Saison et période des chenilles processionnaires : Le calendrier complet (Pin & Chêne)

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par Solution Nuisible | 26 Nov 2025

Chaque année, les mêmes questions reviennent dès que l’on remet un pied au jardin, en forêt ou sous les arbres d’une allée. On parle de “saison”, de “période à risque”, de “moment où ça commence vraiment” pour la chenille processionnaire, mais derrière ces mots se cachent surtout des doutes très concrets : est-ce que c’est maintenant que je dois m’inquiéter, ou plus tard ?

Si vous lisez ces lignes, c’est souvent qu’il y a déjà une image en tête : un chien qui renifle au pied d’un pin, un nid blanc aperçu en hiver, un panneau d’alerte devant une école. Vous cherchez simplement à y voir clair, sans dramatiser, sans minimiser non plus, et à comprendre où vous en êtes, vous, face à ce calendrier dont tout le monde parle sans jamais vraiment le détailler.

Sommaire

En bref : quelle est la période de danger actuelle ?

Sur la saison 2025–2026, la période de danger ne se concentre pas au même moment pour tous les arbres. Les pins sont en première ligne dès l’hiver et au début du printemps, alors que les chênes deviennent surtout problématiques plus tard dans l’année. L’idée, pour cette saison, est de savoir à quel moment la vigilance doit monter d’un cran chez vous.

Le tableau ci-dessous donne une vue rapide de la saison actuelle en France métropolitaine.

Période 2025–2026 Pin – activité Chêne – activité Niveau de danger global
Automne 2025 Activité en place dans les zones déjà touchées Cycle en préparation, saison discrète
Modéré
Hiver 2025–2026 Présence bien marquée sur les pins Cycle en attente
Modéré à élevé
Printemps 2026 Période la plus sensible sur le pin Réveil dans les zones déjà colonisées
Élevé
Fin de printemps & été 2026 Activité en surface en recul sur le pin Période la plus sensible sur le chêne
Élevé
Fin d’été 2026 Transition vers le cycle suivant Transition vers le cycle suivant
Faible à modéré

Comprendre les 2 cycles : ne confondez pas pin et chêne

Derrière le terme chenille processionnaire, il y a en réalité deux nuisibles différents : l’un vit surtout sur le pin, l’autre sur le chêne, et leur rythme dans l’année n’est pas le même. Tant qu’on ne sait pas sur quel arbre on est, on mélange les signaux, les périodes et la façon dont le problème se manifeste sur le terrain.

Identifier l’arbre hôte permet de remettre de l’ordre : sur le pin, le cycle se joue surtout entre l’hiver et le début du printemps, alors que sur le chêne, l’activité pose surtout question à partir de la fin du printemps et pendant l’été. Ce H2 sert uniquement à poser ces repères de base, avant d’entrer dans le calendrier détaillé un peu plus loin.

La processionnaire du pin

Sur le pin, le cycle est assez régulier d’une année sur l’autre : tout part du sol, passe par la couronne, puis revient au sol. Vu simplement, on peut le résumer en quelques grandes étapes.

  1. Été : les papillons de nuit sortent du sol, s’accouplent et les femelles pondent leurs œufs en manchons autour des aiguilles de pin.
  2. Automne : les œufs éclosent, les jeunes chenilles se regroupent en petites colonies et commencent à se nourrir sur les aiguilles.
  3. Hiver : la colonie se rassemble dans un nid d’hiver soyeux, bien visible, généralement placé sur la partie la plus ensoleillée de la couronne.
  4. Fin d’hiver / début de printemps : les chenilles quittent l’arbre en processions au sol, en file indienne, puis s’enfouissent pour passer au stade de chrysalide.

Tout le cycle du pin tourne autour de ce va-et-vient entre le nid d’hiver perché dans l’arbre et le sol où les chenilles vont terminer leur développement avant de revenir un jour sous forme de papillons.

Une fois enterrées, les chenilles deviennent des chrysalides et peuvent rester en diapause souterraine pendant plusieurs saisons. Ce décalage explique que des papillons réapparaissent encore sur un site où des actions ont déjà été menées : toutes les chrysalides ne sortent pas en même temps.

cycle de vie de la chenille processionnaire du pin

La processionnaire du chêne

Sur le chêne, le rythme n’est pas le même et la scène se joue presque entièrement dans la ramure. Ici, on ne voit pas de longues files au sol, mais des amas de chenilles et des poils urticants diffusés sous l’arbre quand la saison est bien lancée.

