Dans de nombreux foyers français, les murs cachent parfois une activité invisible mais bien réelle. Des bruits légers, presque imperceptibles au début, se transforment en une présence inquiétante au fil des nuits. Les habitants s’interrogent, cherchant à comprendre l’origine de ces manifestations.
Face à ces signes discrets mais persistants, l’inquiétude s’installe. Doit-on y voir une simple gêne passagère ou le signal d’un problème plus profond ? Le doute alimente les questions et pousse à chercher des réponses claires et fiables.
C’est dans ce contexte que le sujet des souris dans les murs prend toute son importance. Comprendre ce phénomène, savoir l’identifier et agir de manière adaptée devient alors une nécessité pour préserver son logement et sa tranquillité.
Comment savoir si des souris circulent derrière vos murs ? Les différents signes
La présence de souris dans les murs se manifeste d’abord par des signaux sonores très caractéristiques. Les occupants perçoivent souvent des grattements secs et rapides, surtout la nuit, quand les rongeurs circulent, rongent ou aménagent leur nid. Ces bruits se répètent par intermittence et peuvent s’accompagner d’un léger bruit de course, signe d’une activité régulière derrière les cloisons.
Un autre indice courant est l’odeur persistante et âcre d’urine de souris. Cette odeur ammoniacale imprègne rapidement les zones confinées et devient perceptible à proximité des murs infestés, surtout dans les pièces fermées comme les chambres ou les greniers.
Les souris laissent également des crottes noires allongées, de 3 à 6 mm, visibles près des plinthes, fissures, aérations ou à la jonction des murs et sols. Ces excréments, souvent accumulés en série, constituent une preuve matérielle de leur passage régulier.
Les dégâts matériels renforcent le diagnostic. Les souris rongent les câbles électriques (risque de court-circuit ou d’incendie), endommagent l’isolation, grignotent le placo ou les gaines, et laissent parfois des traces de frottement graisseuses sur les murs empruntés quotidiennement. On peut aussi retrouver des nids constitués de laine de verre, papier ou tissus effilochés coincés dans les cloisons.
Enfin, les animaux domestiques constituent souvent de bons indicateurs : un chat ou un chien qui gratte ou fixe un mur de manière répétée réagit généralement à la présence de rongeurs qu’il entend ou sent mieux que les humains. Ce comportement, associé aux autres signes, confirme l’infestation à l’intérieur des murs.
Comment les souris entrent dans les murs ? Tous les points d’accès possibles
Les souris profitent du moindre défaut de construction ou de la plus petite ouverture pour pénétrer dans les murs d’un logement. Leur corps souple leur permet de se faufiler dans des interstices ridiculement étroits : un passage de 6 à 7 mm suffit pour qu’une adulte s’introduise derrière une cloison. C’est ce qui explique pourquoi elles trouvent toujours un chemin, même dans des bâtiments récents.
- Fissures et micro-ouvertures : les murs fissurés, les joints de maçonnerie abîmés ou un petit éclat de plâtre suffisent. Même une fente invisible à l’œil distrait peut être exploitée.
- Trous autour des tuyaux et câbles : les passages de plomberie (arrivée d’eau, évacuation) ou d’électricité laissent souvent un espace libre de quelques millimètres. Les souris s’y glissent pour rejoindre directement l’intérieur des cloisons.
- Plinthes décollées ou endommagées : un petit espace entre le mur et une plinthe est une entrée idéale. Les souris y trouvent un accès discret, rarement vérifié par les occupants.
- Gaines électriques et réseaux techniques : les câbles passent dans des conduits qui communiquent entre pièces. Les souris les utilisent comme des “autoroutes” pour se déplacer derrière les murs sans jamais être vues.
- Conduits de ventilation et aérations murales : une grille mal fixée ou sans moustiquaire est une porte ouverte. Une fois entrées, les souris se déplacent facilement dans les cavités adjacentes.
- Interstices autour des fenêtres et portes : le calfeutrage usé ou un joint mal posé laisse un passage discret. Même quelques millimètres suffisent pour qu’une souris s’infiltre.
