Chenille processionnaire du chêne : comment la reconnaître et lutter efficacement ?

Différences avec la processionnaire du pin, risques pour l’homme et les animaux, nids et habitat, méthodes d’élimination, solutions de prévention
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par Solution Nuisible | 25 Sep 2025

Les chenilles processionnaires font partie des insectes les plus visibles en France, connues pour leurs déplacements en file indienne sur les arbres. Présentes dans plusieurs régions et sur différentes essences, elles se déclinent en plusieurs espèces distinctes. Parmi elles, la chenille processionnaire du chêne occupe une place particulière, avec des caractéristiques et un mode de vie qui lui sont propres.

Sommaire

Qu’est-ce que la chenille processionnaire du chêne ?

La chenille processionnaire du chêne est le stade larvaire d’un papillon nocturne appartenant à la famille des Notodontidae, dont le nom scientifique est Thaumetopoea processionea. Cette espèce est inféodée aux différentes variétés de chênes, qu’elle utilise comme principal support alimentaire et reproductif. Originaire d’Europe, elle s’est largement répandue dans les zones tempérées, où elle est étudiée pour son rôle écologique et son impact sur les écosystèmes forestiers.

Son identification en tant qu’espèce est formalisée par sa classification taxonomique : ordre des Lepidoptera, famille des Notodontidae, genre Thaumetopoea. Elle se distingue ainsi d’autres chenilles processionnaires liées à d’autres essences, comme celle du pin (Thaumetopoea pityocampa), par ses préférences alimentaires et son cycle biologique adapté spécifiquement aux chênes.

Où l’espèce est-elle implantée en France ?

La chenille processionnaire du chêne est largement implantée dans les zones tempérées de France métropolitaine. Sa présence couvre un large gradient allant du nord au sud, avec une forte implantation dans les régions à climat doux et un développement qui progresse régulièrement vers des zones auparavant moins concernées.

On la rencontre dans de nombreuses régions, notamment dans le Grand Est, la Bourgogne-Franche-Comté, la Normandie, l’Île-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie. Elle est aussi signalée dans les départements du Centre et du Bassin parisien. Des observations précises existent dans la Drôme, la Loire, le Loiret, l’Yonne, le Cher, les Vosges ou encore la Charente. En zones urbaines, sa présence est confirmée dans les parcs et alignements de chênes à Paris, Lyon, Rennes, Toulouse ou dans d’autres grandes villes proches de massifs forestiers.

Ses habitats privilégiés restent les forêts de chênes (pédonculé, sessile, pubescent), mais on l’observe aussi sur des arbres isolés, des haies boisées et des alignements d’arbres en milieu urbain ou périurbain. Elle évite en revanche les milieux très humides et les altitudes supérieures à 800–900 m, où les conditions deviennent défavorables.

Extension progressive : depuis deux décennies, la processionnaire du chêne gagne du terrain vers le nord et les zones de plaine. Ce déplacement suit l’adoucissement climatique, avec de nouveaux foyers régulièrement signalés dans des départements jusque-là peu touchés.

À quoi ressemble la chenille processionnaire du chêne ?

L’adulte de Thaumetopoea processionea est un papillon de nuit discret, de teinte gris-brun, dont l’envergure oscille entre 25 et 35 mm. Ses ailes antérieures portent des lignes transversales sombres peu marquées, tandis que les ailes postérieures sont plus claires, donnant à l’ensemble un aspect terne et peu remarquable. La tête et le thorax sont recouverts d’écailles grisâtres qui contribuent à son camouflage nocturne.

À l’état larvaire, la chenille présente un corps cylindrique atteignant 25 à 35 mm de longueur à maturité. Sa couleur dominante est gris foncé à brunâtre, parcourue de lignes claires longitudinales. Les segments abdominaux montrent des plaques dorsales sombres bien visibles. La tête, arrondie et d’un brun presque noir, contraste nettement avec le reste du corps. Le revêtement est constitué de nombreuses soies fines et serrées, qui forment un manteau velu caractéristique de l’espèce.