  1. Hiver : les œufs restent plaqués sur les branches et les rameaux, en petits amas discrets, sans chenilles visibles depuis le sol.
  2. Printemps (avril–mai) : les œufs éclosent au moment de la mise en feuilles, les jeunes chenilles s’installent sur le feuillage et commencent à consommer les nouvelles feuilles.
  3. Fin de printemps / été (mai–juillet) : les chenilles atteignent leurs stades urticants, se regroupent sur les troncs et les branches et laissent de grandes quantités de poils microscopiques dans la couronne.

Autour d’un chêne infesté, le ressenti vient surtout de ce qui se passe sous la frondaison : les poils peuvent se déposer sur les sols, les bancs, les jeux ou rester en suspension dans l’air, même si personne ne voit de cortège traverser le terrain.

La processionnaire du chêne ne forme pas de processions au sol. L’absence de file de chenilles au pied d’un chêne ne veut donc pas dire que l’arbre est épargné : le cœur du problème reste dans la couronne et dans les poils urticants qui se dispersent en dessous.

cycle de vie de la chenille processionnaire du chêne

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Au fil de l’année : le calendrier réel de la processionnaire du pin

Sur le pin, la chenille processionnaire suit toujours le même enchaînement : jeunes colonies discrètes en automne, nids d’hiver bien visibles, processions au sol en fin d’hiver, puis phase papillon en été. Comprendre ce rythme permet simplement de situer où en est le site dans l’année.

Ce calendrier reste le même d’une saison à l’autre, même si les dates peuvent être un peu avancées ou retardées selon les régions et les années douces ou froides.

Automne (septembre–novembre) : éclosion et colonies discrètes

Au début de l’automne, les œufs déposés en manchons sur les aiguilles éclosent. Les jeunes chenilles se regroupent en petits foyers et traversent les stades L1–L3, encore peu chargés en poils urticants.

  • Stade biologique : jeunes larves fraîchement écloses, colonies en installation.
  • Ce qu’on observe : aiguilles grignotées, petits amas discrets, pas encore de gros nids soyeux.
  • Ambiance sur le terrain : infestation bien réelle mais peu visible depuis le sol.

Hiver (décembre–février) : nids blancs dans la couronne

En hiver, les chenilles se rassemblent dans un ou plusieurs nids d’hiver blancs et soyeux, souvent positionnés sur la face sud ou sud-ouest du pin pour capter le soleil. L’activité est rythmée par la météo : nid qui chauffe en journée, sorties nocturnes pour se nourrir dès que les températures le permettent.

  • Stade biologique : larves plus développées, colonies compactes dans les nids.
  • Ce qu’on observe : boules blanches bien visibles dans la couronne, parfois associées à une forte défoliation locale.
  • Ambiance sur le terrain : le problème devient évident à l’œil nu, même pour un non-spécialiste.

Printemps (février–mai) : processions au sol

En fin d’hiver et au printemps, les chenilles quittent les nids pour aller s’enfouir dans le sol. Elles descendent le long du tronc puis avancent en processions au sol, en file indienne, à travers pelouses, chemins, bordures de forêts ou jardins privés.

  • Stade biologique : fin de cycle larvaire, chenilles prêtes à se transformer en chrysalides.
  • Ce qu’on observe : files de chenilles traversant les zones de passage, parfois plusieurs jours de suite autour des mêmes pins.
  • Ambiance sur le terrain : phase la plus marquante pour les habitants et les propriétaires de chiens.

Été (juin–août) : chrysalides dans le sol et papillons

Après la procession, les chenilles s’enfouissent dans la terre et deviennent des chrysalides. Celles qui arrivent à terme donnent des papillons de nuit pendant l’été. Les adultes sortent du sol, s’accouplent, puis les femelles recherchent de nouveaux pins pour pondre sur les aiguilles.

