La nuit, le logement est calme et pourtant quelque chose vous réveille : des grattements dans les murs, des petits chocs derrière une cloison, toujours au même endroit. Vous pensez à la plomberie, au voisin, puis une idée s’impose : une souris dans les murs, bien cachée entre l’isolant et les plaques de plâtre.
Vous voulez savoir comment en être sûr, pourquoi ces animaux choisissent vos murs plutôt que l’extérieur, et ce qu’il faut faire pour éviter qu’ils ne s’installent pour de bon. Entre bruits nocturnes, traces discrètes et risques pour vos câbles électriques ou vos réserves de nourriture, la question n’est plus de savoir si c’est gênant, mais comment reprendre la main sur votre logement.
Comment reconnaître des souris dans les murs ?
Quand des souris circulent dans les murs, les signes ne sont pas spectaculaires, mais ils se répètent toujours au même endroit : un bruit, une petite trace, une odeur qui revient. Ce sont ces petits détails, mis bout à bout, qui permettent de faire la différence avec un simple craquement de maison.
Il faut surtout observer trois choses : le type de bruit, ce que l’on voit au pied des murs et l’odeur qui se dégage dans certaines pièces. Une souris ne se contente pas de passer une fois, elle revient, creuse, salit et finit par laisser une signature très reconnaissable.
- Le bruit : on entend des grattements rapides, comme si quelque chose fouillait ou grimpait derrière la cloison. Le son est léger, saccadé, et revient souvent au même endroit, pendant quelques secondes, puis s’arrête, puis reprend plus tard.
- Les déplacements : parfois, on perçoit un petit déplacement horizontal, sur une courte distance, le long d’un mur ou d’un plafond. Ce n’est pas un grand fracas, mais une impression de “course” brève, surtout tard le soir ou en pleine nuit.
- Les crottes : au pied des murs, derrière un meuble ou sous l’évier, on retrouve de petites crottes sombres, allongées, proches de la taille d’un grain de riz. Elles sont souvent regroupées dans les mêmes zones, juste à côté des plinthes ou près d’un trou.
- Les traces sur les murs : les passages répétés laissent une fine marque sombre le long des plinthes ou autour des tuyaux, avec parfois un petit trou élargi ou un joint arraché. Des morceaux d’isolant, de carton ou de tissu tirés vers une fente indiquent qu’un nid se prépare.
- L’odeur : au bout de quelques jours, une odeur forte, légèrement aigre peut apparaître dans un couloir, une chambre ou un placard adossé au mur concerné. Elle reste même après aération courte et se concentre dans une zone précise.
- Les animaux de compagnie : un chat ou un chien qui fixe toujours le même coin de mur, renifle une plinthe ou reste immobile à écouter un point précis du logement réagit souvent à des bruits trop faibles pour l’oreille humaine.
Plusieurs de ces signaux pris isolément peuvent passer inaperçus, mais lorsqu’ils se cumulent au même endroit, surtout la nuit, le scénario de souris installées dans les murs devient très probable. C’est ce faisceau d’indices qui doit alerter, bien plus qu’un bruit isolé entendu une seule fois.
Quand les bruits se concentrent souvent entre 23 h et 4 h du matin dans la même portion de mur, avec en plus quelques crottes au pied de la cloison, il s’agit presque toujours d’une circulation de souris dans les cloisons plutôt que d’un simple craquement de charpente ou de tuyauterie.
Pourquoi les souris s’installent dans les murs et ce qu’elles viennent chercher chez vous
Si des souris restent dans les murs, ce n’est pas un hasard. Elles y trouvent un endroit fermé, étroit, sombre, où elles peuvent se déplacer à l’abri des regards, loin du passage des habitants et des animaux du logement.
Les cloisons leur offrent un mélange rare : chaleur stable, tranquillité, matériaux pour le nid et accès rapide aux pièces où se trouvent la nourriture et l’eau. Pour une souris, vos murs se transforment en couloir protégé entre le nid et la cuisine.
- Les murs sont un refuge discret, où la souris se sent en sécurité, coincée entre deux parois, protégée de la lumière et des gestes brusques.
- L’intérieur des cloisons garde la chaleur du logement et amortit les variations de température entre le jour et la nuit.
- Les matériaux présents (isolant, poussières, petits débris) permettent de fabriquer un nid compact et sec pour les portées.