🔎 Points distinctifs de Thaumetopoea processionea :

  • Taille adulte : papillon de 25–35 mm d’envergure ; chenille de 25–35 mm de long.
  • Couleur : papillon gris-brun terne ; chenille gris foncé à brun, marquée de lignes claires.
  • Tête : arrondie, brun très sombre, facilement repérable.
  • Segments : plaques dorsales sombres sur l’abdomen, aspect strié.
  • Revêtement : abondance de soies serrées, donnant un aspect velu.

Cette morphologie permet de distinguer la processionnaire du chêne d’autres larves présentes sur le même arbre. Son apparence velue et la coloration contrastée de la tête sont des critères essentiels pour la reconnaître.

Chenille processionnaire du chêne

Différences entre la chenille processionnaire du pin et celle du chêne

Si elles partagent le même comportement en file indienne et des poils urticants redoutés, la chenille processionnaire du pin et celle du chêne ne doivent pas être confondues. Elles appartiennent toutes deux au genre Thaumetopoea, mais diffèrent par leur période d’activité, leur habitat et leur cycle biologique. Comprendre ces distinctions permet de reconnaître l’espèce rencontrée et d’adapter la lutte.

La première différence se situe dans l’arbre hôte. La processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) s’attaque exclusivement aux pins et cèdres. La processionnaire du chêne (Thaumetopoea processionea) se limite aux différentes espèces de chênes, qu’ils soient isolés en ville, en haies ou dans les forêts feuillues.

Les périodes d’activité divergent également. La processionnaire du pin est surtout visible en hiver et au début du printemps, lorsque les processions descendent du tronc vers le sol. La processionnaire du chêne, au contraire, développe ses nids au printemps et manifeste ses processions en plein été. Cette alternance saisonnière permet souvent de les distinguer sans erreur.

Leur aspect physique présente aussi quelques nuances. La chenille du pin arbore des teintes plus brunes et grises, avec des touffes plus épaisses de soies. Celle du chêne paraît plus sombre, avec une pilosité urticante fine mais abondante, qui se disperse facilement dans l’air.

Enfin, leur impact écologique n’est pas le même. La processionnaire du pin entraîne une défoliation en période hivernale, fragilisant des conifères déjà sensibles au gel. La processionnaire du chêne agit au printemps et en été, affaiblissant les feuillus et perturbant leur croissance annuelle.

  • Arbre colonisé : pin et cèdre pour T. pityocampa / chêne pour T. processionea.
  • Période visible : hiver-printemps pour la processionnaire du pin / printemps-été pour celle du chêne.
  • Apparence : teinte brun-grisâtre et touffes épaisses de soies pour le pin / corps sombre et pilosité fine et volatile pour le chêne.
  • Conséquences : affaiblissement hivernal des conifères / stress estival des feuillus.

Ces différences expliquent pourquoi les stratégies de lutte doivent être adaptées à l’espèce concernée. Confondre les deux revient à risquer une intervention au mauvais moment ou sur le mauvais hôte.

Critères Processionnaire du pin
(Thaumetopoea pityocampa)
Processionnaire du chêne
(Thaumetopoea processionea)
Arbre hôte Pins et cèdres Chênes (toutes espèces)
Période d’activité Hiver – début printemps Printemps – été
Aspect physique Teintes brun-gris, touffes épaisses de soies urticantes Corps sombre, pilosité fine, dense et volatile
Nid Gros cocon soyeux blanc, en boule, visible à l’extrémité des branches (hiver) Nid plat, gris, collé au tronc ou aux grosses branches, souvent dissimulé (printemps-été)
Conséquences Défoliation hivernale des conifères, affaiblis face au gel Défoliation printanière/estivale des feuillus, croissance perturbée
chenille processionnaire du chêne à côté d’une chaîne de chenilles processionnaires du pin

Reproduction, cycle et durée de vie de la processionnaire du chêne

Le papillon Thaumetopoea processionea suit un rythme de reproduction précis, étroitement lié aux saisons et à la phénologie du chêne. Son existence est marquée par une sexualité brève mais intense, suivie d’un développement larvaire collectif qui structure tout son cycle annuel.

La reproduction se déroule en plein été, généralement entre juillet et août. Les femelles émettent des phéromones puissantes capables d’attirer les mâles à distance. L’accouplement est unique et ne dure que quelques heures. Les mâles meurent rapidement après la fécondation, tandis que les femelles survivent assez longtemps pour trouver des branches favorables et y déposer leur descendance. Chaque femelle fixe entre 100 et 200 œufs regroupés en plaques serrées, protégées par des écailles brunes. Ces masses d’œufs, souvent situées sur les rameaux supérieurs exposés au soleil, traversent tout l’hiver en état de dormance.