  • Stade biologique : alternance entre chrysalides souterraines et papillons adultes.
  • Ce qu’on observe : peu d’indices visibles pour le grand public, à part quelques papillons nocturnes.
  • Ambiance sur le terrain : période calme en apparence, même si la prochaine génération se prépare déjà sur la ramure.

Vu sur l’année, la processionnaire du pin alterne donc entre une phase discrète (jeunes colonies d’automne), une phase très visible (nids d’hiver), une phase spectaculaire (processions de fin d’hiver / printemps) et une phase silencieuse (chrysalides et papillons d’été). Les sections suivantes viennent se greffer sur ce calendrier pour parler météo, risques et choix d’intervention.

Calendrier de la processionnaire du chêne : de l’éclosion aux fortes chaleurs

Sur le chêne, la chenille processionnaire suit un tempo décalé par rapport au pin. Le cœur du problème n’apparaît pas en hiver mais entre le printemps et l’été, surtout pour les habitants et les promeneurs qui passent régulièrement sous les arbres.

Ce calendrier a un objectif simple : situer où en est le chêne dans l’année, comprendre quand les chenilles sont discrètes, quand elles deviennent urticantes et à quel moment la fréquentation sous la couronne pose vraiment question.

Printemps (avril–mai) : éclosion et début d’activité

Au printemps, en général entre avril et mai, les œufs déposés sur les branches pendant l’hiver éclosent au moment où le chêne se couvre de jeunes feuilles. Les chenilles fraîchement sorties se regroupent sur le feuillage, grignotent la nouvelle pousse et commencent à structurer leurs premiers foyers dans la ramure.

  • Stade biologique : sortie des œufs et premiers stades larvaires installés sur les jeunes feuilles.
  • Ce qu’on observe : feuillage qui se troue par zones, petits amas sur les rameaux, arbre qui paraît simplement « moins en forme ».
  • Ambiance sur le terrain : activité réelle en hauteur, mais peu d’indices évidents depuis le sol pour un non-spécialiste.

Sur le chêne, cette phase de printemps (avril–mai) reste souvent invisible pour le grand public : les signes sont cachés dans la frondaison et l’arbre ne « parle » vraiment qu’un peu plus tard, lorsqu’il est fortement défolié ou que les premières irritations apparaissent chez les personnes qui stationnent dessous.

Été (mai–juillet) : risque maximal et traitements spécifiques

De la fin du printemps jusqu’au cœur de l’été, entre mai et juillet, les chenilles atteignent leurs stades urticants et se concentrent sur les troncs et les branches du chêne. Elles laissent derrière elles des amas, des restes de mues et surtout de très nombreux poils microscopiques qui se déposent sous la couronne, se remettent en suspension avec le vent ou le passage des usagers.

  • Stade biologique : chenilles pleinement développées, charge maximale en poils urticants dans la ramure.
  • Ce qu’on observe : amas visibles sur l’écorce, feuillage très abîmé, poussières et résidus secs sur les troncs et à la base de l’arbre.
  • Pratiques courantes : interventions par aspiration ou brûlage encadré, et restriction d’accès sous les arbres (zones balisées, fermetures ponctuelles d’allées ou de parcs selon les arrêtés locaux).

Pendant l’été (mai–juillet), le risque se concentre sous la couronne des chênes infestés : bancs, jeux d’enfants, parkings ou sentiers installés juste en dessous deviennent des zones sensibles, même sans la moindre procession visible au sol.

Infographie période chenille processionnaire calendrier mensuel pin et chêne, niveaux de danger par couleur, risques pour les chiens au sol sous les pins et risques pour les humains sous les chênes.

Impact météo et réchauffement : pourquoi la saison change ?

Pendant des années, on a parlé de la saison des chenilles processionnaires comme si tout tenait dans quelques mois bien fixés : nids en hiver, processions au sol en fin d’hiver, danger surtout de février à mai. Sur le terrain, ce schéma tient de moins en moins, parce que le cycle de la chenille ne suit pas un calendrier imprimé mais la météo réelle.