- En restant dans les murs, les souris peuvent circuler sans être vues et ressortir seulement là où elles trouvent à manger ou à boire.
- Une fois installées, elles marquent les lieux par l’odeur et reviennent toujours aux mêmes zones, ce qui en fait une base fixe pour la reproduction.
Autrement dit, vos murs deviennent pour elles un ensemble de galeries confortables qui relient le nid aux zones de nourriture, avec très peu de risques et beaucoup d’anonymat. Tant que ces conditions restent réunies, les souris n’ont aucune raison de quitter d’elles-mêmes ce réseau caché à l’intérieur du logement.
Dans un logement chauffé, une partie importante de l’activité des souris se déroule à l’intérieur même des cloisons : elles n’en sortent souvent que quelques minutes pour se nourrir, puis reviennent aussitôt se cacher dans les murs.
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Que mangent les souris dans les murs ?
Les souris ne “mangent” pas vraiment le mur lui-même. Elles s’y cachent, y font leur nid, puis sortent la nuit pour chercher de la nourriture dans le logement avant de revenir se mettre à l’abri dans les cloisons.
Dans une maison ou un appartement, elles se nourrissent surtout de produits secs et faciles d’accès :
- céréales, pâtes, riz, farine, biscuits, pain sec ;
- croquettes pour chiens et chats, graines pour oiseaux ;
- miettes sous la table, restes dans les sacs-poubelles, nourriture mal fermée.
Dans les murs, elles grignotent l’isolant, le carton, les tissus pour faire leur nid, mais ce n’est pas leur vraie nourriture. Tant qu’elles trouvent de quoi manger dans la cuisine, le cellier ou les gamelles, elles continueront à utiliser les murs comme base de repli.
Une souris mange peu chaque jour, mais elle vient se servir plusieurs fois par nuit dans les mêmes réserves, ce qui suffit à salir les lieux et à abîmer les emballages.
Par où les souris entrent et quelles failles elles exploitent dans les murs
Avant de se cacher dans les cloisons, les souris doivent d’abord trouver une ouverture vers l’intérieur. Elles ne forcent pas une porte, elles profitent de chaque jour, fissure ou espace mal fermé pour se glisser discrètement dans le bâti.
Une souris adulte passe dans un espace très réduit : tout ce qui ressemble à un trait de lumière sous une porte, autour d’un tuyau ou entre deux matériaux peut devenir un point d’entrée. Une fois ce passage trouvé, elle le mémorise et l’utilise chaque nuit.
- Bas de porte et seuils : un jour continu sous une porte de cave, de garage ou d’entrée suffit, surtout si la lumière extérieure est visible depuis l’intérieur.
- Contours de tuyaux : là où passent les canalisations (eau, chauffage, évacuation), un joint abîmé ou un trou élargi laisse un espace pour remonter le long du mur.
- Gaines et passages de câbles : les zones techniques, compteurs et coffrets électriques sont souvent percés d’ouvertures où les câbles laissent un interstice de quelques millimètres.
- Aérations et grilles non protégées : une grille tordue, un maillage trop large ou rouillé permet de passer de l’extérieur au vide derrière le mur.
- Joints, fissures et pieds de façade : un crépi fendu, un pied de mur abîmé, un angle entre terrasse et façade créent des accès vers les vides sanitaires et les cloisons basses.
- Toitures et combles : sous les tuiles, autour d’un conduit ou d’une lucarne, un espace libre offre une entrée vers les combles, puis vers les murs des étages.
- Locaux poubelles et caves d’immeuble : les murs y sont souvent percés de multiples passages pour les réseaux, qui communiquent avec les logements par les gaines verticales.
Chaque petite ouverture devient un raccourci entre l’extérieur, les parties communes ou les locaux techniques, et l’intérieur du logement. Une fois cette faille repérée, les souris l’utilisent tous les soirs pour rejoindre les murs, cloisons et plafonds, puis se disperser vers la cuisine, les réserves et les pièces calmes.
Souris dans les murs : risques cachés pour les pièces, les fils et les habitants
Des souris dans les murs, ce ne sont pas seulement des grattements qui gênent le sommeil. À l’abri dans les cloisons, elles salissent, rongent, creusent et transforment peu à peu le logement de l’intérieur, sans que tout soit visible tout de suite.
Les conséquences touchent à la fois l’hygiène, les matériaux du bâtiment, les câbles et le quotidien des habitants : odeurs, bruit, insécurité, fatigue, tensions dans la famille. Plus l’infestation dure, plus ces effets se cumulent.