🔎 Détail d’entomologiste : La femelle meurt quelques heures après la ponte. Sa vie adulte ne dépasse jamais 3 à 4 jours, ce qui fait de la reproduction l’unique raison d’être du papillon adulte. Toute l’énergie accumulée au stade larvaire est investie dans ce court moment.

Le cycle biologique proprement dit commence dès l’éclosion. Chaque stade suit une chronologie nette qui s’étend sur presque une année :

  1. Œufs (septembre → mars, 6 à 8 mois) : déposés en plaques compactes sur les rameaux, ils restent fixés tout l’hiver, protégés par une couche d’écailles. Leur résistance au froid leur permet de survivre plusieurs mois sans altération.
  2. Éclosion et jeunes larves (avril → mai, 3 à 4 semaines) : les larves sortent dès l’apparition des jeunes feuilles tendres. Elles commencent immédiatement à se nourrir et à se regrouper en petites colonies.
  3. Développement larvaire (mai → juin, 2 mois) : les chenilles traversent 5 à 6 mues successives. Leur taille augmente progressivement, les soies urticantes apparaissent aux derniers stades. Elles construisent des nids soyeux visibles sur les branches.
  4. Nymphose (juin → juillet, 4 à 6 semaines) : les chenilles quittent l’arbre et s’enfouissent dans le sol à faible profondeur. Elles fabriquent un cocon protecteur et se transforment en chrysalides immobiles.
  5. Adultes (juillet → août, 2 à 5 jours) : les papillons émergent du sol. Ils ne s’alimentent pas et consacrent leur très courte existence à la reproduction. Les femelles déposent immédiatement de nouveaux œufs sur les branches, relançant un cycle annuel.

Ce déroulement montre un déséquilibre marqué : une vie adulte extrêmement brève concentrée sur la reproduction, face à une phase larvaire longue et collective qui occupe plusieurs mois. C’est ce contraste qui explique la persistance et la régularité des pullulations sur les chênes en France.

⏳ Durée de vie de l’adulte : le papillon processionnaire du chêne ne vit que 2 à 5 jours. Cette brièveté, sans aucune alimentation possible, contraste avec la robustesse et la durée du stade larvaire qui s’étale sur près de 8 à 10 mois.

Nid de chenille processionnaire du chêne : Taille, couleur et emplacement

Les chenilles processionnaires du chêne construisent des abris soyeux caractéristiques, visibles surtout au printemps et en début d’été. Ces nids constituent à la fois une protection contre les prédateurs et un refuge collectif où les larves se regroupent entre leurs déplacements.

Visuellement, le nid de chenille processionnaire du chêne apparaît comme une masse soyeuse blanchâtre à grisâtre, épaisse et irrégulière. Sa texture est formée de fils de soie superposés, souvent mêlés de restes de mues et de débris végétaux. En grandissant, les colonies renforcent régulièrement ces structures, ce qui leur donne une apparence compacte et parfois cartonnée. Contrairement à d’autres insectes, les nids de processionnaires du chêne ne sont pas sphériques mais plutôt aplatis, étalés le long des troncs ou des grosses branches.

  • Taille : variable, allant de quelques centimètres à plus de 30 cm selon la densité de la colonie.
  • Couleur : blanc sale au départ, puis grisâtre avec l’accumulation des exuvies (peaux de mue).
  • Texture : épaisse, feutrée, très résistante au vent et à la pluie.
  • Localisation : toujours directement sur le chêne, généralement sur le tronc ou les grosses branches exposées au soleil.
  • Capacité : un nid peut abriter plusieurs centaines de chenilles, souvent entre 200 et 500 individus selon la taille de la colonie.

Le choix de l’emplacement n’est pas aléatoire : les chenilles privilégient les zones bien ensoleillées, car la chaleur facilite leur développement larvaire. Les nids se forment souvent à plusieurs mètres de hauteur, rendant leur détection plus difficile. Cette hauteur leur offre aussi une meilleure protection contre les prédateurs terrestres.

