage vient d’avoir lieu, ou qu’un nid de fourmis reproductrices se cache dans la maison.

Le vol nuptial : le grand envol des fourmis reproductrices
Quand des centaines de fourmis ailées surgissent dans une maison ou un jardin, beaucoup pensent à une invasion soudaine. En réalité, c’est un événement naturel appelé vol nuptial, une étape clé de la reproduction chez les fourmis. Seuls les individus reproducteurs — mâles et futures reines — participent à ce phénomène. Ils quittent leur colonie, s’envolent pour s’accoupler, puis disparaissent.
Ce vol n’a lieu qu’une fois par an, parfois deux, et toujours sous conditions précises. Il marque le moment où une colonie mature tente de se reproduire et essaimer pour fonder d’autres nids ailleurs. C’est donc un signal biologique fort, mais qui ne signifie pas forcément infestation dans votre maison.
Quand a lieu le vol nuptial ?
Le vol nuptial survient en pleine saison chaude et humide. En France, il a généralement lieu entre juin et septembre, souvent après une période de pluie suivie d’un brusque redoux. Ce changement climatique stimule le départ des alates.
Les horaires sont aussi typiques : le vol commence souvent en fin de matinée ou début de soirée, lorsque l’air est encore chaud mais sans vent fort. L’humidité ambiante facilite le vol et augmente les chances de survie après l’atterrissage.
Le calendrier peut varier selon les espèces de fourmis et les régions. Par exemple, les Lasius niger (fourmis noires de jardin) essaiment surtout en juillet, tandis que les Camponotus (fourmis charpentières) peuvent commencer plus tôt dans le sud de la France.
Que se passe-t-il pendant le vol nuptial ?
Au départ, les fourmis ailées sortent en masse du sol, des murs ou des fissures. Elles s’élèvent dans les airs à la recherche d’autres individus de la même espèce. Ce rassemblement géant permet aux mâles d’identifier et de féconder les femelles.
L’accouplement a lieu en vol ou juste après l’atterrissage. Une fois fécondées, les reines s’éloignent à pied pour trouver un abri. Elles recherchent une crevasse, une pierre, une cavité de mur… Là où elles pourront s’enfouir et commencer leur nouvelle vie de fondatrice.
Les mâles, eux, meurent en quelques heures. Leur rôle s’arrête là.
Combien de temps dure ce phénomène ?
Le vol nuptial est court, mais impressionnant. Il peut durer de quelques minutes à quelques heures, rarement plus d’une journée complète. En général, tout se joue en une seule fois, sur une fenêtre météo idéale.
Il est possible d’assister à plusieurs envols sur quelques jours si plusieurs colonies voisines sont prêtes. Mais chaque colonie ne le fait qu’une fois, souvent une seule fois par an.
Ce moment est si bien synchronisé que dans un même quartier, plusieurs essaims peuvent s’envoler en même temps, ce qui donne cette impression d’invasion massive.
Signes d’un vol nuptial en cours (ou imminent)
Plusieurs indices permettent de savoir si un vol nuptial est en train de se produire — ou sur le point de commencer :
- Apparition soudaine de fourmis ailées, sur le sol, autour des fenêtres, ou qui montent le long des murs
- Ailes tombées en petits tas, surtout près des points lumineux ou des rebords de plinthe
- Vols désordonnés ou attroupements près d’une source de chaleur ou de lumière (lampe, baie vitrée…)
- Fourmis normales présentes en parallèle, ce qui indique que l’essaim est bien issu d’une colonie active chez vous ou juste à côté
Ces signes ne durent que quelques heures. Une fois le vol terminé, tout semble redevenir calme — mais cela ne veut pas dire que le risque a disparu.

Comment reconnaître une fourmi volante (et la distinguer d’un termite ailé) ?
Reconnaître une fourmi volante, ce n’est pas évident quand on n’en a jamais vu. Pourtant, quelques détails morphologiques permettent de l’identifier en quelques secondes. Une fourmi volante reste une fourmi : elle conserve la même structure que les ouvrières, avec en plus une paire d’ailes.
Ce que vous voyez, c’est une fourmi adulte reproductrice, en phase d’essaimage. Elle est plus massive qu’une ouvrière, un peu plus lente au sol, mais parfaitement identifiable si l’on observe la forme de son corps, ses ailes et ses antennes.
À quoi ressemble une fourmi volante ?
Une fourmi volante présente toujours un corps en trois parties bien visibles : tête, thorax, abdomen. Contrairement aux termites, l’abdomen est relié au thorax par un étranglement net qu’on appelle la “taille”. C’est un repère visuel fiable.