- Espaces sous les portes de cave ou de garage : si le bas de la porte n’est pas protégé par une barre anti-rongeurs, les souris passent et rejoignent les murs intérieurs par les fissures du sol.
- Toitures et combles : les souris grimpent par les gouttières, s’infiltrent par une tuile déplacée ou un trou d’aération du toit. Elles descendent ensuite dans les cloisons pour atteindre les pièces habitées.
- Caves, sous-sols et vides sanitaires : les murs anciens en pierre ou en béton présentent souvent des interstices. Les souris s’y introduisent et remontent par les fissures du plancher.
- Bâtiments anciens : les joints de briques ou de pierres abîmés constituent des galeries naturelles. Ces passages sont invisibles de l’extérieur mais suffisent à relier les murs.
- Maisons modernes : les découpes du placo autour des canalisations ou des câbles sont rarement hermétiques. Les souris s’y engouffrent facilement pour pénétrer dans les cloisons.
- Prises électriques et interrupteurs : un détail souvent ignoré. Derrière une prise mal isolée, les souris trouvent un passage direct entre le mur et la cloison.
- Capacité à créer leurs propres entrées : en rongeant le bois, le carton, le plastique ou même la mousse expansive, les souris transforment une petite faiblesse en passage permanent.
Ces différents accès montrent qu’aucune maison n’est totalement hermétique. Que le bâtiment soit ancien ou récent, les souris trouvent toujours un chemin ou en créent un elles-mêmes. La vigilance doit donc porter autant sur les fissures visibles que sur les détails moins évidents comme les prises ou les plinthes.
Pourquoi les souris s’installent dans les murs ? Les raisons qui expliquent leur choix
Si les souris privilégient les murs d’une maison plutôt que d’autres recoins, ce n’est pas un hasard. Elles y trouvent un milieu à la fois protecteur, discret et adapté à toutes leurs activités quotidiennes, de la recherche de nourriture jusqu’à la reproduction.
La première raison tient à la sécurité. En vivant dans les murs, les souris échappent presque totalement à la vue des occupants et des prédateurs domestiques comme les chats. Les cloisons constituent une barrière efficace contre les dérangements et leur offrent un espace fermé où elles peuvent circuler en toute tranquillité.
Les murs apportent également chaleur et confort. La laine de verre, le polystyrène ou la simple cavité d’une cloison gardent une température relativement stable, bien plus agréable que les caves ou l’extérieur. En hiver, les murs deviennent un abri sec et tempéré qui permet aux colonies de survivre.
La proximité de la nourriture joue un rôle déterminant. Les souris choisissent souvent des murs attenants aux cuisines, garde-manger, buanderies ou garages où elles savent trouver des restes, des emballages ou des aliments facilement accessibles. Le mur devient alors une “base arrière” depuis laquelle elles sortent discrètement la nuit pour se nourrir.
Les matériaux présents dans les murs leur offrent aussi des ressources pour la nidification. Laines minérales, morceaux de carton ou papiers coincés dans l’isolant sont découpés et agglomérés pour former des nids chauds et denses, parfaits pour accueillir les portées. Les femelles privilégient ce type d’abri pour mettre bas, car il garantit un environnement stable et protégé.
Enfin, les murs constituent un espace idéal pour la tranquillité de la reproduction. Une souris femelle peut mettre bas plusieurs fois par an et préfère des zones calmes, peu accessibles aux humains, où ses petits ne risquent pas d’être découverts ou dérangés. L’isolement offert par les cloisons répond parfaitement à ce besoin.
L’ensemble de ces facteurs explique pourquoi les murs, qu’ils soient en placo moderne ou en pierre ancienne, représentent un environnement privilégié : chaleur, sécurité, accès à la nourriture et discrétion absolue.
Que mangent les souris dans les murs ? Régime alimentaire et ressources détournées
Les souris sont omnivores et opportunistes : elles s’adaptent à ce qu’elles trouvent à portée. Dans les murs, elles ne se contentent pas d’attendre la nourriture humaine, elles exploitent aussi tout ce qui peut leur fournir de l’énergie ou de l’eau pour survivre, même en conditions précaires.