📌 Observation terrain : Contrairement à la processionnaire du pin qui installe ses nids globuleux au bout des branches, la processionnaire du chêne colle ses nids contre le tronc ou les grosses charpentières. Cette différence est un critère visuel clé pour reconnaître l’espèce.

Ces nids ne sont pas de simples abris : ils fonctionnent comme un campement collectif. Les chenilles sortent la nuit pour se nourrir et regagnent le nid au petit matin. Ce comportement grégaire, associé à la construction de ces abris résistants, leur permet de survivre aux variations climatiques et de rester actives sur plusieurs mois.

Nid de chenilles processionnaires du chêne accroché entre deux branches, structure compacte et grise en soie, entourée de feuilles lobées de chêne dans un parc urbain

Que mangent les chenilles processionnaires du chêne ?

La chenille processionnaire du chêne est un insecte folivore spécialisé. Son alimentation repose exclusivement sur les feuilles de chêne, qu’elle consomme depuis l’éclosion jusqu’à la nymphose. Dès le printemps, les jeunes larves commencent à grignoter les premiers tissus foliaires tendres, parfaitement synchronisés avec le débourrement des arbres. En grandissant, elles sont capables d’attaquer des feuilles plus épaisses et coriaces.

Le cycle d’alimentation suit une progression collective : les chenilles sortent en groupe, se déplacent en file pour rejoindre les branches feuillues, puis regagnent leur nid au lever du jour. Cette organisation sociale leur permet de consommer efficacement de grandes quantités de feuillage en peu de temps.

  • Plante hôte principale : chêne pédonculé, chêne sessile, chêne rouvre.
  • Période de consommation : d’avril à juin, lorsque les feuilles sont jeunes et nutritives.
  • Mode d’alimentation : ingestion du limbe foliaire, en laissant parfois apparaître les nervures.
  • Organisation : sorties nocturnes en processions, retour collectif au nid le matin.
🌿 Pourquoi uniquement le chêne ? La chenille processionnaire du chêne ne consomme aucun autre végétal que les feuilles de chêne. Cette spécialisation stricte explique pourquoi elle est absente des forêts où les chênes ne dominent pas.

Le régime alimentaire de cette espèce illustre une adaptation parfaite à son hôte : la ponte, l’éclosion et la croissance des larves sont calées sur le développement saisonnier des feuilles de chêne.

Dangers liés à la chenille processionnaire du chêne

La présence de la chenille processionnaire du chêne entraîne une série de dangers qui concernent à la fois l’être humain, les animaux et l’environnement. Ces menaces sont multiples et s’expriment sous des formes différentes, allant des réactions immédiates aux conséquences durables sur les arbres et l’usage des espaces publics.

Chez l’homme, les contacts directs ou indirects avec les poils urticants déclenchent des réactions rapides. C’est ce que beaucoup décrivent comme une véritable piqûre de chenille, bien que ce ne soit pas une piqûre mais une réaction toxique :

  • Réactions cutanées : démangeaisons intenses qui apparaissent en quelques minutes, plaques rouges diffuses, cloques douloureuses et éruptions pouvant s’étendre sur tout le corps.
  • Atteintes oculaires : conjonctivites soudaines, rougeurs, larmoiements abondants, sensation persistante de sable dans les yeux et parfois gonflement des paupières.
  • Atteintes respiratoires : toux sèche qui ne cède pas, irritation continue de la gorge et du nez, difficultés respiratoires ou crises d’asthme chez les personnes sensibles.
  • Allergies généralisées : urticaire massif, œdèmes du visage ou des mains, malaise général et, dans de rares cas, réaction allergique sévère nécessitant une intervention médicale.

Les animaux domestiques et de pâture ne sont pas épargnés, bien au contraire. Leur curiosité naturelle les conduit souvent à renifler ou lécher les processions :

  • Chiens : salivation soudaine et abondante, langue gonflée en quelques minutes, ulcérations douloureuses dans la bouche, nécrose de la langue rendant l’alimentation impossible sans soins rapides.
  • Chats : lésions buccales très douloureuses, gêne respiratoire persistante, perte d’appétit et repli de l’animal dans un coin.
  • Chevaux et ruminants : ingestion de feuilles souillées par les poils urticants entraînant coliques violentes, douleurs digestives et lésions internes parfois graves.