Ses antennes sont pliées, formant un angle marqué (à la différence des termites qui ont des antennes droites). Quant aux ailes, il y en a quatre, mais elles ne sont pas toutes identiques : les deux ailes avant sont plus longues que les deux arrière.
La couleur dépend des espèces : brun foncé, noir, rougeâtre… On les observe souvent en train de ramper au sol après un vol maladroit ou attirées par les fenêtres. Une fourmi volante bouge vite, mais tombe souvent après avoir percuté une surface vitrée.
- Taille : entre 5 et 15 mm selon l’espèce
- Corps : segmenté, avec une taille fine entre thorax et abdomen
- Antennes : coudées, toujours pliées
- Ailes : 4 ailes, les deux avant plus grandes que les deux arrière
- Couleur : noir, brun, rouge selon l’espèce
- Comportement : attirée par la lumière, mouvements désordonnés, chutes fréquentes
Ce qu’elles font (et ne font pas) : comportements typiques à repérer
Lorsqu’on parle de fourmis volantes, les détails de leur comportement sont très révélateurs. Même si elles peuvent surprendre en apparaissant en masse, leurs réactions sont très spécifiques et peuvent vous aider à les identifier rapidement.
On les repère souvent près des fenêtres, des baies vitrées ou sous les plafonds, là où la lumière naturelle est la plus forte. Ce sont des insectes attirés par la lumière, en particulier lors de l’essaimage. Elles volent maladroitement, se heurtent aux vitres, tombent fréquemment au sol, puis tentent de grimper à nouveau.
À l’inverse d’autres nuisibles, elles ne rongent rien, ne cherchent pas à s’installer dans les murs, ne produisent aucune sciure, et ne laissent aucun dégât apparent. Elles ne font pas de bruit, ne creusent pas et ne laissent pas de traces d’humidité.
Ces insectes reproducteurs sont éphémères : leur objectif est de s’accoupler, pas d’envahir. Ils ne cherchent ni nourriture humaine, ni chaleur, ni abri durable — leur présence dans une pièce est temporaire et souvent brève.
Ce qui ressemble à une fourmi volante… mais n’en est pas une
De nombreux insectes volants peuvent être confondus avec des fourmis ailées, surtout lorsqu’ils apparaissent en intérieur. Ces erreurs d’identification sont fréquentes et peuvent conduire à des traitements mal ciblés ou inutiles.
Voici les confusions les plus classiques :
- Petites mouches noires (sciarides, drosophiles) : très présentes dans les cuisines ou autour des plantes d’intérieur. Leur vol est flottant, leurs ailes sont proportionnellement plus larges, et elles n’ont ni taille fine ni antennes coudées.
- Pucerons ailés : insectes minuscules, souvent observés sur les fenêtres. Leurs ailes sont disproportionnées, leur vol très lent, et ils n’apparaissent jamais en essaim massif dans une pièce.
- Hyménoptères parasites (mini-guêpes) : corps très fins, mouvements rapides. Ils ne rampent pas comme les fourmis et restent isolés, sans signe d’essaimage collectif.
- Coléoptères volants (comme les anthrènes) : trapus, lents, souvent visibles sur les rideaux ou textiles. Ils n’ont aucun point commun comportemental avec les fourmis ailées.
Un examen attentif permet d’écarter rapidement ces autres insectes. En cas de doute, mieux vaut capturer un individu et observer la forme du corps, la taille des ailes, et la structure des antennes avant toute action.
Différences entre une fourmi volante et un termite ailé : comparatif sans équivoque
Quand on aperçoit un insecte ailé dans une pièce ou sur un rebord de fenêtre, la confusion est fréquente : fourmi volante ou termite ? Pourtant, ce sont deux insectes très différents, qui n’ont ni le même rôle, ni les mêmes conséquences. Confondre une fourmi ailée avec un termite ailé peut mener à une sous-estimation d’un vrai risque structurel, car les termites sont capables de ravager une charpente en silence pendant des années.
La fourmi volante est un reproducteur temporaire, inoffensif dans 95 % des cas. Son corps est bien segmenté, avec une taille marquée, des antennes pliées et des ailes asymétriques. Le termite ailé, lui, est un signal d’alerte : corps droit, antennes droites, ailes identiques et comportement très lent. Si le doute subsiste, ces critères morphologiques et comportementaux permettent une identification fiable à l’œil nu.