La processionnaire du pin comme celle du chêne réagit directement à la température et à l’ensoleillement. Quand l’hiver est doux, avec beaucoup de journées ensoleillées et des nids bien exposés, le développement larvaire continue au lieu de se mettre au ralenti. À l’inverse, une séquence de froid durable bloque le cycle plusieurs semaines et repousse les processions. Ce jeu de frein et d’accélérateur météo explique pourquoi, certaines années, les cortèges apparaissent très tôt, et d’autres années plus tard que ce que promettent les anciens calendriers.

Le réchauffement global ajoute une deuxième couche : les hivers suffisamment froids pour protéger le Nord et l’Est de la France deviennent plus rares. La processionnaire du pin supporte jusqu’à environ -16 °C et progresse vers de nouvelles régions à une vitesse moyenne d’environ 5,5 km par an. Des communes qui ne voyaient quasiment jamais de nids se retrouvent désormais avec une vraie saison des chenilles, et cette saison tend à s’allonger doucement d’une décennie à l’autre.

Au final, parler d’une « seule » période fixe pour la chenille processionnaire n’a plus vraiment de sens. Il faut raisonner par région, par type de climat et par année : hiver très doux sur la façade Atlantique, printemps plus tardif en zone de montagne, alternance de coups de douceur et de coups de froid en climat continental, chaque scénario décale un peu la saison réelle par rapport aux repères théoriques.

Pour un propriétaire de pins ou de chênes, cela signifie qu’il faut suivre de près les hivers doux, l’ensoleillement et les premiers signes sur les arbres locaux, plutôt que de se fier uniquement à l’ancienne formule « février–mai » pour la période de risque liée aux chenilles processionnaires.

Risques saisonniers : quand faut-il protéger vos chiens et vos enfants ?

Avec la chenille processionnaire, la période de danger ne se résume pas à « lorsqu’on voit des chenilles ». Le risque dépend du stade de la chenille, du mois et du type d’arbre (pin ou chêne), parce que la quantité de poils urticants en circulation n’est pas la même toute l’année.

Pour un foyer avec chien, chat ou jeunes enfants, la bonne question n’est pas seulement « est-ce qu’il y a des nids ? », mais « à quel moment de la saison sommes-nous et comment circulent les poils urticants autour des arbres infestés ? ».

Période à haut risque pour les animaux (janvier à mai)

Sur le pin, la fenêtre la plus critique pour les chiens se situe entre janvier et mai, avec un pic entre février et avril, lorsque les chenilles quittent le nid en file indienne pour descendre s’enfouir dans le sol. C’est à ce moment-là que les chiens reniflent, lèchent ou mordillent les chenilles au sol et reçoivent une charge massive de poils urticants sur la langue et dans la gueule.

  • Chiens à risque : animaux curieux, non tenus en laisse, habitués à renifler tout ce qui se trouve sur les chemins ou dans le jardin.
  • Situations sensibles : promenades en lisière de pinèdes, jardins avec plusieurs pins, parcs publics où des cortèges ont déjà été signalés.
  • Signes possibles après contact : salivation intense, langue qui gonfle, difficultés à fermer la gueule, plaintes, agitation ou au contraire abattement brutal.

Les chats sont globalement moins touchés, mais un chat qui dort régulièrement sous les pins ou qui joue avec les chenilles au sol peut aussi présenter des lésions sur la langue ou autour de la bouche. Chez l’humain, et surtout chez l’enfant, le danger passe par les mains, le visage et les yeux : plaques rouges, démangeaisons violentes, conjonctivites après avoir joué sous un arbre infesté ou manipulé des branches.

En cas de suspicion de contact avec des chenilles processionnaires chez un chien, un chat ou un enfant, il faut rincer abondamment à l’eau claire, sans frotter, éviter toute manipulation supplémentaire et consulter un vétérinaire ou un médecin en urgence.

La persistance du danger (nids vides, poils résiduels)

Le risque ne disparaît pas dès que les processions sont terminées ou que les nids semblent « vides ». Un nid de chenilles processionnaires peut rester urticant plusieurs années, car il contient encore des millions de poils secs, prêts à se détacher au moindre choc, au vent ou lors d’une intervention maladroite sur l’arbre.