Salissures, odeurs et risques pour l’hygiène du logement
Une souris laisse des crottes et de l’urine sur ses lieux de passage, tout au long de ses trajets entre les murs et les zones de nourriture. Ces traces se retrouvent au pied des cloisons, derrière les meubles, dans les placards, parfois jusque sur les plans de travail ou les étagères de cuisine.
Dans les murs, les excréments et l’urine s’accumulent dans l’isolant et les vides, créant une odeur forte, acide et persistante qui s’infiltre dans les pièces. Avec le temps, cette odeur de renfermé mêlée d’urine peut imprégner les textiles, les rideaux, les placards et rendre certaines pièces difficiles à supporter.
Ces salissures augmentent le risque de contamination des aliments, de la vaisselle et des surfaces où l’on prépare à manger. Les personnes fragiles (jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques ou allergiques) sont plus exposées aux poussières souillées et aux allergènes présents dans les crottes et l’urine.
Câbles, matériaux et équipements : ce que les souris abîment réellement
Les souris ont besoin de ronger pour user leurs dents, et elles le font sur tout ce qu’elles trouvent dans les murs : câbles électriques, gaines, isolants, bois, plastiques. Un câble entamé peut rester “fonctionnel” pendant un moment, tout en étant déjà un point de faiblesse sérieux.
À force de passages, les rongeurs creusent et déplacent l’isolant, laissant des zones moins protégées du froid et du bruit. Les plinthes, les bas de cloisons et les encadrements de portes peuvent se fissurer ou se déformer. Dans certains logements, des panneaux de plâtre finissent par se boursoufler ou se fragiliser sur les zones les plus sollicitées.
Le risque le plus sensible reste le risque électrique : un câble dénudé, coincé contre un matériau inflammable ou soumis à la chaleur peut provoquer un échauffement voire un départ de feu dans une cloison, un plafond ou un faux-plafond. Même si ce cas reste rare, il fait partie des conséquences possibles lorsque l’activité dure et que plusieurs câbles sont attaqués.
Sommeil, stress et vie quotidienne des occupants
Les bruits nocturnes derrière les murs, répétés nuit après nuit, finissent par perturber sérieusement le sommeil. Réveils en sursaut, difficulté à se rendormir, appréhension à l’idée d’entendre de nouveau les grattements : la fatigue s’installe, surtout quand les chambres sont directement concernées.
À cela s’ajoute la gêne de vivre dans un logement où l’on sait qu’il y a des souris derrière les cloisons. Beaucoup de personnes décrivent un mélange de honte, de malaise à l’idée de recevoir des proches, et de peur pour les enfants ou les animaux. L’impression de ne plus maîtriser ce qui se passe dans sa propre maison est fréquente.
À la longue, cette situation peut créer des tensions dans le foyer : désaccords sur les solutions à mettre en place, inquiétude sur les coûts, peur des produits de traitement, sentiment de “laisser traîner” un problème qui se propage dans le bâtiment ou chez les voisins.
Souris dans les murs : que faire dès les premiers bruits ?
Quand les premiers grattements dans les murs se font entendre, la tentation est de paniquer ou de tout boucher. L’enjeu, au contraire, est de garder le contrôle et de suivre quelques étapes simples pour comprendre ce qui se passe chez vous.
Dans les 24 à 48 premières heures, l’objectif est de observer, sécuriser la nourriture et repérer les zones clés. Ce sont des gestes concrets, accessibles, qui préparent la suite du traitement, que vous le gériez seul ou avec un dératiseur.
- Repérer précisément les bruits : Coupez la télévision et la musique, restez dans la pièce concernée et notez où et à quelle heure vous entendez les grattements : mur précis, hauteur approximative, plafond ou cloison entre deux pièces.
- Sécuriser tout ce qui se mange : Rangez les aliments dans des boîtes fermées, surtout pâtes, riz, céréales, biscuits, croquettes. Nettoyez les miettes sous la table, essuyez les plans de travail et videz les sacs-poubelles trop pleins.
- Inspecter les pieds de murs et les plinthes : Regardez derrière les meubles bas et sous l’évier : crottes allongées, petits emballages grignotés, traces sombres le long des plinthes ou d’un angle de mur sont des indices de passage.