Caractéristique | Fourmi volante | Termite ailé |
---|---|---|
Corps | Segmenté, avec une taille fine bien visible | Droit, sans étranglement entre thorax et abdomen |
Antennes | Coudées, pliées à angle net | Droites, filiformes |
Ailes | Avant plus longues que les arrière | 4 ailes identiques, longues et fragiles |
Couleur | Noire, brune, rougeâtre selon les espèces | Beige clair, translucide |
Comportement | Bouge vite, grimpe, se cogne aux vitres | Lent, vole en ligne droite, reste au sol |

Les fourmis volantes sont-elles dangereuses ? (Risques ou nuisances)
Quand des fourmis volantes apparaissent en masse dans une pièce, la réaction est souvent la panique. Pourtant, dans la majorité des cas, il n’y a aucun danger réel pour les habitants. Ce sont des insectes reproducteurs, temporaires, inoffensifs dans la plupart des situations… mais il y a quelques exceptions à connaître.
Piqûres, morsures : faut-il en avoir peur ?
Non, les fourmis volantes ne piquent pas. Contrairement à ce que l’on croit souvent, elles ne possèdent pas de dard venimeux. En France, les espèces qui essaiment le plus fréquemment (fourmis noires, de jardin, charpentières…) sont inoffensives pour l’humain.
La seule vraie exception concerne la fourmi de feu (Solenopsis invicta), une espèce exotique invasive, dont la piqûre peut provoquer une brûlure très douloureuse. Mais sa présence reste extrêmement rare en métropole française.
Si on les manipule, certaines fourmis peuvent mordre avec leurs mandibules, mais cela se limite à un pincement bénin. Parfois, on ressent une légère brûlure : c’est l’effet de l’acide formique, qu’elles projettent en se défendant. Ce n’est pas dangereux, juste un peu irritant pour les peaux sensibles.
Nuisances et dégâts possibles
En dehors du risque de piqûre, leur présence peut malgré tout poser quelques désagréments. Une nuée soudaine à l’intérieur peut impressionner, surtout si elles volent en masse près des lampes ou tombent au sol. Elles peuvent aussi souiller les aliments si elles tombent dans un verre sucré, un plat découvert ou un sachet ouvert.
Mais surtout, leur présence indique qu’une colonie est installée à proximité. Et dans certains cas, cette colonie peut être problématique, notamment avec certaines espèces qui nichent dans les structures du bâtiment.
- Bois attaqué : les fourmis charpentières peuvent creuser des galeries dans l’ossature
- Isolation endommagée : polystyrène ou laine grignotée si elles y nichent
- Appareils électriques : court-circuit possible si elles envahissent un boîtier
- Hygiène alimentaire : infestation interdite dans les cuisines professionnelles
Faut-il traiter absolument ?
Si vous ne voyez que quelques fourmis volantes un jour d’été, il n’est pas nécessaire d’intervenir. Elles vont s’accoupler, perdre leurs ailes, et disparaître dans les heures qui suivent. Ce phénomène est naturel, éphémère, et sans conséquence directe.
En revanche, si le phénomène se répète, ou si vous observez des fourmis volantes à l’intérieur sur plusieurs jours, cela signifie probablement qu’une colonie est installée chez vous — dans les murs, les combles, ou les structures en bois.
Dans ce cas, une intervention est nécessaire pour localiser le nid et éviter une prolifération silencieuse. La suite de cet article vous donnera toutes les solutions possibles pour agir efficacement.
Pourquoi y a-t-il des fourmis volantes chez moi ?
Voir des fourmis ailées à l’intérieur de son logement peut surprendre, voire inquiéter. Pourtant, leur présence ne signifie pas automatiquement infestation. Il faut d’abord comprendre ce qui attire ces insectes chez vous, et dans quels cas cela indique un vrai problème de fond.
Votre logement attire les fourmis en période d’essaimage
Les fourmis reproductrices ne choisissent pas leur lieu de vol au hasard. Elles sont attirées par certains environnements : chaleur stable, humidité modérée, présence de lumière et abris potentiels. Ces critères sont souvent réunis dans les habitations modernes.
Une simple fenêtre ouverte, une salle de bain humide ou un grenier chaud suffisent parfois à attirer des essaims venus de l’extérieur. Si votre maison est bien exposée ou dispose de zones peu ventilées, elle peut devenir un point de rassemblement temporaire.
Une colonie s’est peut-être installée dans la structure
Si l’apparition de fourmis volantes est localisée et ponctuelle, il s’agit probablement d’individus venus de l’extérieur. Mais si vous en observez plusieurs jours de suite ou à intervalles réguliers chaque été, cela peut signaler une colonie active chez vous.