- Restes de cuisine et miettes accessibles : les souris quittent leurs murs la nuit pour grignoter des miettes, des restes de repas ou des aliments mal rangés. Les fissures proches des cuisines sont des passages stratégiques.
- Aliments stockés : farine, pâtes, céréales, croquettes pour animaux ou pain laissés dans des placards mal fermés sont souvent attaqués. Elles transportent parfois ces réserves jusque dans les cloisons pour les stocker.
- Emballages et cartons : même si cela ne les nourrit pas directement, les souris grignotent le carton et le papier pour accéder aux aliments qu’ils protègent. Les fibres servent aussi à construire des nids.
- Isolants et matériaux : la laine de verre, le polystyrène ou les tissus coincés dans les murs ne constituent pas une vraie source nutritive, mais les souris les rongent pour user leurs dents et aménager des nids confortables.
- Eau et humidité des conduits : elles profitent de petites fuites de plomberie ou de la condensation dans les gaines pour s’hydrater. Un simple filet d’eau suffit à maintenir une colonie en vie.
- Capacité de survie sans nourriture abondante : une souris adulte peut survivre plusieurs jours uniquement avec un peu d’eau ou d’humidité, en réduisant son activité. Dans les murs, elles grignotent aussi du bois ou du plastique pour s’occuper, mais elles finissent toujours par chercher une vraie source alimentaire à proximité.
Cette faculté d’adaptation explique pourquoi les souris persistent si longtemps dans une maison. Même si les habitants pensent avoir tout rangé, les rongeurs trouvent toujours un reste oublié, une fuite d’eau ou un emballage à exploiter. Leur survie dans les murs repose donc autant sur la récupération que sur de petites incursions nocturnes.

Quels dégâts causent les souris dans les murs ? Conséquences visibles et invisibles
Une infestation de souris dans les murs entraîne toujours des conséquences concrètes. Certaines sont visibles, d’autres restent cachées derrière les cloisons mais affectent directement la maison et la santé des habitants.
- Câbles électriques rongés : les souris grignotent l’isolant des fils pour user leurs dents. Cela provoque des courts-circuits, des pannes d’appareils et un risque réel d’incendie domestique.
- Isolation détruite : laine de verre, polystyrène ou mousse expansive sont découpés pour aménager des nids. Résultat : baisse de la performance thermique et factures de chauffage plus élevées.
- Détérioration des matériaux : les souris élargissent fissures et plinthes, rongent le bois et le plâtre, et laissent des traînées grasses qui signalent leurs passages répétés.
- Odeurs persistantes : l’urine imprègne les murs et diffuse une odeur piquante dans les pièces. Une souris morte coincée dans une cloison dégage une puanteur insupportable pendant plusieurs semaines.
- Bruits nocturnes : grattements, couinements et courses résonnent dans les murs, perturbant le sommeil et créant une gêne quotidienne.
Au-delà de ces dégâts matériels, les souris derrière les murs représentent aussi une menace sanitaire invisible, qui pèse sur les habitants sans qu’ils s’en rendent compte immédiatement.
- Contamination bactérienne : crottes et urines laissées dans les murs contiennent des agents pathogènes qui peuvent se diffuser sous forme de poussières dans l’air intérieur.
- Allergies et crises d’asthme : les particules issues des déjections aggravent les problèmes respiratoires, surtout chez les enfants et les personnes sensibles.
- Pollution de l’air intérieur : avec le temps, l’accumulation de matières organiques dans les cloisons dégrade la qualité de l’air, même dans une maison propre et bien entretenue.
Enfin, il ne faut pas négliger les conséquences psychologiques. Les souris dans les murs ne se voient pas, mais leur présence est ressentie au quotidien, ce qui perturbe le confort de vie.
- Stress constant : entendre des bruits réguliers sans pouvoir localiser les souris génère une tension nerveuse durable.