  • Les poils peuvent être emportés par le vent et retomber sur une terrasse, un balcon, un trampoline ou un coin de pelouse fréquenté par les enfants.
  • Des travaux de jardinage (élagage, souffleur, tonte près des pins ou des chênes infestés) peuvent remettre en circulation des poils longtemps après les processions.
  • Des réactions cutanées ou respiratoires chez l’humain sont possibles sans contact visuel direct avec une chenille, simplement en restant sous un arbre contaminé par les poils résiduels.

C’est ce caractère persistant qui explique pourquoi des démangeaisons, des plaques rouges ou des irritations oculaires peuvent apparaître « hors saison », alors qu’aucune chenille n’est visible. Le danger suit la présence des poils, pas uniquement celle des cortèges au sol.

Quand détruire un nid de chenilles processionnaires, et quel traitement choisir selon la période ?

On ne traite pas un nid de chenilles processionnaires n’importe quand, ni n’importe comment. Le bon choix dépend du mois, de l’espèce (pin ou chêne) et du stade : papillons, jeunes chenilles, nids d’hiver, processions au sol.

Dès qu’il y a hauteur, proximité d’habitations, d’école ou d’animaux, tenter de détruire soi-même un nid reste une démarche risquée : poils urticants, chute, mauvaise élimination des déchets. Dans la plupart des situations, la gestion sérieuse passe par une intervention professionnelle.

En été : piéger les papillons pour préparer la saison suivante (juin à août)

En été, sur le pin comme sur le chêne, les adultes volent, s’accouplent et pondent. C’est la phase où les pièges à phéromones ont leur place : ils attirent et capturent les mâles de chenilles processionnaires, ce qui réduit le nombre de pontes et donc la pression l’année suivante.

  • Fenêtre d’action : surtout de juin à août, en fonction des régions et de la météo.
  • Intérêt : stratégie de fond, utile en complément des autres méthodes, dans une logique sur plusieurs années.
  • Limites : ne protège pas directement les chiens et les enfants pour la saison en cours, demande un positionnement précis et un suivi.

Le dimensionnement des pièges, leur emplacement dans la canopée et la lecture des captures demandent un vrai retour d’expérience. Sur un terrain infesté, un technicien spécialisé peut calibrer le dispositif et intégrer le piégeage à un plan de gestion global.

En automne : traiter les jeunes chenilles au BtK (septembre à novembre)

En automne, après l’éclosion, les jeunes chenilles de la processionnaire du pin (stades L1 à L3) restent groupées et peu urticantes. C’est la fenêtre où un traitement biologique au Bacillus thuringiensis kurstaki (BtK) peut être pertinent, à condition d’intervenir tôt.

  • Fenêtre d’action : en général septembre à novembre sur le pin, et avril–mai sur le chêne au moment de la reprise de végétation.
  • Conditions : jeunes stades larvaires, températures suffisantes, bonnes conditions de pulvérisation.
  • Piège classique : traiter trop tard, sur des chenilles déjà développées, avec un résultat quasi nul.

Un traitement BtK efficace suppose du matériel adapté (pulvérisation en hauteur, protection respiratoire, gestion des dérives de produit). Sur un alignement de pins ou un grand jardin, faire intervenir une entreprise agréée évite les applications inutiles et les expositions inutiles du voisinage.

En hiver : faire écheniller les nids d’hiver (décembre à février)

En plein hiver, les nids d’hiver de la processionnaire du pin sont bien visibles : boules blanches et soyeuses, souvent regroupées sur les branches exposées au sud. À ce stade, les chenilles sont déjà urticantes, et chaque choc sur le nid peut libérer une grande quantité de poils.

  • Période privilégiée : décembre à février, hors épisode de vent fort ou de gel dangereux pour les intervenants.
  • Principe : couper la branche porteuse du nid, la conditionner et l’éliminer dans une filière maîtrisée.
  • Risques : chute depuis l’arbre, diffusion de poils sur le jardin, gestion approximative des déchets brûlés ou jetés n’importe où.

L’échenillage demande souvent une nacelle, du matériel de coupe, des équipements de protection intégrale et une procédure d’évacuation des nids. Pour un particulier, grimper à l’échelle avec un sécateur et un sac poubelle revient surtout à se mettre en difficulté : mieux vaut confier cette phase à un professionnel formé.