Au-delà de la santé, la chenille processionnaire du chêne entraîne aussi des perturbations environnementales et sociales. Ces effets, bien que moins visibles immédiatement, ont des répercussions durables :

  • Espaces publics : fermeture temporaire d’écoles, d’aires de jeux, de parcs ou de campings en raison du danger invisible représenté par les poils urticants.
  • Activités humaines : gêne quotidienne pour les promeneurs, riverains, forestiers et travailleurs en extérieur, avec une contrainte accrue durant les périodes de pullulation massive.
  • Écosystème forestier : affaiblissement progressif des chênes après des défoliations répétées, ce qui fragilise leur croissance et favorise d’autres parasites opportunistes.
  • Dissémination des poils : transportés par le vent sur plusieurs dizaines de mètres, ils restent toxiques durant des mois, créant un risque invisible et constant même après le départ des chenilles.
🌬 Poils en suspension : invisibles à l’œil nu, ils continuent de provoquer irritations cutanées, troubles respiratoires et effets comparables à une piqûre de chenille, longtemps après avoir quitté les arbres infestés.

L’ensemble de ces risques montre que la chenille processionnaire du chêne n’est pas qu’un simple nuisible forestier. Elle affecte directement la santé publique, met en péril les animaux domestiques, perturbe l’usage des espaces naturels et fragilise durablement les chênaies.

Présence de nids et processions chez la chenille processionnaire du chêne : Indices précoces

Identifier la présence de la chenille processionnaire du chêne ne repose pas uniquement sur la vue des chenilles elles-mêmes. L’arbre, ses feuilles, son écorce et même le sol environnant donnent des indices précis qu’un œil attentif peut relever. La clé est de croiser ces observations avec la saison et l’activité typique de l’insecte.

Les premiers signes apparaissent sur le feuillage et les branches :

  • Feuilles rongées : le limbe est grignoté de manière nette, laissant parfois des zones totalement défoliées, surtout en haut du houppier.
  • Restes de mues : les enveloppes cuticulaires translucides des chenilles se collent aux nids et aux branches, formant des traces persistantes.
  • Nids soyeux : amas blancs ou grisâtres, d’aspect cotonneux, visibles sur les troncs, grosses branches ou fourches de l’arbre.

Lorsque la colonie devient active, d’autres indices apparaissent au sol et autour de l’arbre :

  • Processions caractéristiques : files parfaitement alignées de chenilles avançant les unes derrière les autres, le plus souvent tôt le matin ou en soirée.
  • Soies dispersées : dépôts invisibles sur l’écorce, le mobilier de jardin, ou transportés par le vent, irritant parfois sans qu’on ait vu la chenille.
  • Accumulation au pied de l’arbre : excréments fins, soies tombées ou restes de nids vidés signalent une forte activité larvaire.

Les chênes infestés présentent également des signes propres : des zones clairsemées dans le feuillage, une floraison ralentie, ou un aspect terne de la canopée en pleine saison. Ces marqueurs, associés à l’observation de nids ou de processions, confirment la présence du ravageur.

🌳 Repère complémentaire : Les nids de la processionnaire du chêne se distinguent de ceux d’autres chenilles par leur aspect “toile compacte” plaquée contre l’écorce, plutôt que suspendue entre les feuilles comme les tentes de la pyrale ou du bombyx.

Comment éliminer les chenilles processionnaires du chêne ? Solutions préventives et curatives

Une fois la présence des chenilles processionnaires du chêne confirmée — par des nids visibles sur les branches, des processions au sol ou encore des amas soyeux accrochés aux rameaux — il devient urgent d’intervenir. Les solutions existent, mais elles ne présentent pas toutes le même niveau de sécurité ni la même efficacité. Certaines peuvent être envisagées par les particuliers, d’autres exigent l’intervention de professionnels équipés.

Pour les particuliers, quelques méthodes accessibles sont disponibles :

  • Pièges à phéromones : attirent les mâles adultes, mais n’interrompent pas le développement des colonies déjà installées.
  • Éco-pièges de tronc : dispositifs fixés autour du tronc qui capturent les chenilles lors de leurs descentes collectives au printemps.
  • Destruction mécanique : retrait manuel des nids en journée, nécessitant une grande prudence et des équipements adaptés.
  • Capture locale : aspiration ou confinement de petites colonies accessibles sur les jeunes branches.