Certaines espèces de fourmis installent leur nid dans le bois, les isolants ou les faux plafonds. Elles essaiment depuis l’intérieur même de votre maison, ce qui explique l’apparition soudaine d’individus ailés. Dans ces cas, le nid est souvent dissimulé et difficile à repérer sans inspection.
Les signes les plus fréquents d’un nid proche ou intérieur sont :
- Des fourmis volantes uniquement à l’intérieur (et non visibles dehors)
- Des envols répétés au même endroit : salle de bain, cuisine, plancher
- Des ailes tombées en petits tas à proximité de fenêtres ou plinthes
Quand faut-il s’inquiéter (et quand c’est sans gravité) ?
Une ou deux apparitions dans l’année, sur une seule journée, ne sont pas préoccupantes. Ces fourmis repartiront une fois leur accouplement terminé. Il n’est pas nécessaire d’intervenir immédiatement si tout redevient calme dans les heures qui suivent.
Mais si vous constatez des envols répétés, ou l’apparition de nombreux individus ailés dans plusieurs pièces, cela signifie qu’un nid existe à proximité directe — voire à l’intérieur. Ce type de situation justifie une vérification ou une intervention ciblée.
Ce phénomène est souvent saisonnier, mais un logement qui conserve chaleur et humidité peut prolonger leur présence au-delà de la normale.
Comment se débarrasser des fourmis volantes ?
Une nuée de fourmis ailées dans un salon ou une cuisine peut être très impressionnante. Mais avant de parler de traitement de fond, il faut d’abord gérer l’urgence immédiatement en éliminant les individus présents. Ensuite, si nécessaire, il faudra s’attaquer à la source : la colonie.
Éliminer les individus volants présents dans la pièce
Les fourmis volantes sont maladroites et peu endurantes. Leur vol est lent, désordonné, et elles se rassemblent souvent près des fenêtres ou des lampes. Vous pouvez les éliminer rapidement sans produit chimique, avec des gestes simples :
- Aspirateur avec embout fin : efficace pour capturer sans éclaboussure ni contact
- Piège lumineux ou lampe UV : attire les individus vers une surface collante ou grillagée
- Chiffon ou tapette manuelle : à condition d’éviter les projections d’ailes dans les zones sensibles (plan de travail, lit…)
Évitez d’utiliser directement un spray ou un aérosol, surtout dans les pièces alimentaires ou mal ventilées. L’important est d’agir vite, sans laisser d’ailes ni de phéromones traîner, pour ne pas attirer d’autres fourmis ou déclencher une panique chez la colonie.
Neutraliser la colonie si elle est chez vous
Si vous observez plusieurs apparitions dans l’année, ou une nuée surgissant directement du sol, d’un mur ou d’un faux plafond, le nid de fourmis est très probablement installé dans votre logement.
Dans ce cas, éliminer les fourmis volantes visibles ne suffit pas. Il faut viser le cœur du problème : la colonie. Deux stratégies principales s’offrent à vous :
- Gel appât spécial fourmis : à placer le long des trajets, fissures, ou points de sortie. Les ouvrières le ramènent à la reine et contaminent la colonie entière.
- Insecticide poudre ou liquide : efficace en traitement localisé, notamment si le nid est visible (ex. : derrière un meuble, dans un coffrage, sous un parquet).
Si la colonie est dissimulée dans un mur porteur, une dalle ou un comble inaccessible, il sera difficile d’agir seul. Dans ces cas-là, un professionnel utilisera des techniques précises (injection, pulvérisation sèche, gel de contact) pour atteindre les reines et les foyers invisibles.
Méthodes naturelles : utiles ou inutiles contre les volantes ?
Les solutions naturelles séduisent de nombreux particuliers, notamment pour éviter les produits chimiques dans les chambres, cuisines ou autour des enfants. Certaines peuvent être utiles en prévention ou pour repousser temporairement les fourmis ailées. Mais elles ont de vraies limites face à une colonie installée.
Les huiles essentielles (citronnelle, lavande, menthe poivrée) diffusées près des ouvertures ou sur un chiffon peuvent déranger les fourmis volantes et freiner leur progression. Le vinaigre blanc ou le jus de citron sont également utilisés pour effacer les pistes laissées par les ouvrières.
La terre de diatomée, quant à elle, agit comme une barrière minérale abrasive. Elle peut être saupoudrée en fine couche sur les bords de fenêtre, plinthes ou fissures. Mais attention : elle reste inefficace sur les fourmis ailées en vol ou si le nid est profond.