- Repérer les ouvertures visibles : Identifiez les trous, fentes ou jours autour des tuyaux, câbles, bas de portes intérieures et cloisons. On les repère, on les note, mais on évite de les boucher tout de suite pour ne pas enfermer les souris dans les murs.
- Anticiper les zones de traitement : Repérez les endroits où il serait possible de poser plus tard des pièges ou dispositifs : pièces calmes, recoins, zones hors de portée des enfants et des animaux de compagnie.
En quelques heures, vous obtenez déjà une image beaucoup plus claire : pièces concernées, horaires typiques, zones de sortie des souris. Cette base rend la suite du plan beaucoup plus efficace, qu’il s’agisse de poser des pièges propres ou de préparer une intervention de dératisation structurée.
Si les bruits reviennent tous les soirs dans la même pièce et que vous trouvez en plus quelques crottes au pied du mur, il ne s’agit plus d’un doute ou d’un bruit isolé : il faut engager rapidement un vrai plan d’action, pas seulement espérer que les souris partiront d’elles-mêmes.
Comment faire fuir les souris dans les murs sans aggraver la situation
Faire fuir les souris dans les murs, c’est réduire au maximum leur confort : moins de calme, moins de cachettes, moins de nourriture facilement accessible. L’objectif n’est pas de les éliminer ici, mais de rendre votre logement nettement moins attractif pour qu’elles cherchent ailleurs.
Ces actions peuvent diminuer l’activité, limiter les dégâts et vous faire gagner du temps, à condition de rester réaliste : on peut les déranger, détourner et pousser à quitter certains endroits, pas “vider les murs” par magie.
– Supprimer la nourriture facile : Rangez tout ce qui se mange dans des contenants fermés : pâtes, riz, céréales, biscuits, croquettes, graines. Plus rien ne doit traîner sur les plans de travail, les tables ou le sol. Une pièce où il n’y a plus de nourriture disponible devient moins intéressante pour les souris.
– Occuper les pièces calmes le soir : Les souris aiment les endroits silencieux. Lire, parler doucement, laisser une lumière allumée dans la pièce la plus touchée peut suffire à les faire changer de mur ou de zone. Il ne s’agit pas de vivre avec la lumière allumée partout, mais d’éviter les pièces totalement inoccupées où elles se sentent tranquilles.
– Limiter les cachettes au sol : Cartons, sacs, piles de vêtements ou objets posés le long des murs créent des abris parfaits. En dégageant les plinthes et en remontant les affaires sur des étagères, vous réduisez les “zones de confort” où les souris peuvent sortir des murs sans être vues.
– Utiliser des répulsifs légers, sans excès : Certains produits du commerce ou odeurs fortes (formulées pour les rongeurs) peuvent gêner localement l’activité : on les place près des sorties probables, jamais au hasard dans toute la maison. Ils peuvent pousser les souris à éviter une zone précise, mais ne remplacent pas un vrai traitement.
– Ne pas les enfermer en bouchant tout d’un coup : Boucher brutalement tous les trous visibles peut les coincer dans les murs, les pousser à chercher d’autres chemins ou à mourir dans les cloisons, avec l’odeur qui va avec. Si vous fermez certains passages, faites-le progressivement et uniquement en combinaison avec une vraie stratégie derrière.
Ces gestes servent à faire comprendre aux souris que le logement n’est plus un endroit tranquille et confortable : moins de nourriture, moins de silence, moins de cachettes. Elles peuvent alors se déplacer vers d’autres zones du bâtiment ou réduire leur présence dans certaines pièces, ce qui limite déjà le bruit, les salissures et les dégâts visibles.
Faire fuir les souris revient surtout à leur retirer tout ce qui les intéresse : nourriture accessible, zones calmes, cachettes au ras des murs. Tant que ces trois éléments sont présents, elles auront toujours une bonne raison de rester dans vos cloisons.
Comment se débarrasser des souris dans les murs de façon durable
Se débarrasser de souris dans les murs sans faire intervenir une entreprise, c’est possible dans certains cas, à condition de travailler avec méthode et de suivre plusieurs étapes dans le bon ordre. L’idée n’est pas de poser un piège au hasard, mais de comprendre par où les souris circulent, où elles mangent et où elles dorment, puis d’agir sur ces points précis.
Un plan efficace repose toujours sur trois blocs : localiser les passages, poser des dispositifs mécaniques (pièges) bien placés et, si nécessaire, compléter avec des appâts empoisonnés utilisés correctement. Les autres méthodes restent secondaires et ne servent qu’en complément.