Ces méthodes présentent l’avantage d’être peu coûteuses et parfois simples à mettre en place. Mais leurs limites sont claires : elles offrent une efficacité partielle, exigent des conditions précises (moment de l’année, emplacement du nid) et comportent un risque sanitaire important en cas de mauvaise manipulation.

À l’opposé, les traitements professionnels proposés par une entreprise agréée apportent une réponse plus complète :

  • Pulvérisations biologiques (Bacillus thuringiensis) : efficaces sur les jeunes larves lorsqu’elles commencent à se nourrir.
  • Traitement thermique : destruction des nids par la chaleur, neutralisant directement les chenilles et leurs poils urticants.
  • Intervention en hauteur : recours à des nacelles ou cordages pour accéder aux cimes des chênes, zones inaccessibles aux particuliers.
  • Gestion sécurisée : manipulation avec EPI complets, limitation de la dissémination des poils et confinement strict des déchets.

Ces techniques garantissent non seulement la sécurité des habitants et des animaux, mais aussi une durabilité de l’action. Une opération coordonnée, menée par un professionnel agréé, réduit drastiquement les risques de réinfestation l’année suivante.

⚠️ Mauvais réflexes à éviter : brûler les nids, les brosser ou les écraser libère massivement les poils urticants dans l’air et augmente les risques pour la santé humaine et animale.

En définitive, les particuliers peuvent agir ponctuellement, mais la vraie solution reste le recours à une intervention spécialisée. Plus tôt l’élimination est engagée, plus les risques pour les humains, les animaux et les arbres sont réduits.

Après la lutte curative vient une autre étape cruciale : anticiper la saison suivante grâce à des mesures préventives. Cette vigilance permet d’éviter que de nouvelles colonies ne s’installent et de protéger durablement les espaces fréquentés.

Prévenir l’apparition des chenilles processionnaires du chêne

La prévention joue un rôle central pour limiter l’installation et la prolifération des chenilles processionnaires du chêne. Anticiper leur cycle biologique permet de réduire les risques avant même que les colonies ne deviennent visibles.

  • Pièges à phéromones en été : installés entre juin et août, ils capturent les papillons mâles et limitent la reproduction.
  • Surveillance hivernale : repérage et retrait des plaques d’œufs fixées sur les rameaux avant l’éclosion printanière.
  • Éco-pièges installés au printemps : dispositifs prêts à intercepter les processions descendantes des chenilles.
  • Traitements biologiques préventifs : pulvérisations de Bacillus thuringiensis ciblées sur les jeunes larves, effectuées avant leur développement urticant.
  • Entretien des zones sensibles : élimination précoce des nids dans les parcs, jardins scolaires et aires de jeux pour limiter l’exposition humaine.
  • Surveillance régulière : inspection des chênes en mars-avril pour détecter les premiers signes et agir à temps.

En combinant ces actions, il devient possible de réduire considérablement l’impact des chenilles processionnaires du chêne. La prévention est d’autant plus efficace lorsqu’elle s’inscrit dans un programme coordonné, mené à l’échelle d’une commune, d’un lotissement ou d’un domaine forestier.

🔍 Observation terrain : Les femelles pondent souvent sur les parties hautes et ensoleillées des chênes. Un contrôle visuel attentif de ces zones augmente les chances de repérer les plaques d’œufs dès l’hiver.

La combinaison d’une lutte curative efficace et d’une prévention bien pensée constitue la meilleure stratégie pour protéger les chênes, les habitants et les animaux des nuisances liées à ces insectes.

Solution Nuisible, votre expert national contre les chenilles processionnaires du chêne

Face à la processionnaire du chêne, les interventions improvisées présentent plus de risques que de résultats. Solution Nuisible met à disposition une expérience de terrain éprouvée et des moyens techniques qui dépassent ce qu’un particulier peut entreprendre seul. Chaque opération est menée selon un protocole sécurisé, avec un objectif clair : éliminer efficacement les colonies tout en protégeant les habitants, les animaux et l’arbre.