- Anxiété liée à l’hygiène : savoir que des souris circulent dans les murs crée une inquiétude permanente sur la propreté et la sécurité du logement.
- Perte de tranquillité : le sentiment d’invasion dans un espace intime affecte le bien-être et peut aller jusqu’à troubler le sommeil.
L’ensemble de ces dégâts montre que la présence de souris dans les murs n’est jamais anodine : elle menace à la fois la structure de la maison, la santé des occupants et leur équilibre psychologique.
Souris dans les murs : que faire ? Toutes les solutions possibles
Quand on découvre la présence de souris dans les murs, plusieurs options s’offrent aux habitants. Certaines méthodes sont naturelles et faciles à tester, d’autres reposent sur des produits disponibles dans le commerce, et les plus efficaces passent par l’intervention d’un dératiseur professionnel. Le choix dépend du niveau d’infestation et de l’urgence de la situation.
Commençons par les solutions les plus accessibles : les remèdes naturels et les astuces de grand-mère, souvent utilisées par réflexe avant de recourir à des traitements plus lourds.
Remèdes naturels et astuces de grand-mère
Ces méthodes reposent sur des ingrédients simples ou des pratiques traditionnelles. Elles ne permettent pas d’éliminer les souris, mais elles peuvent gêner leur circulation dans les murs ou limiter leur présence temporairement. Elles fonctionnent surtout comme un appoint ou un test de courte durée.
- Huiles essentielles : la menthe poivrée, l’eucalyptus et le clou de girofle sont connues pour leur odeur puissante. Placées sur des cotons près des fissures ou des plinthes, elles repoussent parfois les souris, mais seulement quelques jours.
- Vinaigre blanc : utilisé pur ou dilué, il dégage une odeur acide désagréable pour les souris. Passer une éponge imbibée autour des zones suspectes peut perturber leur passage, mais l’effet disparaît vite.
- Épices fortes (poivre, piment, moutarde) : saupoudrées aux entrées des murs, elles irritent le museau et les pattes des souris. Leur action est immédiate mais ne dure que quelques heures.
- Bicarbonate de soude mélangé à du sucre : cette préparation maison attire les souris grâce au sucre et les intoxique avec le bicarbonate. L’efficacité est très inégale et ne règle jamais une infestation installée dans les murs.
- Boules de naphtaline : longtemps utilisées, elles sont aujourd’hui déconseillées car toxiques pour l’homme et les animaux de compagnie. Leur action contre les souris est en plus très limitée.
- Bruit et perturbations : frapper contre les cloisons ou diffuser de la musique forte peut faire fuir temporairement les souris. Mais elles s’habituent rapidement et reprennent leur activité.
Ces solutions naturelles n’offrent qu’un répit très court. Les souris sont intelligentes et capables de s’habituer rapidement aux odeurs et aux perturbations sonores. Si elles trouvent chaleur et nourriture dans les murs, elles reviendront toujours malgré ces remèdes.
Produits vendus dans le commerce
Les solutions disponibles dans le commerce sont souvent plus efficaces que les remèdes naturels. Elles visent à piéger, repousser ou éliminer les souris, mais leur succès dépend de la bonne utilisation et du niveau d’infestation. Voici les principaux produits que l’on trouve facilement en magasin ou en ligne.
- Pièges mécaniques (tapettes classiques) : économiques et efficaces si bien placés le long des passages. Elles tuent rapidement la souris mais nécessitent un suivi quotidien et ne conviennent pas aux foyers avec enfants ou animaux.
- Pièges à glu : des plaques recouvertes d’adhésif qui immobilisent les souris. Leur efficacité est réelle mais l’utilisation est controversée car l’animal meurt lentement, ce qui pose des questions éthiques.
- Pièges électroniques : fonctionnent avec des piles et délivrent une décharge électrique mortelle. Ils sont plus chers mais permettent une mise à mort rapide et propre, souvent avec témoin lumineux.
- Boîtes d’appât sécurisées : des stations fermées contenant un souricide. Elles protègent les enfants et animaux domestiques tout en attirant les souris. Leur efficacité dépend du bon dosage et de la régularité du renouvellement des appâts.