Ces méthodes peuvent compléter un traitement de fond, mais ne suffisent jamais à éradiquer une colonie installée dans la structure. Elles conviennent aux cas ponctuels ou préventifs, mais ne doivent pas remplacer une vraie action curative.
Faire intervenir une société de désinsectisation fourmis en cas d’infestation
Si des fourmis volantes réapparaissent chaque année, ou que vous en trouvez dans plusieurs pièces à la fois, c’est le signe d’un foyer installé. L’intervention d’une société de désinsectisation spécialisée dans les fourmis est alors la solution la plus fiable.
Un expert formé saura identifier l’espèce, localiser les points d’entrée, et traiter la colonie sans danger pour l’habitat ni les occupants. Il dispose de techniques professionnelles inaccessibles au grand public : gels systémique, injection murale, poudres rémanentes, nébulisation…
Ces traitements sont ciblés, sécurisés, et souvent garantis. Ils permettent non seulement d’éliminer les individus ailés visibles, mais aussi de neutraliser les reines, les œufs et toutes les galeries profondes.
Certains contextes rendent même cette intervention indispensable :
- Présence dans un commerce alimentaire ou une cuisine collective
- Répétition du phénomène plusieurs années de suite
- Apparition hors saison normale (automne, hiver), signe d’un nid actif en intérieur
L’expertise professionnelle : La solution définitive contre les fourmis volantes
Quand les méthodes maison ne suffisent plus, il est temps de faire appel aux experts. Solution Nuisible, notre entreprise spécialisée en désinsectisation, vous offre une intervention rapide et efficace partout en France. Nos professionnels, formés, agréés et certifiés, possèdent l’expertise nécessaire pour éradiquer définitivement les fourmis volantes de votre domicile. Nous utilisons des techniques éprouvées et respectueuses de l’environnement pour garantir des résultats durables.
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? Questions – Réponses (FAQ)
Quelle est la saison des fourmis volantes ?
La saison des fourmis volantes s’étend généralement de mai à septembre, avec un pic d’activité entre juin et août. Ces insectes ailés émergent lors des journées chaudes et humides, particulièrement après une période de pluie. Leur apparition coïncide avec les conditions idéales pour leur vol nuptial et la fondation de nouvelles colonies.
Combien de temps dure la période des fourmis volantes ?
La période des fourmis volantes est intense mais relativement brève, durant de quelques jours à quelques semaines pour chaque colonie. Cependant, comme différentes colonies essaiment à des moments variés, la saison globale peut s’étendre sur 2 à 3 mois. Le vol nuptial lui-même est encore plus court, ne durant souvent que quelques heures.
Les fourmis volantes sont-elles attirées par la lumière ?
Oui, les fourmis volantes sont fortement attirées par la lumière, en particulier les sources artificielles. C’est pourquoi on les voit souvent voler autour des lampadaires ou s’amasser près des fenêtres éclairées le soir. Cette attirance peut malheureusement les conduire à l’intérieur de nos maisons, où elles deviennent des visiteurs indésirables.
Quelle est la différence entre une fourmi volante et une termite ailée ?
Les fourmis volantes se distinguent des termites ailées par leur corps en trois segments avec une « taille de guêpe » prononcée et leurs antennes coudées. Leurs ailes sont de tailles inégales, contrairement aux termites qui ont quatre ailes identiques. De plus, les fourmis volantes ont un corps plus foncé et des ailes plus robustes que les termites. Si vous désirez en savoir plus sur la manière d’identifier correctement ces insectes dans votre maison, consultez notre article détaillé sur la différence entre fourmis volantes et termites ailées qui vous aidera à protéger efficacement votre habitation.
Les fourmis volantes peuvent-elles piquer ?
Non, les fourmis volantes ne piquent pas, car elles n’ont pas de dard. Cependant, elles peuvent mordre si elles se sentent menacées, utilisant leurs mandibules pour se défendre. Ces morsures sont généralement inoffensives pour l’homme, causant au plus une légère irritation.
Une morsure de fourmi volante est-elle dangereuse ?
Une morsure de fourmi volante n’est généralement pas dangereuse, causant tout au plus une légère douleur ou irritation temporaire. Certaines espèces peuvent sécréter de l’acide formique lors de la morsure, provoquant une sensation de brûlure, mais sans gravité sauf en cas d’allergie rare. Dans la plupart des cas, aucun traitement spécifique n’est nécessaire.
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