Localisez d’abord par où passent les souris
Avant de traiter, il faut savoir où les souris sortent des murs et où elles circulent réellement. Cherchez les signes autour des placards, tuyauteries, conduits, plinthes, caves, greniers et dans les pièces calmes où vous entendez des bruits.
Concrètement, on cherche de petits passages et des indices accumulés au même endroit, sur une hauteur de quelques centimètres autour des plinthes et des bas de murs.
- Des trous de 5 à 15 mm dans le placo, autour d’un tuyau, d’un câble ou dans un angle de mur.
- Des crottes de souris (petits bâtonnets sombres) regroupées le long d’une plinthe, derrière une poubelle ou sous l’évier.
- Des traces grasses ou noircies sur les plinthes, les angles ou autour d’un passage répété.
- De petits morceaux d’isolant, de carton ou de tissu tirés vers une fente ou un angle de mur.
Notez précisément ces zones : pièce, emplacement sur le mur, hauteur approximative. Ce sont ces points de sortie et ces couloirs que vous utiliserez pour placer vos pièges et, plus tard, prévoir le rebouchage. Un traitement posé au hasard au milieu d’une pièce a très peu d’effet sur des souris qui restent collées aux murs et aux cloisons.
En pratique, les passages les plus utilisés se situent souvent au pied des murs, derrière un meuble bas, près d’un évier ou d’un conduit. Si vous trouvez plusieurs indices au même endroit (crottes, trou, traces), c’est là que vos futurs dispositifs auront le plus d’impact.
Posez des pièges mécaniques (tapettes) de manière stratégique
Les pièges à ressort restent l’un des moyens les plus efficaces pour éliminer des souris, à condition d’être précis sur l’emplacement, le nombre et l’appât. L’objectif est de les placer sur leurs trajets naturels, pas au milieu d’une pièce où elles ne passent jamais.
Placez les tapettes le long des murs, perpendiculairement à la plinthe, de façon à ce que la souris traverse le mécanisme en suivant son circuit habituel. Visez les endroits où vous avez repéré des crottes, des trous ou des traces de frottement.
- Choisissez un appât très attirant : beurre de cacahuète, pâte à tartiner, lard fumé, petit morceau de noix ou de noisette. Le simple “morceau de fromage” fonctionne moins bien que ce que le cliché laisse croire.
- Mettez une fine couche d’appât, bien écrasée sur la palette, pour obliger la souris à tirer dessus plutôt que l’attraper d’un coup de dent et repartir.
- Posez plusieurs tapettes dans la même zone, à 2 à 3 mètres d’intervalle le long du mur, surtout si vous entendez des bruits dans plusieurs pièces.
- Vérifiez vos pièges tous les matins : en cas de capture, portez des gants, placez la souris morte et le piège dans un sac solide, refermez-le puis jetez l’ensemble dans la poubelle extérieure.
Si vous préférez éviter la mise à mort directe, vous pouvez utiliser des pièges de capture vivante (petites cages ou systèmes à entonnoir). La souris entre pour prendre l’appât et reste enfermée. Il faudra alors la relâcher loin du logement, idéalement à plus de 500 mètres, et vérifier le piège régulièrement pour ne pas la laisser agoniser sans eau ni nourriture.
Quelle que soit la méthode retenue, le point clé reste le même : un piège posé exactement sur le trajet entre la sortie du mur et la zone de nourriture a bien plus de chances de fonctionner qu’un piège laissé au hasard au milieu d’une pièce.
Utilisez des appâts empoisonnés avec une vraie prudence
Les souricide du commerce (granulés, blocs, pâtes) peuvent éliminer rapidement des souris, mais ce sont des produits toxiques qui demandent une gestion sérieuse. On les utilise uniquement dans des endroits où ni les enfants ni les animaux ne peuvent accéder, et toujours en respectant les instructions précises de l’emballage.
Idéalement, les appâts sont placés dans des boîtes d’appât sécurisées que la souris peut traverser mais qu’un enfant ou un animal ne peut pas ouvrir. Ces boîtes se positionnent le long des murs, près des zones de passage, sans être déplacées tous les jours pour ne pas éveiller la méfiance des rongeurs.
- Pour des souris dans les murs, il est possible d’introduire de la pâte empoisonnée directement dans la cloison en utilisant une ouverture existante : prise électrique, interrupteur, trappe technique (courant coupé avant toute manipulation).