  • Techniciens formés et certifiés : une équipe expérimentée qui connaît parfaitement le cycle de la processionnaire du chêne et ses périodes critiques.
  • Équipements adaptés : nacelles, cordages, aspirateurs spécialisés et protections individuelles garantissent une intervention sans risque de dissémination des poils urticants.
  • Solutions validées : traitements biologiques ciblés, piégeage raisonné et destruction thermique des nids assurent un résultat durable et respectueux de l’environnement.
  • Accompagnement global : inspection, élimination curative, mise en place de dispositifs préventifs et suivi pour éviter toute réinfestation.
  • Réseau national : présence locale partout en France, grâce à nos techniciens répartis sur l’ensemble du territoire pour intervenir rapidement.
  • Devis immédiat et gratuit : évaluation personnalisée par téléphone, sans engagement, avec conseils adaptés avant toute intervention.

En pratique, un simple appel suffit pour lancer le processus : contactez Solution Nuisible au 06 22 35 16 29 ou programmez un rappel via notre formulaire en ligne. Un technicien agréé prendra le temps de répondre à vos questions et d’établir un devis gratuit adapté à votre situation. Cette réactivité, alliée à notre expertise nationale, fait de nous l’interlocuteur de confiance pour traiter les chenilles processionnaires du chêne.

? Questions – Réponses (FAQ)

Est-ce que les chenilles processionnaires du chêne peuvent attaquer d’autres arbres que les chênes ?

Non, cette espèce est strictement inféodée aux chênes. Elle ne s’alimente que sur leurs feuilles et ne colonise pas d’autres essences d’arbres, contrairement à la processionnaire du pin qui cible uniquement les pins et cèdres.

Peut-on trouver des chenilles processionnaires du pin et du chêne dans le même secteur ?

Oui, c’est possible. Les deux espèces appartiennent au même genre Thaumetopoea mais exploitent des hôtes différents. Dans une même commune ou un même parc, on peut observer des colonies sur les pins et d’autres sur les chênes, avec des périodes d’activité décalées.

Peut-on trouver la processionnaire du chêne dans les zones urbaines sans arbres ?

Non, car la larve dépend exclusivement des feuilles de chêne pour se nourrir. En revanche, on peut en croiser en milieu urbain arboré : parcs, squares, alignements d’avenues plantées de chênes.

La chenille processionnaire du chêne résiste-t-elle aux hivers très froids ?

Oui, ses œufs sont capables de supporter des températures négatives pendant plusieurs mois. La protection est assurée par les écailles brunes qui recouvrent les plaques de ponte. Seuls des hivers exceptionnellement rigoureux peuvent limiter leur survie.

Quelle est la différence entre un nid de processionnaire du chêne et celui d’un bombyx disparate ?

Le nid du chêne est une toile compacte plaquée contre le tronc ou les grosses branches, d’aspect gris et cartonné. Le bombyx disparate forme plutôt des amas lâches de soie et de feuilles agglutinées, moins réguliers et rarement collés directement à l’écorce.

Les chenilles processionnaires du chêne volent-elles sous forme de papillons sur de longues distances ?

Non. Le papillon adulte (Thaumetopoea processionea) a une durée de vie très courte et ne se déplace que sur quelques centaines de mètres autour du lieu de sa naissance. Les colonies se propagent donc lentement, surtout par la progression naturelle ou via le transport de bois contaminé.

Les larves sont-elles actives uniquement la nuit ou aussi le jour ?

Les larves sortent principalement la nuit pour se nourrir, puis regagnent leur nid au petit matin. En journée, elles restent regroupées à l’abri dans la structure soyeuse. Les processions observées en plein jour sont rares et souvent liées à un dérangement.

À quelle vitesse une procession de chenilles du chêne se déplace-t-elle ?

Une file de chenilles progresse lentement, à environ 1 à 4 mètres par heure. Leur rythme est continu mais prudent, chaque individu suivant au contact l’autre grâce à ses soies sensorielles.

Combien de temps un nid vide reste-t-il dangereux ?

Un nid, même abandonné, reste dangereux pendant plusieurs mois. Les poils urticants accumulés conservent leur toxicité, capables de provoquer irritations et réactions allergiques longtemps après le départ des chenilles.

Peut-on brûler le bois infesté après abattage d’un chêne contaminé ?

Il faut éviter. Le brûlage libère massivement les poils urticants dans l’air. Le bois doit être géré par des professionnels, avec incinération contrôlée ou élimination sécurisée, jamais en feu ouvert de particulier.