Fin d’hiver et printemps : intercepter les processions avec des pièges à collier (février à mai)

Entre février et mai, sur le pin, les chenilles quittent le nid et descendent en file indienne le long du tronc pour s’enfouir dans le sol. C’est la période où les écopièges ou pièges à collier sont les plus utiles : ils encerclent le tronc et récupèrent les cortèges avant qu’ils n’atteignent le sol.

  • Moment de pose : idéalement avant les premières processions, ou dès les premiers cortèges observés.
  • Objectif : limiter le contact au sol avec les chiens et enfants, et réduire le nombre de chrysalides dans le terrain.
  • Points de vigilance : choix du diamètre, étanchéité du collier, gestion du sac collecteur, retrait en fin de saison.

Sur un arbre isolé au milieu d’un jardin fréquenté par un chien, la pose d’écopièges peut sembler simple. Dans les faits, une installation mal serrée ou mal positionnée laisse passer une partie des processions et donne une fausse impression de sécurité. Là encore, l’intervention d’une équipe professionnelle garantit un réglage correct et une surveillance adaptée de la saison.

Entre la toxicité des poils urticants, la hauteur des arbres et la nécessité de choisir la bonne méthode au bon moment, la gestion d’un nid de chenilles processionnaires reste rarement un chantier à faire soi-même. Le rôle d’une entreprise de traitement de chenille processionnaire est justement de combiner BtK, échenillage, pièges à collier et piégeage des papillons en fonction de la saison, de la configuration du terrain et de la présence d’animaux ou d’enfants.

Solution nuisible : des techniciens agréés pour traiter les chenilles processionnaires toute l’année

Quand il s’agit de chenilles processionnaires, le bricolage finit souvent mal : poils urticants partout, nids mal gérés, risque pour les chiens et les enfants. Chez Solution nuisible, les interventions sont réalisées par des techniciens formés, certifiés et expérimentés, qui connaissent les protocoles adaptés à chaque période : nids d’hiver en hauteur, processions au sol, piégeage en saison chaude.

Nous travaillons uniquement avec du matériel professionnel et des produits réservés aux applicateurs agréés, en choisissant la bonne méthode au bon moment, selon l’arbre, le site et le niveau d’infestation. Grâce à notre réseau de partenaires locaux, nous intervenons partout en France, sur jardin privé, copropriété, camping ou collectivité.

Pour un devis téléphonique immédiat, gratuit, personnalisé et sans engagement, vous pouvez nous joindre au 06 22 35 16 29. En dehors des horaires d’ouverture, il suffit de remplir le formulaire de rappel : un technicien Solution nuisible vous rappelle au plus vite et prend en charge votre demande.

? Questions – Réponses (FAQ)

À partir de quel mois les chenilles processionnaires deviennent vraiment urticantes sur les pins ?

Sur les pins, le risque explose quand les chenilles atteignent les stades L3 et suivants, donc grosso modo de fin janvier à mai selon les régions. À l’automne, les jeunes stades sont présents mais les réactions sont beaucoup plus rares.

Est-ce que le calendrier des chenilles processionnaires est le même dans le Sud et en Île-de-France ?

Non. Dans le Sud et en climat océanique, les processions peuvent démarrer dès novembre–décembre. En Île-de-France et plus au nord, la descente se concentre plutôt entre février et avril, avec un léger décalage selon les hivers.

En quelle période il faut éviter de laisser un chien en liberté près d’une pinède infestée ?

Pour un pin infesté, la période à éviter pour un chien va grosso modo de février à mai, au moment des grandes processions au sol. Dans les zones douces (façade Atlantique, Méditerranée), la vigilance peut démarrer dès janvier et se prolonger si la saison est tardive.

Combien de temps dure “la saison” des chenilles processionnaires sur une année complète ?

En pratique, on vit avec elles presque toute l’année, mais la saison de risque marqué s’étale en général de septembre à juillet</strong : jeunes chenilles à l’automne, nids d’hiver, processions de fin d’hiver/printemps, puis papillons en été qui préparent la saison suivante.

La saison des chenilles processionnaires est-elle plus longue en bord de mer qu’en montagne ?