- Si aucune ouverture n’existe là où l’activité est forte, certains bricoleurs percent un petit trou de 1 à 2 cm dans le placo, à hauteur de plinthe, pour glisser un sachet de pâte ou un petit bloc au fond, puis referment avec un ruban adhésif solide.
- Les appâts doivent rester hors de portée des occupants et ne jamais être déposés en vrac sur le sol, dans les placards ou près de la nourriture.
Surveillez la consommation : les premiers jours, les appâts sont souvent mangés rapidement lorsque la colonie est active. Quand ils ne sont plus touchés alors que la disposition n’a pas changé, c’est souvent le signe que les souris qui y avaient accès ont disparu. Le revers de la médaille est qu’une souris peut mourir dans la cloison, ce qui provoque parfois une odeur désagréable pendant une à trois semaines, le temps que le corps se décompose.
Avant d’utiliser un poison, posez-vous deux questions simples : y a-t-il des enfants, des animaux ou des personnes fragiles dans le logement ? et pouvez-vous garantir que personne ne touchera aux appâts ? Si la réponse est non, mieux vaut renforcer les pièges mécaniques et envisager un traitement encadré.
Autres méthodes et leur efficacité réelle
On trouve de nombreuses solutions présentées comme “miracles” contre les souris, mais leur efficacité reste limitée, surtout lorsque des souris sont déjà installées dans les murs. Elles peuvent servir de complément pour gêner ou dissuader, mais ne suffisent pas à elles seules pour régler une infestation bien en place.
Les dispositifs à ultrasons émettent un son aigu que les rongeurs sont censés éviter. Dans la pratique, leur portée est réduite, le son ne traverse pas bien les cloisons et les souris peuvent s’habituer à un bruit constant. Un appareil dans une pièce peut réduire l’entrée dans cette pièce, mais ne va pas “vider” une cloison entière.
Les répulsifs naturels (menthe poivrée, laurier, certains mélanges odorants) peuvent déranger temporairement les souris et les pousser à contourner une zone, par exemple près d’une plinthe ou d’un placard. Cela reste un effet local et temporaire : une souris affamée ou qui a son nid dans le mur passera malgré tout.
Un chat chasseur peut réduire la population en attrapant les souris qui sortent des cloisons, et il repère souvent les points d’activité en fixant ou en grattant un endroit précis. Mais il ne peut pas intervenir dans les murs eux-mêmes, et ne suffit pas à lui seul à gérer une colonie installée.
Évitez les pièges collants : ils laissent la souris vivante, collée sur une plaque, ce qui est cruel et pose des problèmes pratiques (comment l’achever, comment l’éliminer), sans parler du danger pour vos propres animaux qui peuvent se retrouver piégés.
Ultrasons, odeurs fortes et présence d’un chat peuvent aider à déranger les souris ou à limiter leur présence dans certaines pièces, mais ce sont des compléments. Pour vraiment se débarrasser de souris dans les murs, le cœur du travail reste la combinaison localisation précise + pièges bien posés + éventuels appâts bien sécurisés.
Un traitement durable repose donc sur un ensemble cohérent : repérer les passages, capturer ou éliminer les souris présentes, puis fermer progressivement les accès et surveiller les zones sensibles. Si malgré ces actions l’activité reprend vite ou se propage à plusieurs étages ou plusieurs logements, cela signifie que le problème dépasse le cadre du bricolage et qu’un plan plus large, encadré, sera nécessaire.
Souris dans les murs : quand appeler une entreprise de dératisation devient plus rentable
Quand les souris dans les murs résistent aux pièges, aux appâts du commerce et aux “trucs maison”, le plus logique est de passer à un dératiseur professionnel. On ne parle plus de bricoler un coin de cuisine, mais de traiter un bâtiment avec quelqu’un dont c’est le métier, formé, certifié et habitué à gérer des situations plus lourdes que quelques grattements derrière une cloison.
Une entreprise de dératisation arrive avec un vrai recul : des dizaines de logements traités, des schémas d’infestation qu’elle connaît déjà, des erreurs classiques qu’elle évite. Les techniciens travaillent avec des produits puissants réservés aux professionnels, des appâts et des pièges qui ne sont pas vendus en grande surface, et surtout une façon de les utiliser qui vise un traitement radical et rapide, pas une simple baisse de bruit pendant quelques jours.