- Répulsifs ultrasons : émettent des sons aigus censés incommoder les souris. Les retours d’expérience sont très variables : certaines souris s’habituent rapidement et reviennent malgré l’appareil.
- Granulés et poudres répulsives : à disperser près des fissures ou plinthes. L’odeur forte peut gêner les souris mais l’effet est temporaire, et le produit doit être renouvelé fréquemment.
Ces produits peuvent réduire la présence des souris, mais aucun ne garantit une éradication complète lorsqu’elles sont déjà installées dans les murs. Leur utilisation demande rigueur, placement précis et renouvellement régulier pour être efficace.
Quand et pourquoi appeler un dératiseur professionnel
Si certaines solutions maison peuvent limiter la gêne, elles ne suffisent jamais à éliminer une colonie de souris installée derrière les murs. L’intervention d’un dératiseur devient indispensable dès que certains signes apparaissent et pour garantir un traitement complet et durable.
- Infestation persistante malgré vos essais : lorsque les bruits, les odeurs et les crottes continuent malgré l’usage de pièges ou de répulsifs, c’est que la colonie s’est enracinée dans les murs.
- Multiplication des dégâts : câbles rongés, isolation détruite, odeurs nauséabondes ou apparition de trous élargis sont des indices clairs que les souris circulent librement et qu’il faut agir vite.
- Présence de jeunes souris : si vous observez de très petites crottes ou surprenez de jeunes individus, cela signifie que la reproduction a lieu directement dans vos murs.
- Odeur de décomposition : une souris morte coincée dans une cloison peut imprégner toute la maison pendant plusieurs semaines. Seul un professionnel peut localiser et retirer la source du problème.
- Approche sécurisée : un dératiseur utilise des produits adaptés, posés dans des boîtes sécurisées qui protègent vos enfants et vos animaux domestiques.
- Traitement durable : l’intervention inclut l’identification des points d’entrée, leur colmatage, et un suivi pour s’assurer que les souris ne reviennent pas.
Appeler une entreprise de dératisation n’est pas une option de confort : c’est la seule manière de stopper une infestation dans les murs, d’éliminer tous les risques associés et de retrouver une maison saine et sécurisée.
Comment faire fuir les souris des murs ? Méthodes efficaces et erreurs à éviter
Chasser les souris déjà installées dans les murs n’est pas une tâche simple. Contrairement à une présence visible dans la cuisine ou le garage, leur cachette derrière les cloisons limite l’accès direct. Pourtant, certaines stratégies permettent de les déranger, de limiter leur confort et de les pousser à sortir, même si aucune ne peut garantir une éradication totale.
Les solutions naturelles sont souvent les premières tentées : diffuser de fortes odeurs de menthe poivrée, de clou de girofle ou d’eucalyptus, pulvériser du vinaigre blanc dans les recoins, ou encore utiliser des épices fortes comme le poivre ou le piment pour rendre les zones de passage désagréables. Ces méthodes peuvent déstabiliser les souris pendant quelques jours, mais elles ne suffisent jamais à faire disparaître une colonie entière. Les souris, animales adaptatives par excellence, s’habituent rapidement à ces perturbations.
Certains optent pour les ultrasons ou appareils sonores. Leur principe est de générer une fréquence inaudible pour l’homme, mais gênante pour les souris. Si l’effet est parfois visible au début, l’habituation rend vite l’appareil inefficace. Une colonie bien installée finit par ignorer ces signaux et reprend ses déplacements habituels dans les murs. Les frappes contre les cloisons ou le bruit volontaire sont tout aussi temporaires.
Une autre approche consiste à modifier l’environnement pour rendre les murs moins attractifs. Colmater les fissures, retirer les sources de nourriture, réduire l’humidité et supprimer tout accès facile fait partie des gestes qui perturbent leur routine et peuvent limiter leur présence. Mais il faut garder en tête qu’une souris affamée est capable de ronger de nouveaux passages pour survivre.