Oui, les climats océaniques et méditerranéens prolongent la saison : hivers doux, processions parfois dès novembre et nids actifs plus longtemps. En altitude ou en climat montagnard, le risque est plus court et concentré sur la fin de l’hiver et le printemps.

Peut-on avoir des processions de chenilles processionnaires deux fois dans la même année sur le même terrain ?

Sur un même arbre, la grande vague de processions n’a lieu qu’une fois par cycle. En revanche, sur un site infesté avec beaucoup d’arbres et des expositions différentes, on peut avoir une impression de “double saison” si certaines processions sont précoces et d’autres très tardives.

L’heure de la journée change-t-elle le niveau de risque pendant la saison (matin, après-midi, soir) ?

Oui. Les processions de la chenille processionnaire du pin se déclenchent souvent quand le sol est assez réchauffé, donc plutôt en fin de matinée ou après-midi. Les poils, eux, restent dans l’environnement : le risque ne disparaît pas complètement le soir.

Peut-on définir une période “sans risque” pour laisser jouer des enfants sous des pins ayant été infestés l’année précédente ?

On ne peut pas parler de “zéro risque” : les nids vides et le sol peuvent garder des poils urticants pendant plusieurs années. Le risque est surtout réduit en dehors de la période de processions (été tardif), à condition que les nids aient été gérés correctement par des pros.

Est-ce que la période de coupe des arbres (élagage) influe sur la perception de la saison des chenilles processionnaires ?

Oui, un élagage en plein hiver ou au moment des processions peut remettre le problème sous les yeux : nids découverts, sacs visibles, poils remis en circulation. Quand l’élagage est mal calé et mal encadré, les habitants ont l’impression que la “saison” repart alors que le cycle suit simplement son cours.

Quelle est la période des chenilles de bombyx par rapport à la période des chenilles processionnaires ?

Les chenilles de bombyx sont surtout visibles au printemps et en été, au moment où la végétation est bien en feuilles. Selon l’espèce, elles apparaissent plutôt d’avril à juillet, puis disparaissent une fois la nymphose terminée.

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    8 novembre 2024

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    Thérèse Fortemps Avatar Thérèse Fortemps
    23 octobre 2024

    Équipe très réactive et professionnelle. J'ai appelé le mercredi soir, ils ont venus le jeudi matin pour diagnostic et traité ce jour pour une invasion souris ou rat dans le... Lire plus

    Franck Briere Avatar Franck Briere
    13 octobre 2024

    Cette note est donnée en référence à votre site internet. Malheureusement, vous êtes trop loin pour vos services en personne. Merci pour votre site internet, ça m'a bcoup aidé à... Lire plus

    Jess R. Avatar Jess R.
    13 octobre 2024
  • 67470 seltz

    France BASQUE Avatar France BASQUE
    13 octobre 2024

    Rdv très rapide Travail de professionnel Personne très sérieuse Je recommande

    Thérèse Fortemps Avatar Thérèse Fortemps
    13 octobre 2024

    Super entreprise ( Virginie )

    Gilbert Avatar Gilbert
    11 septembre 2024

    Intervention très rapide sur nid de frelons asiatiques le samedi 31aout 2024. Travail très professionnel, personne très consienceuse et fort agréable. Je Lee conseille fortement

    Marco anne Avatar Marco anne
    4 septembre 2024

    Je me suis tournée vers Solution-Nuisible.fr alors que j'étais en détresse suite à la prestation d'une autre société très peu recommandable qui a tenté de me soutirer + de 1000€... Lire plus

    Sonia Ouaksel Avatar Sonia Ouaksel
    28 août 2024

    Je me suis tournée vers Solution-Nuisible.fr alors que j'étais en détresse suite à la prestation d'une autre société très peu recommandable qui a tenté de me soutirer + de 1000€... Lire plus

    Sonia Ouaksel Avatar Sonia Ouaksel
    23 août 2024

    J’ai dû faire appel à solution nuisible suite à une location saisonnière. Une suspicion de piqûres de punaises de lit dans mon logement. Un expert est intervenu en moins de 24h,... Lire plus

    Céline PICOT Avatar Céline PICOT
    23 août 2024

    L intervenant très agréable , très professionnel, je vous le recommande. Grand merci

    Bouli Avatar Bouli
    23 août 2024

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