Pour le client, la différence se voit sur trois points : le temps, la sécurité et le résultat. Là où un particulier tâtonne pendant des semaines en changeant de piège et de poison, un dératiseur vise une éradication en quelques jours, en limitant les risques pour les enfants, les animaux et le bâtiment. Si l’on additionne les achats répétés de produits, les dégâts potentiels et les nuits écourtées, faire intervenir tôt une entreprise de dératisation revient souvent moins cher que de s’acharner seul face à des souris bien installées dans les murs.
Là où le bricolage reste au coup par coup, un dératiseur expérimenté apporte surtout une chose : une vision globale du logement et des moyens professionnels pour en finir avec l’infestation, au lieu de simplement la ralentir.
Comment éviter que les souris entrent dans les murs et reviennent après un traitement
Une fois les souris dans les murs éliminées, le travail n’est pas terminé. Si les accès restent ouverts et la nourriture facile, une nouvelle vague peut revenir très vite, parfois par les mêmes endroits, parfois par une autre façade ou une cave oubliée.
La suite logique, c’est le colmatage et le ratproofing du logement : rendre l’entrée difficile, limiter ce qui attire les rongeurs et garder un œil sur quelques points sensibles. Ce sont des gestes concrets, que l’on met en place une bonne fois, puis que l’on vérifie de temps en temps.
- Colmater les jours au ras du sol : Traitez tous les jours de plus de 5–6 mm au niveau des plinthes, bas de murs, seuils de portes extérieures, encadrements de garage et accès de cave. Utilisez un colmatage solide : mortier, mastic adapté, grillage métallique fin ou laine d’acier, plutôt qu’une simple mousse classique que les souris peuvent grignoter.
- Assurer un ratproofing des passages techniques : Là où passent tuyaux, câbles et gaines, rebouchez les interstices avec un matériau dur (mortier, ciment, bourrage en laine d’acier) et, si besoin, ajoutez une petite grille métallique vissée. Le ratproofing consiste ici à traiter chaque contour comme un point d’entrée potentiel, pas comme un simple “trou de finition”.
- Protéger les aérations sans les obstruer : Les bouches d’aération doivent rester ouvertes pour la santé du logement, mais équipées d’un maillage fin et rigide côté extérieur. On laisse passer l’air, pas les rongeurs. Une grille brisée, rouillée ou trop large doit être réparée ou remplacée, sinon elle devient une porte d’entrée directe vers les cloisons.
- Rendre la cuisine et les réserves moins attractives : Rangez farine, riz, pâtes, biscuits et croquettes pour animaux dans des boîtes fermées. Évitez les sacs ouverts au sol, les miettes sous la table, les poubelles qui débordent. Le meilleur ratproofing reste de couper l’accès à la nourriture facile : moins il y a à manger, moins les souris insisteront pour s’installer.
- Surveiller caves, garages et dépendances : Dans ces pièces, remontez les cartons et sacs sur des étagères, dégagez les murs, limitez les tas d’objets au sol. C’est souvent par là que les rongeurs entrent dans le bâtiment avant de remonter dans les murs de la partie habitable.
Ce travail de colmatage et de ratproofing se fait une fois de manière sérieuse, puis se contrôle au fil des saisons : un joint qui craque, une grille tordue, un seuil qui se creuse sont autant de signaux à traiter avant qu’une souris ne s’y intéresse. Un logement bien entretenu sur ces points reste beaucoup moins exposé aux souris dans les murs, même si l’environnement extérieur est favorable aux rongeurs.
Un bon réflexe consiste à intégrer le colmatage et le ratproofing à l’entretien courant du logement : à chaque changement de saison, un rapide tour des bas de murs, des grilles, des caves et des passages techniques suffit souvent à empêcher une nouvelle infestation de se mettre en place.
Dératisation des souris dans les murs : faites intervenir Solution Nuisible
Vivre avec des souris dans les murs, c’est accepter les bruits nocturnes, les salissures, les câbles fragilisés et le risque de voir le problème revenir après chaque tentative de traitement seul. À un moment, la question n’est plus “si” vous allez devoir agir sérieusement, mais “avec qui”.
Les techniciens dératiseurs de Solution Nuisible sont formés, certifiés et expérimentés ; ils utilisent des matériaux professionnels et des produits puissants réservés aux professionnels pour une dératisation rapide et sécurisée, avec des interventions organisées partout en France via notre réseau de dératiseurs agréés et un devis téléphonique immédiat, gratuit, personnalisé, sans engagement.