Ce qui cause souvent l’échec des tentatives maison, ce sont les erreurs classiques : se contenter de répulsifs sans traiter la source du problème, utiliser des produits toxiques dangereux pour les occupants, ou encore bloquer une seule entrée sans vérifier les autres. Ces approches repoussent les souris quelques jours, mais elles reviennent toujours si leur abri reste accessible et confortable.
En pratique, les méthodes pour faire fuir les souris des murs sont utiles pour gagner du temps ou réduire les nuisances, mais elles ne remplacent pas un plan d’action complet. Elles doivent s’inscrire dans une stratégie plus globale : dépistage précis, colmatage des points d’entrée, élimination des sources de nourriture et, dans la majorité des cas, intervention d’un professionnel pour traiter en profondeur.
Prévention des souris dans les murs : gestes essentiels et solutions durables
Empêcher le retour des souris est une étape incontournable. Une fois qu’elles ont trouvé un passage et une source de nourriture, elles reviennent presque toujours si aucune mesure préventive n’est appliquée. Voici les actions les plus efficaces pour rendre vos murs inaccessibles et inintéressants aux souris.
- Colmater toutes les fissures et ouvertures : même un interstice de 6 à 7 mm peut suffire à une souris adulte. Utilisez du ciment, du mastic ou de la mousse expansive renforcée pour boucher les trous autour des plinthes, prises électriques, tuyaux et câbles.
- Protéger les portes et fenêtres : installez des barres anti-rongeurs sous les portes de cave ou de garage, et vérifiez le calfeutrage des encadrements. Une grille d’aération doit toujours être équipée d’un treillis métallique fin.
- Stocker correctement les aliments : rangez farine, riz, pâtes et graines dans des contenants hermétiques en verre ou plastique dur. Évitez les sacs en carton ou plastique fin, faciles à ronger.
- Garder une hygiène irréprochable : nettoyez régulièrement derrière les électroménagers, sortez les poubelles chaque jour et évitez tout dépôt de miettes ou de graisse. Une cuisine propre décourage les intrusions.
- Surveiller les espaces annexes : caves, greniers et vides sanitaires sont des zones privilégiées par les souris. Ventilez, limitez l’humidité et remplacez les cartons par des bacs plastiques fermés.
- Limiter l’encombrement : tas de journaux, isolants posés au sol et piles de cartons constituent des abris parfaits. Moins il y a de cachettes, moins les souris s’installent.
- Contrôler régulièrement les points sensibles : une simple inspection des plinthes, des grilles d’aération, des gaines techniques et des combles permet de détecter les signes précoces d’un retour (grattements, crottes, odeurs).
L’efficacité de ces mesures repose sur leur combinaison. Une seule action isolée ne suffit pas : il faut bloquer les accès, supprimer la nourriture disponible et surveiller les zones à risque en continu.
Dératisation professionnelle des souris dans les murs : l’expertise de Solution Nuisible
Quand les souris sont installées derrière les murs, aucune solution maison ne suffit à les éliminer durablement. Les remèdes naturels et les produits du commerce peuvent ralentir leur progression, mais seule une intervention professionnelle permet de résoudre le problème en profondeur. C’est à ce stade que l’expérience d’un dératiseur agréé fait toute la différence.
Chez Solution Nuisible, nous travaillons avec un réseau de dératiseurs formés, certifiés et expérimentés. Nos techniciens disposent de matériel professionnel et de produits puissants certifiés, utilisés avec un dosage parfaitement maîtrisé. Cela garantit un traitement efficace, rapide et sécurisé, sans danger pour les occupants ni pour vos animaux domestiques.
Notre force réside aussi dans notre couverture nationale. Grâce à notre réseau de spécialistes présents dans chaque région, nous intervenons partout en France, avec la même exigence de qualité et la même rapidité d’intervention.
Vous pouvez obtenir un devis gratuit et personnalisé par téléphone, sans engagement. Contactez dès maintenant un dératiseur agréé pour planifier une intervention : appelez le 06 22 35 16 29 ou remplissez notre formulaire de rappel afin d’être recontacté selon votre disponibilité.