La chenille processionnaire du chêne peut-elle descendre jusqu’au sol comme celle du pin ?

Oui, mais pas de la même façon. Contrairement à celle du pin qui descend massivement au printemps, la processionnaire du chêne se déplace surtout sur les branches et troncs. Elle peut néanmoins atteindre le sol pour trouver un site de nymphose en début d’été.

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    15 août 2025

    Intervention rapide, prix plus que correct comparé à d’autres sociétés que j’ai appelé. Merci pour l’efficacité et la réactivité !

    Orlane Avatar Orlane
    14 août 2025

    Gentillesse, professionnalisme ! Intervention très rapide et efficace . Bonnes explications . À recommander

    Patricia Roulier Avatar Patricia Roulier
    5 août 2025
  • Merci beaucoup pour le professionnalisme de cette société. L'intervention rapide et, surtout, efficace!!!

    Lolita Sakalauskaite Avatar Lolita Sakalauskaite
    2 mai 2025

    J'ai fais appel à eux en décembre car j'avais des rats dans mon grenier. J'ai eu un rappel dans l'heure et une intervention le lendemain. On m'avait annoncé un délai... Lire plus

    julien emard Avatar julien emard
    23 janvier 2025

    J'ai fais appel à eux en décembre car j'avais des rats dans mon grenier. J'ai eu un rappel dans l'heure et une intervention le lendemain. On m'avait annoncé un délai de 10... Lire plus

    julien emard Avatar julien emard
    23 janvier 2025

    Très efficace, société à l’écoute, je recommande .

    neghli yasmine Avatar neghli yasmine
    22 janvier 2025

    Entreprise sérieuse qui est intervenue suite a une invasion de punaises et de cafards. Problème résolu rapidement et de manière efficace et pérenne . A l'écoute et sympathique . Je... Lire plus

    deep “deepblue78” blue78 Avatar deep “deepblue78” blue78
    8 novembre 2024

    Rdv très rapide Travail de professionnel Personne très sérieuse Je recommande

    Thérèse Fortemps Avatar Thérèse Fortemps
    23 octobre 2024

    Équipe très réactive et professionnelle. J'ai appelé le mercredi soir, ils ont venus le jeudi matin pour diagnostic et traité ce jour pour une invasion souris ou rat dans le... Lire plus

    Franck Briere Avatar Franck Briere
    13 octobre 2024

    Cette note est donnée en référence à votre site internet. Malheureusement, vous êtes trop loin pour vos services en personne. Merci pour votre site internet, ça m'a bcoup aidé à... Lire plus

    Jess R. Avatar Jess R.
    13 octobre 2024
  • 67470 seltz

    France BASQUE Avatar France BASQUE
    13 octobre 2024

    Rdv très rapide Travail de professionnel Personne très sérieuse Je recommande

    Thérèse Fortemps Avatar Thérèse Fortemps
    13 octobre 2024

    Super entreprise ( Virginie )

    Gilbert Avatar Gilbert
    11 septembre 2024

    Intervention très rapide sur nid de frelons asiatiques le samedi 31aout 2024. Travail très professionnel, personne très consienceuse et fort agréable. Je Lee conseille fortement

    Marco anne Avatar Marco anne
    4 septembre 2024

    Je me suis tournée vers Solution-Nuisible.fr alors que j'étais en détresse suite à la prestation d'une autre société très peu recommandable qui a tenté de me soutirer + de 1000€... Lire plus

    Sonia Ouaksel Avatar Sonia Ouaksel
    28 août 2024

    Je me suis tournée vers Solution-Nuisible.fr alors que j'étais en détresse suite à la prestation d'une autre société très peu recommandable qui a tenté de me soutirer + de 1000€... Lire plus

    Sonia Ouaksel Avatar Sonia Ouaksel
    23 août 2024

    J’ai dû faire appel à solution nuisible suite à une location saisonnière. Une suspicion de piqûres de punaises de lit dans mon logement. Un expert est intervenu en moins de 24h,... Lire plus

    Céline PICOT Avatar Céline PICOT
    23 août 2024

    L intervenant très agréable , très professionnel, je vous le recommande. Grand merci

    Bouli Avatar Bouli
    23 août 2024

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