Pour un traitement des souris dans les murs ou pour obtenir un devis, contactez-nous au 06 22 35 16 29. Vous pouvez aussi remplir notre formulaire de contact pour être rappelé si vous nous écrivez en dehors des horaires d’ouverture.
? Questions – Réponses (FAQ)
J’entends des bruits dans les murs mais je ne vois aucune souris, est-ce forcément des souris ?
Non. Ça peut être souris, rats, loirs, oiseaux ou même la structure. Des grattements légers, rapides, la nuit, le long des murs + crottes ou emballages grignotés orientent clairement vers la souris.
Une souris peut-elle mourir coincée dans un mur ?
Oui, une souris peut mourir dans une cloison et provoquer une odeur forte, lourde, localisée pendant 1 à 3 semaines. L’odeur finit par disparaître, mais une désodorisation/désinfection peut être utile.
J’ai un chat, pourquoi ai-je quand même des souris dans les murs ?
Un chat peut être peu chasseur ou ignorer les souris qui restent dans les cloisons. Les rongeurs sortent souvent la nuit, dans des pièces calmes. Le chat aide, mais ne remplace pas une dératisation structurée.
Un bruit dans un mur mitoyen, c’est chez moi ou chez le voisin ?
Impossible à dire uniquement au bruit. S’il n’y a aucune trace chez vous, l’activité est peut-être chez le voisin ou dans la cloison commune. Avec crottes ou dégâts, considérez que les souris circulent aussi chez vous.
Les souris préfèrent-elles certains types de murs (briques, parpaings, placo) ?
Elles recherchent surtout les vides, isolants et gaines. Les cloisons en placo avec isolant sont très attractives. Un mur plein gêne un peu, mais dès qu’il y a doublage ou passage technique, les souris s’y installent facilement.
Les souris dans les murs peuvent-elles transmettre des maladies par l’air ou la poussière ?
Oui, leurs crottes et urines peuvent contaminer la poussière, surtout au pied des murs et dans les placards. On évite de balayer à sec : mieux vaut aspirer puis laver avec des gants.
Est-ce que les souris peuvent ronger des tuyaux d’eau ou de gaz à l’intérieur des murs ?
Elles rongent volontiers plastiques, gaines, joints, plus rarement un tube métallique. Des tuyaux souples ou isolés peuvent être fragilisés. Au moindre doute (eau ou gaz), il faut un contrôle professionnel.
Comment savoir si les souris sont seulement dans les murs ou aussi dans le plafond et les combles ?
Des bruits au-dessus de la tête, proches des plafonds, spots, trappes, indiquent souvent combles ou faux plafonds. Des crottes ou traces dans le grenier confirment que l’activité dépasse les murs et touche le volume supérieur.
Combien de souris peut-on avoir dans un mur sans s’en rendre compte tout de suite ?
On peut héberger plusieurs souris dans une cloison sans s’en rendre compte, surtout au début. Une petite colonie reste discrète, puis les bruits, crottes et dégâts augmentent avec la reproduction.
Y a-t-il une saison où les souris dans les murs sont plus fréquentes ?
Oui, les entrées dans les murs augmentent souvent en automne et en hiver, quand il fait froid et humide dehors. Les souris cherchent alors chaleur, abri et nourriture dans les logements chauffés.
Est-ce qu’un logement resté vide plusieurs mois est plus exposé aux souris dans les murs ?
Oui. Un logement vide offre silence, absence de dérangement et cachettes. Même avec peu de nourriture, caves, cartons et vides sanitaires suffisent. Un contrôle murs/combles est utile avant réoccupation.
Les bruits de souris dans les murs peuvent-ils venir d’un logement voisin, même si je n’ai aucune trace chez moi ?
Oui, surtout en immeuble. Les souris circulent dans murs mitoyens et gaines. Sans trace chez vous, l’activité peut être voisine, mais il faut surveiller régulièrement pour détecter une éventuelle extension.
Faut-il absolument ouvrir un mur pour vérifier la présence de souris ou peut-on s’en passer ?
La plupart du temps, on se base sur bruits, crottes, traces, emballages attaqués sans ouvrir. On réserve l’ouverture de cloison aux cas particuliers : odeur persistante, nid localisé, réparation électrique ou structurelle.














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