? Questions – Réponses (FAQ)
Pourquoi j’entends des bruits de souris uniquement la nuit dans mes murs ?
Les souris sont principalement nocturnes. Elles profitent du calme pour sortir de leur cachette, chercher de la nourriture et aménager leurs passages. Le jour, elles restent dissimulées pour éviter d’être repérées. Si vous entendez des grattements ou des petits couinements dès que tout le monde dort, il s’agit bien d’une activité nocturne typique.
Est-ce que les souris peuvent grimper à l’intérieur d’un mur en béton ?
Sur une surface lisse en béton, elles n’arrivent pas à grimper. Mais la plupart des murs contiennent aspérités, fissures ou conduits techniques que les souris utilisent pour progresser. Elles n’ont pas besoin de grimper droit sur le béton : il leur suffit d’un petit relief ou d’un câble pour avancer et descendre dans la cloison.
Combien de temps une souris peut vivre enfermée dans une cloison ?
Une souris peut vivre plusieurs semaines si elle trouve un minimum de nourriture et d’eau, par exemple en rongant des tuyaux ou en récupérant des miettes tombées. Sans ressources, elle survit seulement quelques jours. Mais la réalité est que les murs communiquent presque toujours avec la cuisine, la cave ou les combles, ce qui leur permet de se nourrir régulièrement.
Les souris peuvent-elles ronger les tuyaux en cuivre dans un mur ?
Non, le cuivre est trop dur pour leurs dents. En revanche, elles s’attaquent facilement au plastique, au bois, au carton et au plâtre. Dans un mur, un tuyau en PVC ou une gaine souple est beaucoup plus vulnérable. Cela peut provoquer des fuites d’eau ou des courts-circuits s’il s’agit de câbles électriques.
Comment savoir si le bruit dans le mur est une souris ou un insecte ?
Un insecte produit des bruits très faibles, irréguliers, souvent comparables à un frottement léger. Une souris provoque des grattements plus marqués et répétés, parfois accompagnés de couinements. La régularité du bruit et son volume sont de bons indices : une souris en mouvement derrière une cloison est nettement plus audible qu’un insecte isolé.
Est-ce qu’une souris coincée dans un mur peut mourir et provoquer une odeur ?
Oui, c’est un cas fréquent. Une souris piégée sans issue finit par mourir, et son corps en décomposition dégage une odeur très forte et persistante. Cette odeur traverse les murs et peut durer plusieurs semaines si le cadavre n’est pas retiré. C’est souvent ce qui alerte les habitants, car l’odeur est difficilement supportable.
Les souris peuvent-elles percer une cloison en placoplâtre ?
Oui. Le placoplâtre est un matériau tendre que les souris traversent facilement. Une souris affamée peut creuser un trou en quelques heures pour atteindre une cuisine ou un garde-manger. On retrouve souvent des petits orifices arrondis en bas de cloison, dissimulés derrière un meuble.
Pourquoi les bruits de souris sont plus forts derrière un mur la nuit ?
La nuit, la maison est silencieuse : pas de télévision, pas de circulation ni de bruits humains. Dans ce contexte, le moindre grattement répété devient très audible. De plus, les souris sont alors plus actives car elles profitent de l’absence de dérangement pour circuler librement dans les cloisons.
Est-ce qu’un chat peut détecter les souris qui circulent dans les murs ?
Oui, un chat perçoit des sons et des odeurs imperceptibles pour l’homme. Grâce à son ouïe et son odorat très fins, il peut repérer des mouvements discrets derrière une cloison. C’est pour cela qu’un chat fixe souvent un mur ou une plinthe avec insistance quand une souris circule derrière.
Les souris utilisent-elles les gaines électriques comme passage secret ?
Oui. Les gaines électriques et les conduits techniques sont de véritables autoroutes pour les souris. Elles les suivent pour se déplacer d’une pièce à l’autre ou même entre les étages, sans jamais être vues. C’est l’une des raisons pour lesquelles elles causent fréquemment des dégâts sur les câbles.
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